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Les gaz à effet de serre visés par le Protocole de Kyoto et la Loi canadienne sur la protection de l'environnement, 1999 : synthèse des éléments scientifiques pertinents issus du troisième Rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat dans le contexte de l'article 64 de la LCPE.

3. Évaluation des impacts du changement climatique dans le contexte de l'article 64 de la LCPE (1999)

Les informations présentées dans les sections qui suivent ont été choisies pour leur pertinence vis-à-vis de l'article 64 de la LCPE (1999). Elles doivent cependant être considérées comme des illustrations du corpus beaucoup plus vaste de travaux contenu dans les rapports du GIEC. Pour les personnes souhaitant avoir plus de détails, nous donnons la référence des sections desdits rapports dont ces informations sont extraites.

3.1 Impacts sur les systèmes naturels

Le tableau ci-dessous donne la liste des passages du TRE du GIEC les plus pertinents à la question des conséquence du changement climatique pour les systèmes naturels de la Terre. On trouvera, aux passages indiqués du Résumé technique, la référence aux sections du rapport principal du GT II. Le tableau ci-dessous donne une description sommaire des impacts du changement climatique sur les systèmes naturels, et on trouvera un complément d'indications à l'appui aux tableaux 1 et 2 de l'Annexe B du présent rapport.

RapportRéf.Titre de la section
GT II - Résumé à l'intention des décideurs2.1Les changements climatique qui se sont dernièrement produits au niveau des régions, notamment les hausses de température, ont déjà influé sur beaucoup de systèmes physiques et biologiques.
2.3Les systèmes naturels sont vulnérables à l'évolution du climat, et certains subiront des dommages irréversibles.
3.1(Effets sur/Vulnérabilité de) Hydrologie et ressources en eau
3.3(Effets sur/Vulnérabilité de) Écosystèmes terrestres et d'eau douce
3.4(Effets sur/Vulnérabilité de) Écosystèmes littoraux et marins
4Les variations de la vulnérabilité d'une région à l'autre
GT II - Résumé technique4.1Ressources en eau
4.3Écosystèmes terrestres et d'eau douce
4.4Zones côtières et écosystèmes marins
5Analyses régionales
5.6Amérique du Nord
5.7Régions polaires
7.1Détection de l'incidence des changements climatiques
7.2.1Systèmes uniques et menacés

On accorde une confiance élevée au fait que les indications portent collectivement à croire que les récents changements régionaux des températures ont eu des impacts perceptibles sur nombre de systèmes physiques et biologiques. Parmi les changements observés liés au changement climatique figurent le retrait des glaciers; le dégel du pergélisol; les changements des dates de prise et de rupture des glaces sur les cours d'eau et les lacs; les augmentations des quantités et de l'intensité des pluies sur la plupart des régions des latitudes moyennes et élevées de l'hémisphère Nord; un allongement des saisons de croissance; et un avancement des dates de floraison des arbres, de l'émergence des insectes et de la ponte chez les oiseaux. Pour environ 80 % des manifestations biologiques et 99 % des manifestations physiques, les changements concordent avec des relations bien établies entre la température et des processus physiques et biologiques. Les changements observés indiquent que ces systèmes sont sensibles à des changements du climat beaucoup plus faibles que ceux qu'on projette pour le siècle à venir.

