Sujets de recherche en sciences de la faune et du paysage : toxicologie moléculaire

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Toxicologie moléculaire

Matériel de laboratoire | Photo : photos.com
La toxicologie moléculaire est l’étude des effets nocifs des substances chimiques naturelles et synthétiques sur les organismes du point de vue moléculaire, ainsi que de l’influence des conditions génétiques, physiologiques et environnementales sur ces changements.

Les chercheurs d’Environnement Canada utilisent des outils spécialisés pour comprendre les effets des substances toxiques sur la santé des espèces sauvages et pour renseigner les organismes de réglementation et les décideurs sur ces effets.

Les scientifiques d’Environnement Canada déterminent la toxicité évidente et les effets moléculaires des substances telles que les dioxines, les biphényles polychlorés (BPC), les substances ignifuges bromées et les composés perfluoroalkyliques dans des cellules cultivées et des embryons complets d’oiseaux.

La compréhension de la sensibilité moléculaire des espèces aux substances chimiques toxiques facilite l’évaluation des risques et permet aux chercheurs d’établir des prévisions en se fondant sur les évaluations toxicologiques sur le plan moléculaire. Les résultats des recherches sur la toxicologie moléculaire entraînent souvent l’utilisation d’approches plus complexes, connues sous le nom de « toxicogénomique », pour déterminer les degrés de toxicité.

Les scientifiques d’Environnement Canada se servent de la toxicologie moléculaire pour déterminer les différences de sensibilité des espèces à des substances chimiques particulières.

Montage d’une expérience destinée à déterminer les effets de produits ignifuges bromés d’intérêt prioritaire sur l’expression génétique d’oiseaux | Photo : Environnement Canada

On a constaté des différences frappantes de la sensibilité aux dioxines et aux substances chimiques apparentées aux dioxines au sein des classes de vertébrés et entre ces classes. Les scientifiques d’Environnement Canada peuvent se servir de la toxicologie moléculaire pour évaluer si un récepteur particulier, le récepteur d’hydrocarbure d’aryle (AHR), est associé à ces différences entre les espèces. En déterminant la similarité de la séquence d’ADN des AHR chez des oiseaux, ils peuvent établir des prévisions préliminaires de la sensibilité relative de ces espèces aux substances chimiques apparentées aux dioxines.

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