Laboratoires et soutien à la recherche : laboratoire de recherche sur les métaux

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Laboratoire de recherche sur les métaux

Chercheur analysant des échantillons avec un spectromètre
Une exposition importante à des métaux lourds comme le plomb ou le mercure peut provoquer des effets toxiques sur les espèces sauvages.

Les espèces sont généralement exposées aux métaux lourds après avoir ingéré des aliments contaminés. Parmi les effets nocifs, on retrouve des troubles du comportement ou de reproduction et des dommages à divers organes vitaux comme le cerveau, le foie et les reins.

Le Laboratoire de toxicologie des métaux, situé dans le Centre national de la recherche faunique, combine des études de terrain et des analyses en laboratoire pour mieux comprendre et identifier les sources des métaux lourds, pour expliquer comment ces derniers se transfèrent dans la chaîne alimentaire et pour comprendre les impacts toxiques de ces métaux sur les espèces sauvages.

Recherche et méthodologie actuelles

  • Cartouches contenant du plomb utilisées et leurs effets sur les oiseaux aquatiques, les oiseaux de proie des hautes terres et les espèces n’étant pas visées pas les règlements encadrant l’utilisation du plomb
  • Empoisonnement secondaire au plomb chez les rapaces et les espèces qui se nourrissent dans des habitats terrestres
  • Risques pour la santé des prédateurs et des détritivores posés par la grenaille de plomb et les fragments de balles ayant atteint le gibier non récupéré
  • Effets des articles de pêches au plomb ingérés par les Huards et d’autres espèces aquatiques
  • Suivi de l’exposition au mercure dans des écosystèmes aquatiques et étude de l’accumulation et des effets toxiques chez les oiseaux et les mammifères se nourrissant de poissons
  • Développement d’essais de criblage de la toxicité pour évaluer les risques posés aux espèces sauvages par une exposition aux métaux et à d’autres contaminants

La recherche sur les métaux lourds aide à prévoir les effets nocifs d’une contamination de l’environnement sur les populations d’espèces sauvages et contribue à l’élaboration de règlements et de politiques sur l’environnement fondés sur la science.

Voici quelques méthodes et équipements utilisés pour la recherche :

  • Analyseur de mercure direct (AMD)
  • Spectrométrie d’absorption atomique dans une flamme air-acétylène (SAA)
  • Spectrométrie d’absorption atomique à four de graphite (SAAFG)
  • Spectrométrie de masse avec plasma induit par haute fréquence (SM-PIHF)
  • Analyse d’isotopes stables
  • Épreuves enzymatiques sur le cerveau et de liaison aux neurorécepteurs
  • Spectrométrie de scintillation bêta en phase liquide
  • Radiographie et appareils à rayons X portatifs

Collaboration

Le Laboratoire de toxicologie des métaux participe actuellement avec Environnement Canada au programme scientifique sur le mercure du Programme réglementaire sur la qualité de l’air afin d’identifier les habitats les plus à risque de bioaccumulation et de toxicité liées au mercure. La recherche effectuée pour identifier les zones à risque comprend une étude de l’acidification de l’environnement, des zones affectées par des activités d’exploitation minière/de fonderie de métaux non ferreux et la présence à forte teneur du mercure dans les couches géologiques sous-jacentes.

Chercheur préparant des échantillons de produits de digestion

Grâce à ces travaux, le Laboratoire de toxicologie des métaux contribue à élaborer une évaluation des risques spatiaux posés par les niveaux actuels de mercure aux espèces sauvages et aux poissons prédateurs dans tout le Canada. Ceci contribuera à établir une carte des risques écologiques, un élément clé d’un plan scientifique exhaustif pour le développement d’une description nationale cohérente de la pollution par le mercure au Canada.

Experts travaillant au laboratoire

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