On accorde aussi une confiance élevée au fait que la diversité des écosystèmes continuera d'être affectée par le changement climatique et l'élévation du niveau des mers, le tout s'accompagnant d'une augmentation du risque d'extinction pour certaines espèces déjà classées « gravement menacées d'extinction » et d'un accroissement de la rareté d'espèces « en voie de disparition » ou « vulnérables » au XXIe siècle. De récentes études par modélisation continuent à montrer un risque de perturbation significative des écosystèmes due au changement climatique (confiance élevée). Les eaux intérieures, en tant que classe d'écosystèmes, sont particulièrement vulnérables au changement climatique. En ce qui les concerne, les impacts auxquels on accorde une confiance élevée ou très élevée incluent la réduction et la disparition de la glace de lac et de cours d'eau, la perte d'habitat pour les poissons d'eaux froides et des augmentations des extinctions et des invasions d'espèces exotiques. Ces impacts prennent une importance particulière pour le Canada, en raison de son grand nombre d'écosystèmes d'eaux douces intérieures. Les autres écosystèmes naturels en péril sont les récifs coralliens, les mangroves et autres milieux humides côtiers; les écosystèmes alpins qui sont limités aux 200 ou 300 mètres supérieurs des régions montagneuses; les milieux humides de prairies; les prairies indigènes reliques; les écosystèmes situés sur du pergélisol et les écosystèmes des lisières des glaces qui assurent l'habitat des ours blancs et des pingouins. Le Canada abrite nombre de ces écosystèmes en péril, qui y occupent de vastes superficies.

La région de l'Arctique est extrêmement vulnérable au changement climatique, et on prévoit que d'importantes conséquences physiques et écologiques y surviendront rapidement, puisque le réchauffement aux latitudes élevées de l'hémisphère Nord devrait être supérieur à la moyenne planétaire. On verra une augmentation de la fonte des glaciers de l'Arctique, des pertes substantielles de glace de mer, des modifications des compositions taxonomiques sur les terres comme en mer, des décalages vers le pôle des assemblages d'espèces, et de graves perturbations des collectivités humaines aux modes de vie traditionnels.

3.2 Impacts sur les systèmes essentiels pour la vie humaine

Le TRE du GIEC présente des indications des impacts du changement climatique sur de nombreux systèmes humains. Ces indications ne sont cependant pas toutes également pertinentes dans le contexte de l'article 64 de la LCPE (1999). Pour les fins de la présente discussion, les impacts du changement climatique qui semblent le plus applicables à notre situation sont :

  1. les impacts sur les ressources en eau;
  2. les impacts sur l'agriculture;
  3. les impacts liés aux changements des phénomènes extrêmes;
  4. les impacts liés à l'élévation du niveau marin;
  5. les impacts liés à des changements climatiques et écologiques soudains.

Parmi les impacts directs du changement climatique sur les ressources en eau et l'agriculture figurent les changements des régimes de précipitation, du moment de survenue de la fonte des neiges, du recul des glaciers, de l'évaporation de l'humidité du sol et des eaux de surface, et des rendements des cultures. En ce qui concerne les besoins des humains et des autres organismes vivants, ce n'est pas seulement la disponibilité de la nourriture et de l'eau qui constitue un problème, mais plutôt l'accès à ces ressources. De nombreux facteurs socio-économiques et naturels influeront certes sur l'accès à des approvisionnements suffisants en nourriture et en eau propre, et la prise en compte de ces facteurs dépasse la portée de la présente évaluation. Nous allons donc ici nous concentrer sur les indications disponibles des impacts du changement climatique sur la production et la disponibilité de la nourriture et sur la disponibilité de l'eau.

Les changements des phénomènes extrêmes et l'élévation du niveau de la mer sont sans doute les conséquences du changement climatique les plus significatives pour l'homme à court terme. La preuve de la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes aux extrêmes climatiques est donnée par les dommages, les souffrances et les décès causés par des phénomènes tels que les sécheresses, les inondations, les vagues de chaleur, les avalanches et les tempêtes, ouragans et cyclones. De plus, ces phénomènes ont souvent un impact disproportionné sur les populations les plus pauvres. La vulnérabilité des établissements humains situés le long de côtes basses aux effets combinés de l'élévation du niveau marin et des ondes de tempête fait que ces établissements, de même que les ressources côtières qui assurent leur survie, sont à la merci des inondations, des dommages dus aux vagues et de l'ennoiement permanent.

