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Éthylène glycol (contenu final)

Annexe A : Liste des tableaux (1 à 13)

Tableau 1 : Propriétés chimiques et physiques de l'éthylène glycol
PropriétéParamètreRéférenceParamètres d'entrée du modèle de la fugacité (Mackay et al., 1995)
Formule moléculaireC2H6O2  
Masse moléculaire (g/mole)62,07 62,07
Numéro du registre CAS107-21-1  
Synonymes courantséthylène glycol, glycol, monoéthylène glycol, 1,2-dihydroxyéthane, éthane-1,2-diol  
État physique (25 °C)liquide incolore  
Point de fusion (°C)-13 à -11,5Budavari et al., 1989;
Howard, 1990
Weast, 1982-1983;
IPCS, 1993;
HSDB, 1999
-13
Point d'ébullition (°C)197,6Budavari et al., 1989;
Howard, 1990;
IPCS, 1993;
HSDB, 1999
 
Masse volumique (g/mL) à 20 °C1,1135
1,1
1,1088
1,1130
Budavari et al., 1989
IPCS, 1993
HSDB, 1999
Verschueren, 1983
 
Pression de vapeur (Pa)6,7 (20 °C)
7 (20 °C)
12,27 (5 °C)
11,7 (25 °C)
Verschueren, 1983;
IPCS, 1993;
Howard, 1990;
HSDB, 1999
12
Constante de la loi de Henry (Pa·m3 /mole)6.08 × 10-3
5.81 × 10-6 (calculée)
2.37 × 10-5 (calculée)
6.0 × 10-3 (expérimentale)
Howard, 1990;
Hine et Mookerjee, 1975;
Hine et Mookerjee, 1975;
Hine et Mookerjee, 1975
7,5 × 10 -3 (calculée à partir d'une solubilité dans l'eau supposée de 1,0 × 10 5 )
Log Koe-1,36
-1,93
-2,02
Howard, 1990
Verschueren, 1983
Iwase et al., 1985
-1,36
Solubilité dans l'eaumiscibleBudavari et al., 1989;
IPCS, 1993
1,0 × 1011 mg/L
Facteur de conversionmultiplier par 1,11 g/mL pour convertir les µL/L en mg/L  
Demi-vie -- air0,35 - 3,5 jours
0,24 - 2,4 heures
Howard et al., 1991;
Darnall et al., 1976
55 heures
Demi-vie -- eau2 - 12 jours (aérobie)
8 - 48 jours (anaérobie)
Howard et al., 1991;
Howard et al., 1991
55 heures
Demi-vie -- eau souterraine4-24 joursHoward et al., 1991 
Demi-vie -- sol2-12 joursHoward et al., 199155 heures
Demi-vie -- sédiments--170 heures

 

Tableau 2 : Rejets d'éthylène glycol de toutes les sources déclarantes (INRP, 1994 - 2005)
Année de déclarationNombre
d'installations déclarantes
Total des
quantités éliminées
Total des
quantités recyclées
Rejets non traitésTotal des
rejets
d'éthylène glycol
19942372 0738212 9315 825
19952373 5233593 8577 739
19962753 7753533 7657 893
19972893 9979134 5699 479
19982942 8742 7482 9868 608
19993273 1981 6322 2077 037
20003334 3907 2302 57014 190
20013375 5973 3582 34611 301
20023585 9852 2021 5719 759
20033455 2152 9532 33110 500
20043454 5732 7022 3589 633
20053535 2702 6752 17510 119

Notes : Tous les rejets sont en tonnes.
Les « rejets non traités » ne comprennent pas l'injection souterraine.

 

Tableau 3 : Rejets d'éthylène glycol non traités par milieu et de toutes les sources (INRP, 1994-2005)
AnnéeInstallations
déclarantes
MilieuTotal
des rejets
AirEauSolInjection
souterraine
1994178377912 453772 998
1995165533723 2472204 072
1996188504693 1882333 994
1997192378264 1611334 698
1998175256332 6911393 119
1999203284281 8902452 447
2000190317682 1794222 986
2001223247582 0371232 465
2002188312511 2061731 742
20031853524441 5321732 501
20041843435451 4651262 479
20051772975721 301932 263

Tous les rejets sont en tonnes.

