Outils météorologiques : faits intéressants

Alertes

La différence entre un avertissement, une veille, un bulletin spécial et un avis

Lorsque le temps est menaçant, Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), la source qui fait autorité en matière d’alertes météo 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, est à votre service. ECCC émet des alertes spéciales pour informer les personnes se trouvant dans les zones touchées afin qu’elles puissent prendre des mesures pour se protéger et protéger leurs biens.

Le type d'alerte utilisé dépend de la gravité et du moment de l'événement :

  • Les bulletins météorologiques spéciaux sont les alertes les moins urgentes, qui sont publiées pour informer les gens que les conditions sont inhabituelles et pourraient susciter des inquiétudes.
  • Les avis sont émis pour les phénomènes météorologiques spécifiques (comme la poudrerie, le brouillard, la bruine verglaçante et le gel) qui sont moins sévère mais pourraient quand même avoir un impact significatif sur les Canadiens.
  • Les veilles annoncent des conditions météorologiques propices à une tempête ou à du temps violent pouvant compromettre la sécurité de la population.
  • Lorsqu'on connaît avec certitude la trajectoire et la puissance d'un système de tempête, une veille peut se transformer en avertissement, qui est un message urgent indiquant la présence de temps violent ou son imminence. Les avertissements sont habituellement émis entre 6 et 24 heures à l'avance, même si certains phénomènes violents (par exemple les orages et les tornades) peuvent se produire rapidement, avec un avis de moins d'une demi-heure.

Ces alertes sont mises à jour régulièrement afin que le grand public soit au courant de l'évolution de la situation et qu’il puisse prendre les mesures nécessaires.

Pour plus d’information sur les alertes, veuillez consulter : Programme d’alertes météorologiques à la population, Guide des prévisions météorologiques publiques et Critères pour les alertes météorologiques publiques.

La signification des différentes couleurs d’alerte
Couleurs attribuées aux divers types d’alerte
Couleur Signification
 rouge - avertissement Rouge : région où un avertissement météo est en vigueur
 jaune - veille Jaune : région où une veille est en vigueur
 gris foncé - bulletin spécial Gris foncé : région où un bulletin spécial est en vigueur
 gris pâle - aucune alerte Gris très pâle : région où il n’y a pas d’alerte en vigueur
 blanc - aucun service de prévision ou d’alerte Blanc : Aucun service de prévision ou d’alerte
 icone du cyclone - Information sur les cyclones tropicaux Icône de cyclone : Bulletin sur les cyclones tropicaux

Pour plus d’information, veuillez consulter : Comment utiliser les tableaux et les cartes d’alertes météo publiques.

Les différents critères qui déclenchent les alertes et avertissements météo

Critères pour les alertes météo publiques :

Les critères qui déclenchent un avertissement sont différents d’un endroit à l’autre.

Pour plus d’information sur les critères propres à votre région, veuillez consulter : Critère d’alertes météo publiques.

Critères pour les alertes de météo marine :

  • Les avertissements de vent fort sont émis lorsque le vent atteint, ou lorsqu’on prévoit qu’il atteigne, des vitesses de 20 à 33 nœuds, sans compter les rafales.
  • Les avertissements de coups de vent sont émis lorsque le vent atteint, ou lorsqu’on prévoit qu’il atteigne, des vitesses de 34 à 47 nœuds, sans compter les rafales.
  • Les avertissements de vent de tempête sont émis lorsque le vent atteint, ou lorsqu’on prévoit qu’il atteigne, des vitesses de 48 à 63 nœuds, sans compter les rafales.
  • Les avertissements de vent de la force d’un ouragan sont émis lorsque le vent atteint, ou lorsqu’on prévoit qu’il atteigne, des vitesses de 64 nœuds ou plus, sans compter les rafales.
  • Les avertissements d’embruns verglaçants sont émis quand des conditions d’embruns verglaçants moyens ou graves surviennent ou pourraient survenir prochainement. Des embruns verglaçants moyens ou graves occasionnent une accumulation de glace à des taux de 0,7 cm/h ou plus.
  • Les avertissements de tornades sont déclenchés lorsque la formation d’une tornade est démontrée (c.-à-d. observation sûre, radar, etc.), ou qu’une tornade existante se déplace sur la terre ferme vers un secteur maritime proche.
  • Les veilles de tornades sont déclenchées lorsque des orages violents se sont déclarés dans un secteur maritime, et que les conditions sont propices au développement d’une ou plusieurs tornades dans le secteur maritime pour la période mentionnée dans la veille.
  • Les avertissements de bourrasques sont déclenchés lorsque des rafales de vent fortes et subites de 34 nœuds ou plus sont prévues ou observées dans le secteur maritime.
  • Les veilles de bourrasques sont déclenchées lorsqu’il existe une possibilité de rafales de vent fortes et subites de 34 nœuds ou plus dans le secteur maritime.
  • Les avertissements de niveau élevé des eaux sont déclenchés afin d’aviser les navigateurs et les populations côtières des répercussions potentielles que pourraient avoir les niveaux d’eau anormalement élevés ou les vagues le long des côtes ou des rives.
  • Les veilles de trombes marines sont déclenchées lorsque les conditions de création de trombes marines d’air froid sont prévues dans un secteur maritime pour la période mentionnée dans la veille.
  • Les avertissements maritimes spéciaux peuvent être émis pour tout autre phénomène climatique représentant un danger potentiel pour les opérations maritimes locales. Par exemple, un prévisionniste maritime peut décider de déclencher un avertissement maritime spécial lorsque des précipitations verglaçantes sont prévues pour une longue durée dans un secteur maritime, pouvant ainsi provoquer des conditions dangereuses de formation de glace sur les infrastructures maritimes.
  • Les veilles maritimes spéciales peuvent être émises lorsque les conditions sont propices au développement de tout autre phénomène climatique pouvant représenter un risque pour les activités maritimes locales. Par exemple, un prévisionniste maritime peut décider d’émettre une veille maritime spéciale lorsque des précipitations verglaçantes de faible ampleur se produisent, ou pourraient se produire, dans un secteur maritime.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Programme canadien d'avertissements maritimes.

