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ARCHIVÉE - Rapport d'évaluation écologique préalable sur le 4,6-dinitro-o-crésol (DNOC)

Effets non biotiques

Appauvrissement de la couche d'ozone stratosphérique

Le potentiel de destruction de l'ozone (PDO) d'une substance est le rapport entre le changement calculé dans la colonne d'ozone pour chaque unité de masse d'un gaz rejeté dans l'atmosphère et l'appauvrissement calculé pour une masse égale du gaz de référence CFC-11 (le chlorofluorocarbure-11), une substance destructrice de l'ozone dont le PDO est de 1. La formule utilisée pour calculer le PDO s'applique seulement aux substances contenant des atomes de chlore ou de brome. Comme le DNOC ne contient pas d'atomes de ce genre, son PDO est de zéro, et on conclut qu'il ne contribue pas à l'appauvrissement de la couche d'ozone.

Formation d'ozone troposphérique

Pour calculer la formation d'ozone troposphérique, un indice du potentiel de formation photochimique d'ozone (PFPO) est utilisé (Environnement Canada, 1996). Le PFPO est une mesure de l'efficacité relative de la formation d'ozone par une unité de masse de substance organique comparativement à celle d'une masse équivalente d'éthène. Par définition, le PFPO de l'éthène est de 100.

La formation épisodique d'ozone peut être calculée au moyen d'une échelle de réactivité fondée sur la constante de vitesse de la réaction entre le radical hydroxyle et l'hydrocarbure ainsi que du poids moléculaire de la substance étudiée comparativement à l'éthène :

PFPO = (ks/Ms) (Méthène/kéthène) × 100

où:

ks = constante de vitesse de la réaction à 298 K entre le radical hydroxyle et la substance (3,0 × 10−11 cm3/mole par seconde)
kéthène = constante de vitesse de la réaction à 298 K entre le radical hydroxyle et l'éthène (8,5 × 10−12 cm3/mole par seconde)
Ms = masse moléculaire de la substance (198,13 g/mole pour le DNOC)
Méthène = masse moléculaire de l'éthène (28 g/mole).

Le PFPO du DNOC est de 50.

Même s'il est reconnu que le DNOC peut contribuer à la formation d'ozone troposphérique, sa contribution dépend de sa concentration et de sa réactivité comparativement à celles d'autres composés organiques volatils (COV) dans une région. Néanmoins, le DNOC est un COV réactif. Les COV « participant à des réactions photochimiques atmosphériques » ont été ajoutés en tant que catégorie à l'annexe 1 de la LCPE (1999) (Liste des substances toxiques) en juillet 2003 et sont assujettis à diverses activités de gestion des risques portant sur l'ensemble de ces substances plutôt que sur chacune d'elles. Puisque ces COV figurent déjà dans l'annexe 1, la capacité d'une substance existante donnée de participer à des réactions photochimiques ne permet pas de conclure qu'elle est toxique au sens de l'article 64 de la LCPE (1999).

Il faut aussi noter que les rejets de DNOC ne résultant pas de son utilisation comme pesticide se font probablement en milieu aquatique et qu'une faible partie de cette substance passe dans l'atmosphère. La mesure dans laquelle le DNOC peut se former dans l'atmosphère à partir de polluants précurseurs et le mécanisme de cette formation ne sont pas encore bien connus.

Potentiel de réchauffement planétaire

Le potentiel de réchauffement planétaire (PRP) est le rapport entre le réchauffement calculé pour chaque unité de masse d'un gaz rejeté dans l'atmosphère et le réchauffement calculé pour un gaz de référence, le CFC-11. On a calculé que le PRP du DNOC était de 7,2 × 10−12; il est donc peu probable que cette substance contribue pour la peine aux changements climatiques.

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