À long terme, le risque que des changements de grande échelle, possiblement soudains et potentiellement irréversibles (aux échelles de temps humaines) affectent des éléments critiques du système climatique de la Terre est d'une importance cruciale pour la sûreté et la sécurité de la vie sur la planète. Il pourrait s'agir entre autres d'un ralentissement significatif de la circulation thermohaline, qui influerait sur la biochimie de l'océan et sur les climats de la région de l'Atlantique Nord, d'importantes réductions des inlandsis du Groenland et de l'Antarctique de l'Ouest, qui feraient que l'élévation du niveau planétaire des mers se mesurerait non plus en centimètres mais en mètres, et une accélération du réchauffement planétaire résultant de changements du cycle planétaire du carbone accompagnés de fortes rétroactions positives sur le système climatique (p. ex. libération du carbone stocké dans le pergélisol de l'Arctique; libération des hydrates de méthane des sédiments océaniques). Si des changements de ce type se produisaient, leurs impacts seraient généralisés et de longue durée. S'ils avaient une vitesse et une ampleur suffisantes, la capacité des systèmes humains et naturels à s'y adapter pourrait être dépassée, ce qui aurait des conséquences majeures.

On trouvera ci-dessous une liste des passages du TRE du GIEC les plus pertinents à la question des impacts sur les systèmes essentiels à la vie humaine. On trouvera, aux passages indiqués du Résumé technique, la référence aux sections du rapport principal du GT II. Le tableau ci-dessous donne une description sommaire des impacts du changement climatique sur les systèmes naturels, et on trouvera un complément d'indications à l'appui aux tableaux 3a et b de l'Annexe B.

RapportRéf.Titre de la section
GT II - Résumé à l'intention des décideurs2.4Beaucoup de systèmes humains sont sensibles à l'évolution du climat, et certains sont particulièrement vulnérables.
2.5L'évolution projetés des phénomènes climatiques externes pourrait avoir de sérieuses conséquences
2.6Les effets éventuels à grande échelle, qui peuvent se révéler irréversibles, exposent à des risques qui n'ont pas encore été quantifiés de manière fiable.
3.1(Effets sur/Vulnérabilité de) Hydrologie et ressources en eau
3.2(Effets sur/Vulnérabilité de) Agriculture et sécurité alimentaire
3.4(Effets sur/Vulnérabilité de) Écosystèmes littoraux et marins
3.6(Effets sur/Vulnérabilité de) Établissements humains, énergie et industrie
4Les variations de la vulnérabilité d'une région à l'autre
GT II - Résumé technique4.1Ressources en eau
4.2Agriculture et sécurité alimentaire
4.4Zone côtières et écosystèmes marins
4.5Établissements humains, énergie et industrie
5Analyses régionales
5.6Amérique du Nord
5.7Régions polaires
7.2Sujets de préoccupation
7.2.3Distribution des effets
7.2.4Phénomènes météorologiques extrêmes
7.2.5Bouleversements à grande échelle

Une importante fraction de la population mondiale vit présentement dans des conditions de pénurie d'eau. Et la demande en eau connaît une hausse générale due à la croissance démographique et économique. Le changement climatique exacerberait les problèmes de rareté et de détérioration de la qualité de l'eau dans de nombreuses régions du monde où cette ressource est déjà peu abondante. Environ 1,7 milliard de personnes, soit un tiers de la population mondiale, vit actuellement dans des pays souffrant d'un manque d'eau; et on projette que ce nombre devrait être porté à environ 5 milliards d'ici 2025, selon le taux de croissance de la population. Il est en outre projeté que les débits et la recharge des eaux souterraines seront réduits dans de nombreuses régions (degré de confiance moyen). Les glaciers ont déjà commencé à reculer en Amérique du Nord, ce qui affectera les ressources en eau en modifiant (probablement à la baisse) l'apport d'eau assuré par la fonte des glaciers en été.