Le programme d’avertissements et de veilles maritimes

Le Programme d’avertissements et de veilles maritimes fournit des avis aux navigateurs pour les informer des conditions météorologiques maritimes qui peuvent présenter des risques pour leur sécurité ou leurs activités.

Les avertissements et les veilles maritimes sont émis toute l’année, ou pendant la saison de navigation, lorsque les eaux libres peuvent être fermées de façon saisonnière en raison de la présence de glace. Les avertissements ou veilles maritimes sont émis lorsque les critères sont remplis ou que l’on s’attend à ce qu’ils le soient pendant la période de validité des prévisions habituelles ou actualisées.

Bien que les avertissements ou les veilles ne soient pas émis pour les événements météorologiques maritimes prévus qui se produisent au-delà de la période de couverture des prévisions maritimes régulières ou mises à jour (c.-à-d. au-delà du jour 2), des bulletins météorologiques maritimes peuvent être émis pour fournir des détails supplémentaires sur les événements météorologiques maritimes à fort impact prévus pendant la période de couverture des prévisions maritimes prolongées (c.-à-d. les jours 3, 4 et 5).

Les avertissements et les veilles maritimes se divisent en deux grandes catégories : (1) avertissements synoptiques; (2) avertissements et veilles localisés. Une autre catégorie d’avertissements comprend les avertissements de glace pour lesquels le Service canadien des glaces est l’organisme émetteur responsable.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Programme canadien d’avertissements maritimes.

Conditions actuelles

La raison pour laquelle la température et le temps actuels à mon domicile sont différents des conditions actuelles d’Environnement et Changement climatique Canada
  • La température actuelle d’une région est observée dans une station météorologique locale.
  • Vous pouvez ressentir une différence de température significative en-dedans de quelques kilomètres seulement. De grands écarts de température sont fréquents, surtout en début de matinée.
  • Une différence d’altitude peut occasionner une lecture différente de la température. L’air froid a tendance à aller vers les terrains bas.
  • Les grandes étendues d’eau influencent la température de l’air dans les régions côtières. En général, elles peuvent influencer la température dans un rayon de trois à sept kilomètres du rivage. La température peut également varier en fonction de la direction et de la vitesse du vent, de la température de l’eau et de la couverture nuageuse.
  • La marque et le modèle d’un capteur, sa précision et son exposition à l’environnement peuvent également influencer la mesure du temps local.
  • D’autres facteurs peuvent influencer la température locale, notamment le type de terrain et d’environnement, par exemple, dans une grande ville par rapport à l’espace ouvert d’un aéroport.
La raison pour laquelle les conditions actuelles ne sont pas accessibles (état du ciel, température)

La configuration standard d’une station météorologique automatique de surface du Service météorologique du Canada comprend des capteurs qui mesurent la température, l’humidité relative, la vitesse de chute des précipitations, la quantité de précipitations, la neige au sol, la pression, ainsi que la vitesse et la direction du vent à 2 m et à 10 m. Toutefois, ces stations météorologiques automatiques ne sont pas équipées de capteurs permettant de détecter l’état du ciel (ensoleillé, nuageux) ou le type de précipitations (pluie, neige). Seules les stations de NavCanada peuvent détecter ces conditions.

Plus d’info sur le point de rosée

Le point de rosée est une mesure de la concentration d’humidité dans l’air. Le terme « point de rosée » est utilisé pour exprimer la « température de point de rosée », qui indique le taux d’humidité dans l’air. Le point de rosée correspond à la température à laquelle l'air doit être refroidi (à pression constante) pour devenir saturé. Lorsque la différence entre la température de l’air et le point de rosée est grande, l’air est sec et l’humidité relative est faible. Si la température de l’air se refroidit jusqu’au point de rosée, l’humidité relative augmente et atteint 100 % lorsque les deux températures se rejoignent.

