Cette page Web a été archivée dans le Web

L'information dont il est indiqué qu'elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n'est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n'a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Sauter l'index du livret et aller au contenu de la page

ARCHIVÉE - Rapport d'évaluation écologique préalable sur le 4,6-dinitro-o-crésol (DNOC)

Rejets de DNOC

Une entreprise seulement, située sur la rivière Sainte-Claire, près de Sarnia, en Ontario, a déclaré à l'Inventaire national des rejets de polluants (INRP) des rejets de DNOC (Environnement Canada, 2003b). Bien que cette installation ait déclaré des transferts hors site seulement et que ses rejets dans l'eau, l'air ou le sol aient été nuls, elle a servi à établir un scénario prudent pour calculer la quantité de DNOC pouvant être rejetée dans la rivière Sainte-Claire par une installation de ce genre. Dans un scénario prudent, il est présumé qu'un client reçoit la quantité annuelle totale importée (de 100 à 1 000 tonnes) et que 0,2 % de la quantité annuelle de DNOC importée est rejetée dans la rivière Sainte-Claire, ce qui, d'après un jugement professionnel, tient compte des pertes régulières en cours de traitement et des déchets provenant du nettoyage du matériel dans le cas d'une substance manutentionnée en vrac. Ce scénario représente les rejets dans les déchets solides et les eaux usées. Le pourcentage mentionné permet de calculer un rejet annuel compris entre 200 et 2 000 kg. Il est en outre présumé que le DNOC est utilisé pendant toute l'année et qu'il est continuellement rejeté (24 heures par jour) au cours de l'année (350 jours d'exploitation). Les rejets quotidiens sur une période de 350 jours correspondent à environ 0,57-5,7 kg/jour. Le taux d'élimination des stations d'épuration des eaux usées (SEEU) fut également pris en compte. Le modèle de SEEU (CEMC, 2001) a prédit que 27 % du DNOC serait éliminé et que 73 % pénétrerait dans l'environnement sous la forme de l'effluent final des eaux usées traitées par une SEEU.

Des publications scientifiques ont mentionné qu'il existait dans l'atmosphère deux principales sources de nitrophénols (une catégorie comprenant le DNOC). Ces sources comprennent la formation secondaire de ces substances à la suite de réactions dans la troposphère; elles comprennent aussi les émissions des automobiles. Des chercheurs ont étudié la présence et la formation de DNOC dans l'atmosphère (Nojima et al., 1976; Alber et al., 1989; Richartz et al., 1990). Il a été démontré que la réaction du toluène et du méthyl-2-phénol avec le monoxyde d'azote et les radicaux hydroxyle donnait lieu à la formation de DNOC comme polluant secondaire. Il est difficile de calculer la quantité qui peut résulter du rejet anthropique du composé précurseur. Les émissions directes de DNOC en provenance du tuyau d'échappement des automobiles n'ont probablement que peu d'importance. Dans des conditions expérimentales, on a constaté que les gaz d'échappement d'une automobile contenaient moins de 0,01 ng de DNOC/m3 (Tremp et al., 1993).

Date de modification :