La dégradation des sols et des ressources en eau est un des principaux défis que devra relever l'agriculture mondiale. Il a été établi avec un degré de confiance élevé que ce processus sera probablement intensifié par des changements nocifs des températures et des précipitations. Il a aussi été établi avec un degré de confiance élevé que certaines cultures tireraient profit d'un réchauffement et d'une augmentation du CO2 modérés, mais que les effets de ce changement varieraient d'une culture et d'une région à l'autre. Il y aura des baisses dues à la sécheresse dans certaines régions, dont certaines parties des Prairies canadiennes (degré de confiance moyen). Le changement climatique global va probablement faire basculer la production agricole en faveur des régions mieux nanties et mieux nourries - qui vont soit en tirer profit, dans le cas d'un réchauffement modéré, soit subir des pertes moins graves - et aux dépens des régions moins bien nanties et moins bien nourries. On estime que, d'ici les années 2080, le nombre de personnes risquant de souffrir de la faim du fait du changement climatique aura augmenté d'environ 80 millions.

La fréquence et l'intensité de nombreux phénomènes climatiques extrêmes augmentent même avec une petite élévation de la température, et deviendront encore plus importantes pour des températures plus élevées (degré de confiance élevé). Ces augmentations des phénomènes extrêmes peuvent entraîner le dépassement de seuils critiques (naturels ou de conception), au-delà desquels l'ampleur des impacts augmente rapidement (degré de confiance élevé). L'intensité et la fréquence des épisodes de précipitations extrêmes vont très probablement augmenter dans nombre de régions, et on prévoit que leur période de récurrence va raccourcir. Il s'ensuivrait une augmentation de la fréquence des inondations et des glissements de terrain, avec leurs cortèges de décès et autres impacts sur la santé, de dommages aux biens et de pertes d'infrastructures et d'établissements.

Il est projeté que le niveau marin planétaire montera d'entre 10 et 90 cm d'ici la fin du siècle. Les populations des zones côtières seront généralement affectées par cette élévation. Des écosystèmes côtiers très diversifiés et productifs, des établissements côtiers et des États insulaires resteront exposés à des pressions dont on prévoit que les impacts seront largement négatifs, voire désastreux dans certains cas. L'élévation projetée du niveau des mers fera augmenter le nombre annuel moyen de personnes inondées par les ondes de tempête (degré de confiance élevé). Des dizaines de millions de gens vivant dans des deltas, sur des côtes basses et dans de petites îles risquent de devoir être déplacés.

Le forçage des gaz à effet de serre qui se produira au cours du XXIe siècle pourrait déclencher des changements de grande échelle, de fort impact, non linéaires et potentiellement soudains des systèmes physiques et biologiques de la Terre, qui pourraient avoir des conséquences graves à l'échelle régionale ou planétaire. Bien que l'on comprenne encore mal les probabilités de survenue de tels événements, ils ne sauraient être laissés de côté, étant donné la gravité de leurs éventuelles conséquences. Certains de ces changements ont une faible probabilité de survenir au cours de notre siècle; cependant, le forçage des gaz à effet de serre qui s'exerce à notre époque pourrait mettre en marche des changements qui entraîneraient ce genre de transitions dans les siècles à venir, et dont certains pourraient être irréversibles pendant des siècles, voire des millénaires. Parmi les événements de ce type qui pourraient être déclenchés figurent un arrêt total ou partiel de la formation d'eau profonde dans l'Atlantique Nord et dans l'océan Antarctique, la désintégration des inlandsis de l'Antarctique de l'Ouest et du Groenland, ainsi que des perturbations majeures de la dynamique du carbone régulée par la biosphère.

3.3 Impacts sur la vie humaine

Le tableau ci-dessous donne la liste des passages du TRE du GIEC les plus pertinents à la question des conséquence du changement climatique pour la vie humaine. On trouvera, aux passages indiqués du Résumé technique, la référence aux sections du rapport principal du GT II. Le tableau ci-dessous donne une description sommaire des impacts du changement climatique sur la vie et la santé humaines, et on trouvera un complément d'indications à l'appui au tableau 4 de l'Annexe B du présent rapport.