Le meilleur moyen de comprendre la notion de point de rosée est de visualiser la formation de la rosée par un beau matin d’automne. La rosée se forme à la suite du refroidissement de l’air pendant la nuit. En fin d’après-midi, l’air contient une certaine quantité de vapeur d’eau (humidité). Toutefois, pendant une nuit dégagée, la surface de la Terre perd rapidement son réchauffement radiatif; par conséquent, l’air qui entre en contact avec la surface de la Terre se refroidit tandis que la pression atmosphérique demeure la même. Après une certaine période de refroidissement, l’air atteint son point de saturation et s’il se refroidit davantage, un excès d’humidité se condense et forme la rosée. La température à laquelle se produit la condensation est nommée point de rosée.

Plus d’info sur l’humidité relative

Le pourcentage d’humidité ou l’humidité relative est le rapport entre la quantité de vapeur d’eau que l’air contient et la quantité maximale qu’il peut contenir à une température donnée. L’humidité relative est exprimée en pourcentage de la valeur maximale d’humidité qui peut être contenue dans l’air, à la même pression et la même température, avant que des gouttes d’eau commencent à former des nuages ou de la rosée (près du sol).

Par exemple, une humidité relative de 60 % signifie que l'air contient 60 % de l'humidité maximale qui peut être contenue dans l'air à cette température. Prenez note que plus l’air est chaud, plus il peut contenir de l'humidité. Une humidité relative de 60 % est confortable à 20 degrés Celsius, mais beaucoup moins lorsque la température atteint 30 degrés. Puisque l’air peut contenir beaucoup plus d'humidité à 30 degrés qu'à 20 degrés, nous ressentons beaucoup plus les effets de l'humidité lorsque la température atteint 30 degrés, même si le taux d’humidité relative demeure inchangé

Plus d’info sur la tendance de la pression

La tendance de la pression atmosphérique est définie comme étant la caractéristique et l'ampleur de la variation de la pression à la station (pression mesurée à l'altitude d'une station d'observation donnée par opposition à la pression mesurée au niveau de la mer) dans les trois (3) heures précédant l'observation. La tendance de la pression est habituellement incluse toutes les trois (3) heures dans les messages météorologiques. La caractéristique est la nature du changement de pression et elle peut être codée en conséquence. L'ampleur est le changement net de la valeur de pression pendant une période de trois (3) heures exprimé en hectopascals (hPa) au dixième près.

Sur notre site Web météo la tendance de la pression affichée dans la section « Conditions actuelles » est simplement la caractéristique (à la hausse, à la baisse et stationnaire) du changement de pression à la station (telle que décrite ci-dessus). Pour savoir de combien la valeur de pression a changé (ou l'ampleur), on doit se rendre à la page « dernières 24 heures » et en faire la détermination en soustrayant les valeurs de pression horaires pour la période voulue.

Conversion des pouces de mercure (Hg) des anciens baromètres en kilopascals (kPa) ou en hectopascals (hpa)

Certains baromètres indiquent la pression en pouces de mercure (Hg). Le facteur de conversion est d'environ 33,9 hectopascals (hPa), ou 3,39 kilopascals (kPa), par pouce de Hg. Il faut donc diviser la pression en kPa par 3,39 pour l'obtenir en pouces de Hg, ou multiplier la valeur en pouces de Hg par 3,39 pour la convertir en kPa.

Températures passées, normales, moyennes et extrêmes

La différence entre la température affichée dans les « 24 dernières heures » et dans les « données d’hier »

Les températures des « dernières 24 heures » sont communiquées une fois par heure par les stations météorologiques. Comme la température est surveillée en permanence, nous remarquons que les températures maximales et minimales quotidiennes sont rarement exactement à l’heure précise. Ainsi, les températures maximales et minimales dans les « données d’hier » sont généralement différentes des températures horaires maximales et minimales.

La différence entre la température affichée dans les « normales » et la moyenne dans les « moyennes et extrêmes »

Les normales climatiques sont calculées pour des périodes de 30 ans. Les normales que nous utilisons aujourd’hui sont calculées à partir des données de la période 1981-2010. Elles sont mises à jour tous les dix ans.

Les températures figurant dans la section « Normales » sont des normales régionales, pour lesquelles les températures moyennes d’une région plus vaste sont calculées sur la même moyenne de 30 ans. Les normales régionales sont basées sur les températures de plusieurs endroits au lieu d’un seul. Elles diffèrent généralement de un à trois degrés par rapport aux températures moyennes indiquées pour un lieu donné dans la section « Moyennes et extrêmes ».

Pour plus d’information sur les normales, veuillez consulter : Normales climatiques canadiennes.

Les températures « moyenne maximale » et « moyenne minimale » indiquées dans la section « Moyennes et extrêmes » pour une station météorologique donnée sont calculées à partir des températures enregistrées pour ce jour entre 1981 et 2010 (30 ans).