 

Tableau 4 : Rejets d'éthylène glycol des aéroports
Année de
déclaration
Rejets non
traités
Rejets
éliminés
Rejets
recyclés
Total
19982 4501 4187094 577
19991 7971 8744664 137
20002 1633 0903465 599
20012 0194 3223476 688
20021 1654 3646546 183
20031 4454 0308446 319
20041 4053 5369885 929
20051 2324 2361 2776 745

Source : INRP, 2005. Tous les rejets sont en tonnes.

 

Tableau 5 : Résumé des statistiques sur les concentrations d'éthylène glycol dans les eaux de ruissellement d'aéroports canadiens au cours de certaines années
Saison de
dégivrage
Nombre
d'échantillons
Résumé des statistiques et centiles de la
distribution des concentrations mesurées
(mg/L)
moyennemédiane75°90°95°99°Maximum
1997-981 6062241038802563 700
1998-991 6762351245651804 700
1997-99 combiné3 2822351042722004 700
2003-041 5082751246824781 860
2004-051 7281941151761362 560
2003-05 combiné3 2362351249782242 560

 

Tableau 6 : Quotients de risque de toxicité directe pour l'exposition d'algues à l'éthylène glycol
Concentration
de l'effluent
(mg/L)
DescripteurVEE dans
les eaux
réceptrices
(mg/L)
QuotientNote de bas de page a
4 700Maximum le plus élevé, saisons 1997-19994700,719
20099° centile, saisons 1997-1999200,031
7295° centile, saisons 1997-199970,012
2 560Maximum le plus élevé, saisons 2003-20052560,391
22499° centile, saisons 2003-2005220,034
7895° centile, saisons 2003-200580,012

Notes de bas de page

Notes de bas de page A6

Le quotient est obtenu en divisant la VEE par la VESEO (654 mg/L).

Retour à la référence de la note de bas de page a

 

Tableau 7 : Quotients de risque de toxicité directe pour l'exposition d'amphibiens à l'éthylèneglycol
Concentration
de l'effluent
(mg/L)
DescripteurVEE dans
les eaux
réceptrices
(mg/L)
QuotientNote de bas de page a
4 700Maximum le plus élevé, saisons 1997-19994700,993
20099° centile, saisons 1997-1999200,042
7295° centile, saisons 1997-199970,015
2 560Maximum le plus élevé, saisons 2003-20052560,541
22499° centile, saisons 2003-2005220,047
7895° centile, saisons 2003-200580,017

Notes de bas de page

Notes de bas de page A7

Le quotient est obtenu en divisant la VEE par la VESEO (473 mg/L).

Retour à la référence de la note de bas de page a

 

Tableau 8 : Quotients de risque de toxicité indirecte pour l'exposition du biote aquatique à l'éthylène glycol
Concentration
de l'effluent (mg/L)
DescripteurVEE dans
les eaux

réceptrices (mg/L)
Déficit en oxygèneNote de bas de page aQuotientNote de bas de page b
4 700Maximum le plus élevé, saisons 1997-199947057,916,1
20099° centile, saisons 1997-1999203,10,86
7295° centile, saisons 1997-199971,30,37
2 560Maximum le plus élevé, saisons 2003-200525632,99,13
22499° centile, saisons 2003-2005223,40,95
7895° centile, saisons 2003-200581,60,44

Notes de bas de page

Notes de bas de page A8

Le déficit en oxygène est calculé en appliquant le modèle d’appauvrissement en oxygène de Streeter et Phelps (1925) pour obtenir le nombre de mg O2/L en deçà du point de saturation de 13,1 mg O2/L résultant de la VEE supposée dans les eaux réceptrices.

Retour à la référence de la note de bas de page a

Notes de bas de page B8

Le quotient représente le rapport entre le déficit en oxygène calculé et le déficit minimum en oxygène de 3,6 mg/L nécessaire pour respecter la recommandation du CCME pour les eaux douces de 9,5 mg/L, à une température de 4 °C.

