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Rapport ministériel sur le rendement 2012-2013

Message du ministre

L’honorable Leona Aglukkaq, C.P., députée, Ministre de l’Environnement
L’honorable Leona Aglukkaq, C.P., députée, Ministre de l’Environnement

À titre de ministre de l’Environnement du Canada, j’ai le plaisir de vous présenter le Rapport ministériel sur le rendement de 2012-2013. Ce rapport souligne les progrès réalisés par Environnement Canada en vue de respecter les priorités et les engagements énoncés dans le Rapport sur les plans et les priorités de 2012-2013.

L’environnement du Canada nous touche tous, et nos gestes que ce soit individuels ou collectifs font une différence. Je remercie les Canadiennes et les Canadiens de leur engagement et je me réjouis à la perspective de travailler avec eux pour faire face aux défis et responsabilités communs qui nous attendent tous.

Environnement Canada s’est engagé à agir à titre d’organisme de réglementation de calibre mondial. Il faut donc assurer que les mesures que nous prenons pour protéger notre environnement sont fondées sur la science, efficaces, efficientes, transparentes et adaptables au fil du temps.

Environnement Canada continue de progresser dans la lutte contre les changements climatiques et l’avancement du programme de la qualité de l’air. De nouvelles règles rigoureuses sur les émissions produites par les centrales thermiques alimentées au charbon ont été instaurées dans le cadre de notre approche de réduction des gaz à effet de serre, ce qui a fait du Canada le premier pays au monde à interdire la construction de centrales traditionnelles alimentées au charbon. Nous avons également établi des règlements encore plus rigoureux pour les véhicules légers des années modèles 2017 à 2025.

En collaboration avec les provinces et les territoires, nous avons mis au point un système national de gestion de la qualité de l’air et nous élaborons la première série d’exigences visant les émissions produites par les grandes industries à l’échelle du Canada.

Sur la scène internationale, nous avons terminé nos travaux avec le Conseil de l’Arctique sur les polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat. De plus, nous sommes fiers d’être un membre fondateur, partenaire principal et contributeur financier majeur de la Coalition pour le climat et l’air pur, un organisme créé au cours de l’année dernière en vue de réduire les polluants de courte durée de vie ayant un effet sur le climat, notamment le carbone noir, le méthane et certains hydrocarbures fluorés.  

Dans le cadre du Plan de gestion des produits chimiques, nous avons continué de protéger la population canadienne et son environnement grâce à différentes mesures, notamment en exigeant que les fabricants créent un plan de prévention de la pollution traitant de substances comme le bisphénol A et l’isoprène et qu’ils fassent des déclarations à ce sujet.

Sur le plan de la biodiversité, nous avons poursuivi la protection des espèces en péril (dont le caribou de la population boréale) et les espèces préoccupantes (dont l’ours blanc) et nous avons augmenté la superficie des habitats protégés. En 2012-2013, Environnement Canada a maintenu et géré des réserves nationales de faune et des refuges d’oiseaux migrateurs dont la superficie représentait 12 448 961 hectares. Cette superficie équivaut à plus de 2 fois la taille de la Nouvelle-Écosse. Nous avons aussi fait appel aux intervenants au cours de l’élaboration d’un plan de conservation national.

Au chapitre de l’eau, nous avons mis au point les modifications à l’Accord relatif à la qualité de l’eau dans les Grands Lacs, un accord qui permettra de sauvegarder ce précieux écosystème pour les années à venir. Nous avons continué de fournir aux provinces et aux territoires des données sur la surveillance de l’eau et des prévisions de crues. Nous avons également investi dans de nouvelles technologies sur le terrain pour évaluer le niveau et le flux des cours d’eau en temps réel. 

Nous avons fourni à la population canadienne des prévisions météorologiques ainsi que des avertissements sur les phénomènes météorologiques violents, tels que l’ouragan Sandy. Certains investissements que le gouvernement du Canada avait annoncés dans les budgets de 2010 et de 2011 ont servi à renforcer la capacité de surveillance et de prévisions météorologiques, ce qui comprend des mises à niveau du réseau canadien de radars météorologiques, des réseaux canadiens d'observation météorologique et climatique, du réseau canadien de détection de la foudre et de la surveillance météorologique dans l’Arctique. Dans le Budget de 2013, le gouvernement du Canada a annoncé une somme additionnelle de 248 millions de dollars sur cinq ans, afin de moderniser davantage les services météorologiques au pays.

Environnement Canada a exercé des activités de surveillance intenses dans la région des sables bitumineux, et ce, dans le cadre des activités surveillance de l’air, de l’eau, du sol et de la biodiversité réalisées de façon transparente et à grande échelle dans cette région. Le Plan de mise en œuvre conjoint Canada–Alberta pour la surveillance visant les sables bitumineux constitue la plus importante initiative de surveillance entreprise par Environnement Canada. 

Cette année, nous avons aussi déposé le deuxième Rapport d’étape sur la Stratégie fédérale de développement durable et avons publié la version provisoire de cette stratégie visant la période de 2013 à 2016 aux fins d’une période de consultation publique, ce qui a fait progresser davantage notre engagement à accroître la transparence et la responsabilisation du processus décisionnel relatif à l’environnement.

Je vous invite à lire le rapport pour en apprendre davantage sur ces initiatives et d’autres activités entreprises en vue d’assurer un environnement propre, sécuritaire et durable aux générations d’aujourd’hui et de demain.

 

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L’honorable Leona Aglukkaq, C.P., députée
Ministre de l’Environnement

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