Pour plus d’information sur les moyennes et les extrêmes, veuillez consulter : Données d’almanach moyennes et extrêmes.

Prévisions

Quand inclure les différents éléments météorologiques (neige, pluie, vent, etc.) dans les prévisions

Programme de prévisions météo publiques

Pour plus d’information sur les éléments météorologiques et moments où ils sont inclus dans les prévisions, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques publiques : éléments météorologiques.

Programme de météo maritime

Pour plus d’information sur quelles informations sont incluses dans les prévisions maritimes, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques maritimes – Renseignements inclus dans les prévisions maritimes.

Comment les prévisions météorologiques sont faites et la fréquence à quelle elles sont mises à jour

Les prévisions et les alertes météorologiques d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) sont produites à l’aide de différentes technologies, notamment les satellites, les radars Doppler, un puissant superordinateur, les postes de travail des prévisionnistes et l’utilisation des informations météorologiques reçues du grand public.

  1. La première étape de la prévision du temps consiste à analyser l’état actuel de l’atmosphère. ECCC recueille quotidiennement des données provenant de milliers de sites de surveillance météorologique situés partout au pays et dans le monde entier.
  2. Toutes les données recueillies sont analysées et utilisées dans les modèles de prévision numérique d’ECCC. Ces modèles sont essentiellement les représentations mathématiques de ce qui est présent dans l’atmosphère. Ce processus est réalisé grâce à l’utilisation du superordinateur d’ECCC.
  3. Les observations actuelles et les résultats du modèle numérique sont utilisés par les météorologues pour l’analyse et le diagnostic des conditions météorologiques actuelles. Toutes ces informations sont ensuite utilisées pour créer les prévisions. Les météorologues accordent une attention particulière à la possibilité de temps violent au cours des deux prochains jours et émettront des avertissements de temps violent au besoin. Les prévisions sont diffusées aux Canadiens au moyen de l’application MétéoCAN d’ECCC, du site Web de la météo, Radio-Météo, Bonjour Météo (service téléphonique automatisé), les médias, et pour affichage sur de nombreux sites Web météorologiques au Canada. Les prévisions maritimes sont également accessibles au moyen du satellite Inmarsat-C, du service NAVTEX de la Garde côtière canadienne et de la radiodiffusion maritime continue par radio VHF.

Cette vidéo explique le travail des météorologues et comment une prévision est faite :

La fréquence à quelle les prévisions météorologiques sont mises à jour

Date d’émission des prévisions

Bien qu'il existe des différences entre les régions, les bulletins de prévisions publiques habituels et prolongés sont couramment diffusés trois fois par jour à 5 h, 11 h, et 16 h (heure locale). Les heures d'émission de quelques bulletins sont différentes de la norme nationale en raison des divers fuseaux horaires qui peuvent exister au sein d'une région.

Veuillez noter que les prévisions peuvent être révisées à tout moment du jour ou de la nuit si les conditions sont très différentes de ce qui avait été initialement prévu.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Bulletins publics de prévisions météorologiques.

La précision des prévisions météorologiques

Programme de prévisions météo publiques

L’exactitude des prévisions produites par Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) dépend de plusieurs facteurs, tels que le temps écoulé depuis la prévision, le type d’élément météorologique (c’est-à-dire la température, les précipitations, etc.) et les effets locaux (c’est-à-dire les montagnes, les plans d’eau, etc.)

Voici un exemple de la précision des prévisions de température maximale (à trois degrés Celsius près) :

  • Jour 1 - 92 %
  • Jour 2 - 87 %
  • Jour 3 - 81 %
  • Jour 4 - 76 %
  • Jour 5 - 71 %
  • Jour 6 - Environ 65 %
  • Jour 7 - Environ 60 %

Programme de météo maritime

ECCC surveille la précision de ses avertissements de coups de vent en mer et présente les résultats dans le cadre des normes de service météorologique de son programme maritime. La norme de précision veut que les avertissements de coup de vent soient émis au moins 18 heures avant l’événement.

Pour plus d’information sur les résultats les plus récents de nos normes de service, y compris la norme de précision, veuillez consulter : Normes de service du Services météorologiques.

La raison pour laquelle les prévisions produites par Environnement et Changement climatique Canada et les autres organisations météorologiques privées sont parfois différentes

Les modèles météorologiques informatisés sont l’un des principaux outils utilisés pour produire des prévisions. Il existe plusieurs modèles provenant d’autres organisations météorologiques du monde entier. L’une des raisons pour lesquelles il existe des différences entre les prévisions d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) et celles produites par d’autres organisations privées est que celles‑ci peuvent utiliser un modèle informatique différent de celui d’ECCC. Il peut également y avoir des différences d’interprétation entre les différents prévisionnistes.

Précipitations

La différence entre des averses, de la bruine et des averses de neige

Lorsque nous mentionnons de la pluie dans les prévisions, celle-ci est associée à une large bande de précipitations. Par exemple, c’est le cas à l’avant d’un front chaud. Elle peut durer plusieurs heures et même une journée entière. La pluie peut être intermittente, c’est-à-dire qu’elle peut s’arrêter pendant de courtes périodes.