RapportRéf.Titre de la section
GT II - Résumé à l'intention des décideurs2.4Beaucoup de systèmes humains sont sensibles à l'évolution du climat, et certains sont particulièrement vulnérables
2.5L'évolution projetée des phénomènes climatiques extrêmes pourrait avoir de sérieuses conséquences
3.5(Effets sur/Vulnérabilité de) Santé humaine
4Les variations de la vulnérabilité d'une région à l'autre
GT II - Résumé technique4.5Établissements humains, énergie et industrie
4.7Santé humaine
5.6Amérique du Nord
5.7Régions polaires

Si les vagues de chaleur augmentent de fréquence et d'intensité, comme il est très probable qu'elles le fassent, il s'ensuivra une augmentation du risque de décès et de maladies graves, surtout chez les gens âgés et les populations urbaines pauvres (degré de confiance élevé). C'est dans les villes des latitudes moyennes à élevées (régions tempérées) que l'on prévoit les plus fortes augmentations du stress thermique, et en particulier chez les populations aux ressources limitées. Les effets de l'accroissement des vagues de chaleur seraient souvent exacerbés par une hausse du taux d'humidité et de la pollution de l'air urbain. On accorde une confiance moyenne à élevée à l'expansion des régions où pourraient être transmis le paludisme et la dengue d'ici 2050 à 2100. On projette une augmentation (degré de confiance moyen) du nombre de décès, de blessures et d'infections associé aux phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations et les tempêtes.

Pour le Canada, l'augmentation projetée de la fréquence et de l'intensité des vagues de chaleur peut entraîner une augmentation des maladies et des décès, surtout chez les enfants, les vieillards et les gens fragiles, et en particulier dans les grandes agglomérations. L'acclimatation pourrait être plus lente que le changement des températures. Les maladies à transmission vectorielle, dont le paludisme et la dengue, pourraient connaître une expansion de leur aire de distribution aux États-Unis et apparaître au Canada.

3.4 Autres indications des conséquences du changement climatique

Les impacts décrits plus haut, et d'autres, étaient tous couverts par le GT II du GIEC dans sa synthèse des conséquences en cinq sujets de préoccupation planétaires6. La réalisation de cette synthèse a été motivée par le besoin de fournir aux décideurs des avis sur ce qui constituerait une « perturbation anthropique dangereuse du système climatique » dans le contexte de l'article 2 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (dont le Canada est signataire). Les cinq sujets de préoccupation sont les suivants :

  1. risques pour les systèmes uniques et menacés;
  2. risques liés aux phénomènes météorologiques extrêmes;
  3. distribution des effets (entre les populations, les régions et les secteurs);
  4. effets généraux (dans le monde);
  5. risques des bouleversements à grande échelle.

Les conclusions du Résumé sur les impacts du changement climatique pour ces cinq sujets de préoccupation étaient présentées à l'encadré 3-2 du Rapport de synthèse du GIEC et à la figure SPM-2 du Résumé à l'intention des décideurs du GT II. Elles sont reproduites ici au tableau 5 et à la figure 1 de l'Annexe B.

Les indications recueillies sur les impacts du changement climatique pour ces cinq sujets de préoccupation appuyaient la conclusion suivante7 :

« Avec une hausse réduite de la température moyenne mondiale (0-2 °C)*, certains des sujets montrent un potentiel d'effet néfaste tandis que d'autres indiquent peu de répercussions négatives ou de risque. Lorsque les hausses de température sont plus élevées, tout indique un potentiel d'effet néfaste, avec une augmentation du caractère négatif à mesure que les températures s'élèvent. On obtient un degré de confiance élevé pour la relation générale entre les incidences et les hausses de température, mais la confiance est habituellement basse lorsqu'on essaie d'estimer les seuils de changement auxquels différentes catégories de répercussions pourraient se produire. »


* La valeur 0-2°C est l'extrémité basse des changements projetés de la température sur le prochain siècle. [Résumé technique du GT I - section F : Les projections pour l'évolution future du climat de la Terre]

 
Table des Matières
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