Retour à la référence de la note de bas de page b

 

Tableau 9 : Limites supérieures des estimations de l'absorption quotidienne d'éthylène glycol par la population générale du Canada (μg/kg p.c. par jour)
Voie
d'exposition
0 - 6 moisNote de bas de page a0.5 - 4
ansNote de bas de page b
5 - 11
ansNote de bas de page c
12 - 19
ansNote de bas de page d
20 - 59
ansNote de bas de page e
60 +
ansNote de bas de page f
nourri
au lait
maternisé
non nourri
au lait
maternisé
Air ambiantNote de bas de page g2,62,65,64,42,52,11,9
Air intérieurNote de bas de page h54,654,6117,191,351,944,638,8
Aliments et boissonsNote de bas de page i2,42,434,441,131,916,812,2
Eau de consommationNote de bas de page j-------
SolNote de bas de page k-------
Absorption totale6060157137866453

Notes de bas de page

Notes de bas de page A9

Présumé peser 7,5 kg, inhaler 2,1 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page a

Notes de bas de page B9

Présumé peser 15,5 kg, inhaler 9,3 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page b

Notes de bas de page C9

Présumé peser 31,0 kg, inhaler 14,5 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page c

Notes de bas de page D9

Présumé peser 59,4 kg, inhaler 15,8 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page d

Notes de bas de page E9

Présumé peser 70,9 kg, inhaler 16,2 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page e

Notes de bas de page F9

Présumé peser 72,0 kg, inhaler 14,3 m3 d'air par jour (DHM, 1998) et consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998).

Retour à la référence de la note de bas de page f

Notes de bas de page G9

Le ministère de l'Environnement de l'Ontario (antérieurement le ministère de l'Environnement et de l'Énergie de l'Ontario) a mesuré les concentrations d' éthylène glycol en 12 lieux publics de la ville de Windsor (Ontario) en 1992 (MEEO, 1994b). La concentration maximale (75 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition à partir de l'air ambiant. Il est présumé que les Canadiens passent trois heures par jour à l'extérieur (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page g

Notes de bas de page H9

Zhu et al. (2004) ont mesuré les concentrations d'éthylène glycol dans neuf logements (deux appartements et sept maisons individuelles), un garage en annexe, un bureau et deux laboratoires. La concentration maximale notée dans un logement (223 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition. Il est présumé que les Canadiens passent 21 heures par jour à l'intérieur (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page h

Notes de bas de page I9

Voir le Rapport sur l'état de la science pour l'éthylène glycol (Environnement Canada et Santé Canada, 2000) pour plus de détails sur les concentrations d'éthylène glycol dans les aliments et les boissons.

Retour à la référence de la note de bas de page i

Notes de bas de page J9

Les concentrations d'éthylène glycol dans l'eau de consommation au Canada, ou ailleurs, n'ont pas été relevées.

Retour à la référence de la note de bas de page j

Notes de bas de page K9

Les concentrations de fond d'éthylène glycol dans les sols au Canada, ou ailleurs, n'ont pas été relevées.

Retour à la référence de la note de bas de page k

 

Tableau 10 : Limites supérieures des estimations de l'absorption quotidienne d'éthylène glycol par une population fortement exposée à proximité immédiate d'une source ponctuelle industrielle (µg/kg·mc par jour)
Voie
d'exposition
0 - 6 moisNote de bas de page a0.5 - 4
ansNote de bas de page b
5 - 11
ansNote de bas de page c
12 - 19
ansNote de bas de page d
20 - 59
ansNote de bas de page e
60 +
ansNote de bas de page f
nourri
au lait
maternisé
non nourri
au lait
maternisé
Air ambiantNote de bas de page g5,395,3911,559,015,124,403,82
Air intérieurNote de bas de page h54,654,6117,191,351,944,638,8
Aliments et boissonssNote de bas de page i2,42,434,441,131,916,812,2
SolNote de bas de page j1717289222
Absorption totale7979191150916857