Les averses sont normalement plus courtes et durent de quelques minutes à plusieurs heures, entrecoupées de pauses. Les averses sont également convectives, associées à des nuages à développement vertical. C’est le cas des fronts froids, averses ou orages provoqués par le réchauffement diurne lors d’un après-midi d’été. Des averses peuvent se produire lorsqu’il y a une zone de précipitations désorganisée au-dessus d’une région.

La bruine est une goutte d’eau plus grosse qu’une goutte d’eau de brouillard, mais plus petite qu’une goutte d’eau de pluie. La bruine semble flotter dans l’air mais finit éventuellement par tomber au sol.

Les averses de neige sont des précipitations sous forme de neige provenant d’un nuage convectif de type cumulus. Elles se caractérisent par la soudaineté avec laquelle elles commencent et s’arrêtent, par leurs changements rapides d’intensité et généralement par des changements rapides dans l’apparence du ciel.

Pour plus d’information sur les définitions de termes météorologiques, veuillez consulter : Glossaire de conditions atmosphériques et météorologie.

Comment la pluie est mesurée

Les dispositifs de mesure de la pluie, de la bruine, de la pluie verglaçante, de la bruine verglaçante et de la grêle varient selon le réseau qui recueille les données.

Les réseaux d’Environnement et Changement climatique Canada (ECCC) utilisent des dispositifs de mesure de précipitations automatiques qui déterminent la quantité de précipitations selon les différences de poids total. Ces dispositifs signalent les quantités de précipitations tombées à chaque heure, en millimètres.

Les réseaux d’ECCC utilisent également des pluviomètres automatisés à auget basculeur qui déterminent la vitesse de chute des précipitations liquides. Ces pluviomètres sont constitués d’un entonnoir qui recueille et canalise les précipitations dans un petit récipient en forme de bascule. Après la chute d’une quantité prédéfinie de précipitations, le levier bascule, déversant l’eau recueillie et envoyant un signal électrique. Plus le levier bascule fréquemment, plus les précipitations sont intenses.

Les stations météo qui disposent d’un personnel utilisent le pluviomètre canadien standard de type B du Service météorologique du Canada, soit un récipient cylindrique de 36,5 cm de haut et de 12,5 cm de diamètre. Les précipitations sont ensuite versées dans un tube de plastique gradué qui est étalonné pour indiquer la quantité de précipitations en millimètres. Les précipitations sont généralement mesurées deux fois par jour et la quantité totale est signalée à la fin de la journée.

Comment la neige est mesurée

À Environnement et Changement climatique Canada (ECCC), la neige est mesurée par des stations d'observations automatisées qui recueillent les données relatives aux chutes de neige et à la neige accumulée au sol à l’aide une sonde acoustique (SR-50, SR-50A). Les sites automatisés signalent les chutes de neige chaque heure en centimètres.

Dans les stations qui disposent d’un personnel, la quantité de neige ou l’épaisseur de l’accumulation de neige au sol est mesurée avec une règle à neige standard du Service météorologique du Canada ou une règle étalonnée en centimètres. Les mesures sont relevées en plusieurs points qui semblent représentatifs du secteur avoisinant. La moyenne est ensuite calculée. Les chutes de neige sont habituellement mesurées en centimètres.

Notez également que les quantités de neige tombée ne sont pas mesurées dans certaines stations d'ECCC et de ses partenaires, car l’équipement automatisé ne permet pas de relever cette mesure.

Comment l’équivalent en eau de la neige est calculé

Pour calculer l'équivalent en eau de la neige, on fait fondre la neige captée dans les dispositifs de mesure. Les appareils Geonor et OTT Pluvio peuvent faire fondre les précipitations directement avec du glycol et ensuite signaler l’équivalent en eau de la neige en millimètres.

Dans les stations qui disposent d’un personnel, l’observateur amène le contenant de neige à l’intérieur, la fait fondre et verse le liquide ainsi obtenu dans un tube gradué en plastique étalonné qui donne l’équivalent en eau de la quantité de neige.

Dans bien des cas, un rapport de 10 pour 1 peut être utilisé pour déterminer l’équivalent en eau de la neige. Ainsi, 1 cm de neige équivaut à environ 1 mm d’eau une fois la neige fondue. Cela signifie que, dans bien des cas, (les jours où il ne tombe que de la neige), vous pouvez simplement passer des millimètres aux centimètres pour les « Données d'hier - Précipitation totale » sur la page météo d’un endroit donné pour avoir une bonne idée de la quantité de neige tombée.

Toutefois, ce rapport neige/liquide de 10 pour 1 n’est pas absolu. Les exceptions comprennent la neige très floconneuse (une neige qui donne moins d’eau une fois fondue) pour laquelle le rapport neige/eau peut atteindre 15 pour 1 ou plus (par exemple, 1,5 centimètre de neige peut donner 1 millimètre d’eau). À l’autre extrême, la neige peut être lourde et mouillée et avoir un rapport neige/eau de 5 pour 1 (p. ex. 0,5 cm de neige peut fournir 1 mm d’eau).

