Aperçu sur l’air transfrontalier

Les polluants atmosphériques rejetés à un endroit précis peuvent parcourir de longues distances dans l’atmosphère à la faveur des vents dominants. Ainsi, la pollution atmosphérique peut nuire à la qualité de l’air à des centaines de kilomètres du point d’émission, comme à proximité de celui-ci.

Dans toutes les régions du Canada, il est important de tenir compte de la pollution atmosphérique provenant des autres territoires et sources internationales lorsque l’on aborde les problèmes de pollution  atmosphérique.

Le Canada et les États-Unis

Bien que le Canada soit la source de certains polluants franchissant la frontière pour terminer leur course aux États-Unis, les vents dominants et la quantité d’émissions produites aux États-Unis font que ce pays est  une importante source de précurseurs du smog et des pluies acides sévissant dans certaines régions du Canada.

L’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air a été signé par le Canada et les États-Unis à Ottawa (Ontario), le 13 mars 1991, pour lutter contre la pollution atmosphérique transfrontalière causant les pluies acides. Les deux pays ont convenu de réduire les émissions de dioxyde de soufre (SO2) et d’oxydes d’azote (NOx), les principaux précurseurs des pluies acides, et de collaborer à des projets scientifiques et techniques liés aux pluies acides.

L’Annexe sur l’ozone a été ajoutée à l’Accord (en décembre 2000) en vue de lutter contre la pollution atmosphérique transfrontalière causant des niveaux élevés d’ozone troposphérique, un composant important du smog.

D'importants efforts ont été entrepris, tant au Canada qu'aux États-Unis, pour la mise en oeuvre de mesures implantées afin de réduire la concentration de particules dans l'atmosphère. Le Canada et les États-Unis ont complété conjointement, un rapport sur l'Évaluation Canada-Etats-Unis portant sur le transport frontalier des particules, afin d'appuyer l'Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l'air.

En janvier 2003, le gouvernement du Canada, sous la direction d’Environnement Canada, a commencé à travailler avec l’Environmental Protection Agency des États-Unis à l’élaboration d’une Stratégie sur la qualité de l’air transfrontalier pour réaliser des projets pilotes sur la qualité de l'air tronsfrontalier servant à contrer la pollution de l’air transfrontalier qui préoccupe les deux pays, et à poursuivre les efforts en ce sens.

Lorsque les gouvernements élaborent des projets de règlements qui produiront des résultats appréciables sur la qualité de l’air respiré par les Canadiens, Environnement Canada, en collaboration avec ses partenaires, peut soumettre des commentaires et des conseils afin de soutenir l’action gouvernementale. Apprenez davantage sur les positions clés qu’Environnement Canada a prises par rapport aux initiatives portant sur la qualité de l’air qui concernent le Canada et les États-Unis.

Le Canada et les sources internationales

La pollution atmosphérique provenant des autres pays, qu’elle ait une étendue régionale ou hémisphérique, a une incidence sur la qualité de l’air au Canada. C’est pourquoi le Canada et les États-Unis participent au Groupe de travail nord-américain sur la qualité de l’air de la Commission de coopération environnementale (CCE) et à la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, où les pluies acides, le smog et les autres questions relatives à l’air transfrontalier sont des sujets de préoccupation.

Détails de la page

Date de modification :