Notes de bas de page

Notes de bas de page A10

Présumé peser 7,5 kg, inhaler 2,1 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page a

Notes de bas de page B10

Présumé peser 15,5 kg, inhaler 9,3 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 100 mg de sol par jour (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page b

Notes de bas de page C10

Présumé peser 31,0 kg, inhaler 14,5 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 65 mg de sol par jour (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page c

Notes de bas de page D10

Présumé peser 59,4 kg, inhaler 15,8 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page d

Notes de bas de page E10

Présumé peser 70,9 kg, inhaler 16,2 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page e

Notes de bas de page F10

Présumé peser 72,0 kg, inhaler 14,3 m3 d'air par jour, consommer les aliments aux taux quotidiens moyens mentionnés dans DHM (1998) et ingérer 30 mg de sol par jour. (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page f

Notes de bas de page G10

Fondé sur la concentration moyenne maximale sur 24 heures (154 µg/m3 ) dans l'air ambiant prévue dans un logement situé à l'extérieur des limites du terrain d'une installation de fabrication d'éthylène glycol de Red Deer (Alberta), Canada (Sciences International, 2003). Il est présumé que les Canadiens passent trois heures par jour à l'extérieur (DHM, 1998). Ces valeurs sont sans doute sous-estimées car elles ne tiennent pas compte des concentrations plus élevées d'éthylène glycol que l'on devrait noter dans l'air intérieur de logements situés à proximité d'une source ponctuelle industrielle.

Retour à la référence de la note de bas de page g

Notes de bas de page H10

Zhu et al. (2004) ont mesuré les concentrations d'éthylène glycol dans neuf logements (deux appartements et sept maisons individuelles), un garage en annexe, un bureau et deux laboratoires. La concentration maximale notée dans un logement (223 µg/m3 ) a été utilisée pour calculer la limite supérieure de l'estimation de l'exposition. Il est présumé que les Canadiens passent 21 heures par jour à l'intérieur (DHM, 1998).

Retour à la référence de la note de bas de page h

Notes de bas de page I10

Voir le Rapport sur l'état de la science pour l'éthylène glycol de 2000 pour plus de détails sur les concentrations d'éthylène glycol dans les aliments et les boissons.

Retour à la référence de la note de bas de page i

Notes de bas de page J10

Fondé sur la concentration maximale dans le sol signalée (4 290 mg/kg) à proximité d'une source ponctuelle de rejets industriels (AEP, 1996).

Retour à la référence de la note de bas de page j

 

Tableau 11 : Limites supérieures des estimations de l'exposition à l'éthylène glycol à partir de produits de consommation
Type de produits de consommationHypothèseConcentration et absorption estimées
Peinture murale au latex

Inhalation (peintre amateur)

  • Utilisation du modèle Wall Paint Exposure Assessment (WPEM), version 3.2, 2001 (USEPA, 2001) et de ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un peintre amateur adulte (RESDIY) se trouvant dans la pièce peinte.
  • Un adulte peint une chambre en appliquant deux couches de peinture en une journée.
  • L'éthylène glycol est la substance chimique d’intérêt.
  • Le pourcentage d’éthylène glycol dans la peinture varie de 1,9 % (moyenne) à 5 % (ACIPR, 2008).
  • Ajustement de la masse chimique de la peinture en utilisant un taux de récupération de 9 % (Chang et al., 1997) et la constante du taux de décomposition des émissions (k1) à 3,0 (US EPA, 2001).

Le pire scénario possible serait qu'un adulte peigne une chambre avec une couche d'apprêt et une couche de peinture d'une concentration maximale d'éthylène glycol de 5 % à la fois dans l'apprêt et dans la peinture (NLM, 2007; ICI, 2007) en une journée – 7,74 mg/m3.