Nous disposons également d’une carte qui indique l’épaisseur de la neige au sol sur le site Web de la météo : Cartes des analyses opérationnelles.

Les quantités de précipitations du jour précédent peuvent varier (plus ou moins élevées que prévu). Voici les sources d’erreurs communes dans la mesure des précipitations

Dans l’ensemble du pays, Environnement et Changement climatique Canada dispose de stations météorologiques automatisées et de stations qui disposent d’un personnel, pour la collecte de données sur la température, la quantité des précipitations, la direction et la vitesse du vent et la pression barométrique. Comme les taux de précipitations changent constamment et puisque les systèmes météorologiques se déplacent, les mesures saisies en des endroits et/ou à des moments différents peuvent présenter un écart considérable. Conséquemment, les quantités de précipitations peuvent varier dans une ville ou une région, et elles peuvent être considérablement différentes à votre emplacement par rapport au relevé de la station météorologique.

La présence d'objets élevés et exposés au vent (comme les arbres et des édifices) est une cause principale d'erreur qui peut entraîner une augmentation (ou une diminution) de l'accumulation recueillie dans un pluviomètre. La nature du terrain et le voisinage immédiat peuvent également influer sur l'accumulation au sol (fonte partielle, percolation). Ainsi, le choix de l’emplacement des instruments joue un rôle primordial dans la précision des résultats obtenus. Par exemple, dans le cas de la neige, il convient de faire la moyenne de nombreux échantillons (même sur une petite superficie).

Malgré toutes les précautions prises et un étalonnage précis, il existe toujours des erreurs liées aux limites de conception des instruments. Par exemple :

  • Les traces de précipitations (moins de 0,2 mm) ne sont pas relevées par les instruments.
  • Le vent, lorsqu’il fait bouger les instruments peut entraîner une fausse lecture, y compris un résultat de précipitations là où il n'y en a pas eu.
  • Des vents violents peuvent empêcher la pluie ou la neige d’aller dans le dispositif de mesure, faussant ainsi les résultats.
  • Des erreurs informatiques peuvent également se produire et compromettre les transmissions de données.
Quand inclure les précipitations dans les prévisions

Les précipitations sont incluses dans les prévisions lorsque la probabilité de précipitation (PdP) est égale ou supérieure à 30 %.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques publiques : éléments météorologiques.

La différence entre la probabilité de précipitations et l’éventualité de précipitations

La probabilité de précipitation (PdP) correspond à la probabilité qu'il tombe des précipitations mesurables (0,2 mm de pluie ou 0,2 cm de neige) à « n'importe quel emplacement de la région de prévision » pendant la période de prévision.

Quand on attend une probabilité de précipitation entre 30 et 70 % (inclus), cette information est indiquée sur le bulletin de prévision. Les valeurs de probabilité de précipitation sont indiquées par incréments de 10 %. Il est interdit d’indiquer 50%.

Le terme « risque » est utilisé en association avec les termes orage(s)averse(s) orageuse(s), grêlepluie verglaçante et bruine verglaçante, quand il y a 30 à 40 % de probabilité que ces phénomènes surviennent. Le cas échéant, le pourcentage n'est pas indiqué.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques publiques : éléments météorologiques : Probabilité de précipitation.

L’éventualité de précipitation (EdP), telle que décrite dans les prévisions horaires, est la probabilité de précipitations mesurables pendant une période donnée.

  • Nulle : 0 %
  • Basse : 40 % ou moins
  • Moyenne : 60 % ou 70 %
  • Élevée : Au-dessus de 70 %

Pour plus d’information, veuillez consulter : Bulletins de prévisions météorologiques publiques : Prévisions Horaires.

Vent

Quand inclure la vitesse et la direction du vent dans les prévisions

Programme de prévisions météo publiques

Intégrés aux prévisions pour les jours 1 et 2? Oui, si les critères sont satisfaits.
Intégrés aux prévisions pour les jours 3 à 7? Oui, si les critères sont satisfaits.

Jours 1 et 2  

La vitesse et la direction des vents sont intégrés dans les prévisions lorsque leur vitesse moyenne est supérieure ou égale à 20 km/h. Le vent n'est inclus que dans les prévisions du jour 1 et 2.

Les termes léger et calme sont utilisés uniquement quand les vents s'affaiblissent. Par exemple : « Vents d'ouest de 20 km/h devenant légers ce soir ».

La modification de la vitesse du vent est indiquée uniquement si on prévoit que la vitesse moyenne soutenue va varier d'au moins 20 km/h. (p. ex.  « Vent du sud de 20 km/h augmentant à 40 ce soir ».)

Les changements de direction de vent sont inclus s'ils sont supérieurs ou égaux à 90 degrés.

On mentionne toujours le vent quand on indique un refroidissement éolien dans les prévisions. Si la vitesse moyenne du vent est inférieure à 20 km/h et que les critères relatifs au refroidissement éolien sont satisfaits, on utilise la phrase suivante : « Vent soufflant jusqu'à 15 km/h ».

Voici les termes utilisés pour décrire la vitesse du vent en Colombie-Britannique et au Yukon uniquement :

  • Vents localisés : quand le vent souffle seulement à quelques emplacements.
  • Rafales de vent : la vitesse moyenne du vent est inférieure à 30 km/h et les rafales soufflent entre 31 et 64 km/h.
  • Venteux : la vitesse moyenne du vent oscille entre 30 et 45 km/h et les rafales soufflent à moins de 65 km/h.

Jours 3 à 7

On utilise le terme venteux quand on prévoit un vent soufflant à une vitesse moyenne égale ou supérieure à 40 km/h et quand les rafales soufflent à une vitesse égale ou supérieure à 50 km/h pendant six heures ou plus.

Le terme Très venteux est utilisé pour la Colombie-Britannique et le Yukon quand le vent satisfait les critères locaux d'avertissement de vent.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques publiques : éléments météorologiques : Vents.

Prévisions horaires

Une prévision horaire du vent (même lorsque le vent est inférieur à 20 km/h) est accessible pour les prochaines 24 heures sur n’importe quelle page de prévisions en cliquant sur Prévision horaire dans la section des prévisions.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Bulletins de prévisions météorologiques publiques : Prévisions Horaires.

Programme de météo maritime

Le vent est l’élément météorologique le plus important dans les prévisions météorologiques maritimes, sauf lorsque les vents sont faibles, la vitesse et la direction du vent sont décrites dans les prévisions maritimes régulières (jours 1 et 2) et dans les prévisions maritimes étendues (jours 3, 4 et 5).

À noter : Dans les prévisions maritimes habituelles et les prévisions maritimes étendues, la direction du vent est exprimée à l’aide des points cardinaux et intercardinaux, et la vitesse du vent est exprimée en nœuds. Si les vents sont légers, on utilise l’expression « vents légers ».

Pour plus d’information, veuillez consulter : Guide des prévisions météorologiques maritimes – Renseignements inclus dans les prévisions maritimes.

La signification de VR5 et VR10

L’abréviation « VR » indique que la direction du vent sera variable au cours de l’heure en question. VR5 ou VR10 indiquent un vent de direction variable à 5 ou 10 km/h. Cela est uniquement pour les prévisions horaires.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Bulletins de prévisions météorologiques publiques : Prévisions Horaires.

Plus d’info sur la direction du vent

En météorologie, la direction du vent est la direction à partir de laquelle le vent souffle. Elle est basée sur le nord vrai et non sur le nord magnétique. Notez que la vitesse et la direction du vent dans toutes nos stations météorologiques sont mesurées à une hauteur de 10 mètres.

Information météorologiques liées à la santé

Humidex

L’humidex et comment le mesurer

L’humidex est une innovation canadienne utilisée pour la première fois en 1965. Il indique de quelle manière le temps chaud et humide est perçu par une personne moyenne. L’humidex combine la température et l’humidité en une seule donnée pour refléter la température perçue. Parce qu’il tient compte des deux principaux facteurs qui influencent le confort durant l’été, il peut mieux indiquer la sensation en présence d’air étouffant plutôt que par la température ou l’humidité uniquement.

Gamme d’humidex : degré de confort

  • 20 à 29 : Peu d’inconfort
  • 30 à 39 : Un certain malaise
  • 40 à 45 : Grand inconfort; éviter les efforts
  • Plus de 45 : Dangereux; possibilité de coup de chaleur

On peut considérer comme extrêmement élevée une valeur d’humidex supérieure à 40. Dans ce cas, il y aurait lieu de réduire toutes les activités physiques non essentielles. Si la valeur oscille entre 35 et 39, il conviendrait alors de ralentir ou d’adapter certaines activités de plein air, en tenant compte de l’âge et de l’état de santé des individus, de leur forme physique, du type de vêtements qu’ils portent et des autres conditions météorologiques.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Aléas météorologiques de la saison chaude : Chaleur et humidité.

Quand inclure l’humidex dans les conditions courantes et les prévisions

Dans les conditions courantes, les valeurs d'humidex ne sont affichées que lorsque la température de l’air est supérieure ou égale à 20 °C et que la valeur d'humidex est supérieure d’au moins 1 degré à la température de l’air. Dans les prévisions, l’humidex est inclus lorsque l’on prévoit que l’humidex sera de 25 ou plus et qu’il s’agit de la valeur maximale de l’humidex prévue.

Refroidissement éolien

Le refroidissement éolien et l’indice de refroidissement éolien

Un vent glacial peut rendre les températures froides encore plus froides. On appelle refroidissement éolien la sensation de refroidissement causée par l’effet combiné de la température et du vent.