Les concentrations seraient plus élevées pour les peintures contenant plus de 5 % d'éthylène glycol (0,4 % des peintures vendues au Canada).

concentration maximale sur 8 heures =
2,5 mg/m3 (1,9 % d'EG)
4 mg/m3 (3 % d'EG)
6,7 mg/m3 (5 % d'EG)

concentration maximale instantanée =
3,6 mg/m3 (1,9 % d'EG)
5,7 mg/m3 (3 % d'EG)
9,6 mg/m3 (5 % d'EG)

Peinture murale au latex

Inhalation (occupant adulte ou enfant)

  • Utilisation du modèle Wall Paint Exposure Assessment (WPEM), version 3.2, 2001 (USEPA, 2001) et de ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un enfant résidant dans la maison peinte (RESCHILD) et se trouvant dans l’édifice mais non dans la pièce peinte.
  • Une chambre est peinte avec deux couches de peinture.
  • L'éthylène glycol est la substance chimique d’intérêt.
  • Ajustement de la masse chimique de la peinture en utilisant un taux de récupération de 9 % (Chang et al., 1997) et la constante du taux de décomposition des émissions (k1) à 3,0 (USEPA, 2001).
  • Le pourcentage moyen d’éthylène glycol dans la peinture varie de 1,9 % (moyenne) à 5 % (ACIPR, 2008).

Le pire scénario possible serait qu'un occupant enfant soit présent au moment où une chambre est peinte avec une couche d'apprêt et une couche de peinture d'une concentration maximale d'éthylène glycol de 5 % à la fois dans l'apprêt et dans la peinture (NLM, 2007; ICI, 2007) en une journée – 3,20 mg/m3.

Les concentrations seraient plus élevées pour les peintures contenant plus de 5 % d'éthylène glycol (0,4 % des peintures vendues au Canada).

concentration maximale sur 8 heures =
0,7 mg/m3 (1,9 % d'EG)
1,1 mg/m3 (3 % d'EG)
1,8 mg/m3 (5 % d'EG)

concentration maximale instantanée =
1,7 mg/m3 (1,9 % d'EG)
2,7 mg/m3 (3 % d'EG)
4,6 mg/m3 (5 % d'EG)

Peinture murale au latex

Cutanée (peintre amateur)

  • Peinture d'une masse volumique de 1,24 g/cm3, surface exposée de 220 cm2 (10 % de la surface de la figure, des mains et des avant-bras), pellicule de peinture de 0,0098 cm d'épaisseur (USEPA, 1986)
  • Le pourcentage maximum d'éthylène glycol dans l'apprêt et la peinture est de 5,0 % (NLM, 2007; ICI, 2007).
  • Absorption de 100 % au travers de la peau.
  • Masse corporelle de l'adulte de 70,9 kg (DHM, 1998).

Absorption = [(% dans le produit)(surface)(masse volumique du produit)(épaisseur de la pellicule) / (masse corporelle)

Absorption = [(0,05)(220 cm2)(1,24 g/cm3)(0,0098 cm) / 70,9 kg

= 0,001885 g/kg-mc par jour Ou 1,89 mg/kg-mc par jour

absorption = 1,9 mg/kg-mc par jour
Poli et cire à plancher

Inhalation (occupant adulte ou enfant)

  • Modèle ConsExpo, version 4.1 (RIVM, 2006) et ses valeurs par défaut (sauf indication contraire) pour un adulte appliquant un poli à plancher dans une salle de séjour (22 m2) à l’aide d’un chiffon et polissage manuel. Deux fois par an. Produit non dilué. La personne quitte les lieux après l’application.
  • Pourcentage maximum d’éthylène glycol dans le poli à plancher de 3,5 selon la valeur signalée dans le Rapport sur l’état de la science (2000). Note : L’ACPCS (2007) indique une plage type de 1-3 %.
concentration moyenne par événement = 2,1 mg/m3
Cire et pâte pour automobileNote de bas de page a

Cutanée (applicateur)

  • Concentration maximale de 3,0 %, surface exposée de 400 cm2 (paumes et doigts d’un adulte moyen), masse volumique du produit de 1,022 g/cm3, épaisseur de la pellicule de 0,00325 cm (USEPA, 1986).
  • Masse corporelle de l’adulte de 70,9 kg (DHM, 1998).

Absorption = [(% dans le produit)(surface)(masse volumique du produit)(épaisseur de la pellicule)] / (masse corporelle)

Absorption = [(0,030)(400 cm2)(1,022 g/cm3)(0,00325 cm)] / 70,9 kg

= 0,000562 g/kg-mc par jour Ou 0,56 mg/kg-mc par jour

absorption = 0,56 mg/kg-mc par jour

Notes de bas de page

Notes de bas de page A11

Il est présumé que cette activité s'effectue à l'extérieur et que l'exposition à l'éthylène glycol par inhalation serait donc négligeable (USEPA, 1986).

Retour à la référence de la note de bas de page a

 

Tableau 12 : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : Gaunt et al. (1974)Note de bas de page a
CritèreDR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité de
l'ajustement P
Lésions des tubules rénaux39,318,60,87
Modifications dégénératives chez certains néphrons83,845.10,86
Modifications dégénératives chez certains néphrons et cristaux d'oxalate occasionnels217,675,40,75
Modifications dégénératives chez plusieurs néphrons et cristaux d'oxalate fréquents553,9180,11,00
Modifications dégénératives des néphrons et cristaux d'oxalate173,467,30,90
Lésions tubulaires généralisées et gros cristaux456,5158,11,00

 

Tableau 12 (suite) : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : Depass et al. (1986)
CritèreDR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité de
l'ajustement P
Dilatation tubulaire726,5476,10,70
Hydronéphrose367,0230,00,11
Néphrose par l'oxalate313,2272,50,41
Cristallurie par oxalate de calcium704,0521,60,93

 

Tableau 12 (suite) : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : Neeper-Bradley et al. (1995)
CritèreDR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité de
l'ajustement P
14e côte supplémentaire par portée141,323,10,91
14e côte supplémentaire par fœtus103,687,90,01

 

Tableau 12 (suite) : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : Cruzan et al. (2004)
CritèreDR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité de
l'ajustement P
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 1 vs sévérité 0160,771,50,92
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 2 vs sévérité < = 1194,773,00,98
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 3 vs sévérité < = 2158,252,90,68
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 4 vs sévérité < = 3326,495,10,98
Rats Wistar, sévérité de la néphropathie à cristaux 5 vs sévérité < = 4398,5106,60,96
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 1 vs sévérité 0348,0164,30,82
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 2 vs sévérité < = 1367,1214,80,46
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 3 vs sévérité < = 2437,8226,70,79
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 4 vs sévérité < = 3704,3241,60,99
Rats F-344, sévérité de la néphropathie à cristaux > = 5 vs sévérité < = 4704,3241,60,99

 

Tableau 12 (suite) : Doses repères (DR) des principales études de la toxicité : ACC (2005)
CritèreDR05
mg/kg/jour
DRL05
mg/kg/jour
Validité de
l'ajustement P
Incidence de néphropathies dues à la substance120,182,00,49
Sévérité des néphropathies dues à la substance165,4151,10,38
Incidence de cristaux biréfringents142,593,60,70
Sévérité de cristaux biréfringents172,7156,20,25

Notes de bas de page

Notes de bas de page A12

Ces données ont été obtenues en 1999 à l'aide d'un modèle à degrés multiples à terme de seuil (d 0 ), ce qui était alors la pratique courante. La pratique actuelle consiste à omettre le terme de seuil car cela permet d'obtenir des DR plus prudentes.

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Tableau 13 : Effets sur les mères et le développement chez des souris CD-1 exposées par le nez seulement à de l'éthylène glycol pendant les jours de gestation 6 à 15 (Tyl et al., 1995)
Concentration cible
(mg/m3)
Concentration moyenne mesurée
(mg/m3)
Effets observés chez les mèresEffets observés sur le développement
00aucunaucun
500360aucun effet significatifaucun effet significatif
1 000779augmentation de la masse absolue des reinsaucun effet significatif
2 5002 505augmentation de la masse absolue et relative des reins (~7 %; p < 0,05)réduction de la masse fœtale par portée, incidence accrue de variations squelettiques et de côtes fusionnées
 
Table des Matières
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