L'indice de refroidissement éolien est exprimé par un nombre ressemblant à la température, forme privilégiée par la majorité de la population canadienne. En assimilant les conditions extérieures à un équivalent de température sans vent, l'indice représente le degré de « refroidissement » que ressent votre épiderme. Par exemple, si le refroidissement éolien est de -20 alors que la température extérieure est de -10 °C, cela signifie que vous ressentirez sur votre visage le même froid que si vous étiez dehors à -20 °C par temps calme (sans vent).

L'indice de refroidissement éolien aide la population canadienne à prévenir les effets du froid, par exemple en s'habillant chaudement pour éviter les engelures graves et l'hypothermie et en prenant des décisions éclairées comme laisser ou non les enfants jouer dehors basées sur des données exactes de refroidissement éolien.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Indice de refroidissement éolien.

La raison pour laquelle les conditions actuelles cessent de signaler le refroidissement éolien à 0 °C

L’indice de refroidissement éolien est utilisé pour informer les gens du risque d’engelure lorsqu’il y a du vent et que la température est inférieure à zéro Celsius. Lorsque la température est supérieure à zéro, il n’y a aucun risque d’engelure, quel que soit le vent. Nous n’indiquons donc pas le refroidissement éolien, même s’il peut être calculé. Toutefois, notre calculateur de refroidissement éolien en ligne peut être utilisé pour des températures allant jusqu’à plus 5 °C.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Indice de refroidissement éolien.

Indice UV

Plus d’info sur l’indice UV

L’indice UV a été conçu pour aider les Canadiens à se protéger des rayons nocifs du soleil; les rayons UV (ultraviolets). Plus le chiffre de l’indice UV est élevé, plus les rayons du soleil sont intenses et plus vous devez vous protéger. Au Canada, l’indice UV varie entre 0 et 11+. L'indice UV quotidien maximal est inclus dans nos prévisions tout au long de l'année chaque fois que l'on s'attend à ce que sa valeur soit égale ou supérieure à 1.

Les rayons UV peuvent causer des coups de soleil, des cataractes, ainsi que le vieillissement et le cancer de la peau. La quantité de rayons UV que vous recevez dépend de l’intensité des rayons du soleil, mesurée par l’indice UV, et de la durée de votre exposition au soleil. Protégez-vous! Surveillez la prévision UV et portez un chapeau et des lunettes de soleil, appliquez un écran solaire et passez moins de temps au soleil.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Indice UV et protection solaire.

La raison pour laquelle l’indice UV n’est-il pas signalé dans les conditions actuelles

Nos stations météorologiques ne sont pas équipées pour mesurer les valeurs actuelles de l’indice UV. Toutefois, nos équipes travaillent actuellement sur de nouveaux produits qui offriront des estimations en temps réel des UV dans un avenir proche.

L’indice UV débute à zéro lorsque le soleil se lève, atteint son maximum lorsque le soleil est à son point le plus haut dans le ciel (généralement à 13 h en été en raison de l’heure d’été) et retombe à zéro au coucher du soleil. Le moment de la journée où il faut prendre des précautions est de 11 h à 16 h d’avril à septembre. C’est lors de cette période que la plupart des gens sont susceptibles d’attraper un coup de soleil.

Bien que l’indice UV soit très bas pendant l’hiver au Canada, le ski et d’autres activités hivernales en plein air peuvent augmenter votre exposition. N’oubliez pas que les surfaces blanches et brillantes comme la neige peuvent doubler votre exposition aux UV. Prenez des précautions si vous devez rester à l’extérieur pendant la majeure partie de la journée, particulièrement sur la neige.

Qualité de l'air et la Cote air santé (CAS)

Plus d’info sur la Cote air santé (CAS)

La Cote air santé (CAS) est une échelle conçue pour vous aider à comprendre ce que la qualité de l’air qui vous entoure signifie pour votre santé. Il s’agit d’un outil mis au point par des professionnels de la santé et de l’environnement pour communiquer le risque sanitaire posé par la pollution atmosphérique.

Il est conçu pour vous aider à prendre des décisions afin de protéger votre santé et l’environnement :

  • Limiter l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique.
  • Adapter son activité lors des épisodes de pollution atmosphérique accrue et encourager l’activité physique les jours où l’indice est plus faible.
  • Réduire votre contribution personnelle à la pollution atmosphérique.

L’indice fournit des conseils précis aux personnes particulièrement vulnérables aux effets de la pollution atmosphérique ainsi qu’au grand public.

La CAS est une échelle graduée de 1 à 10+ pour indiquer le niveau de risque sanitaire associé à la qualité de l’air :

  • 1-3 - Risque faible
  • 4-6 - Risque modéré
  • 7-10 - Risque élevé
  • 10+ - Risque très élevé

Pour plus d’information sur la CAS, veuillez consulter : À propos de la cote air santé.

Comment la Cote air santé (CAS) est calculée

La cote air santé (CAS) a été conçue pour donner une indication du risque relatif pour la santé de certains polluants atmosphériques les plus communs et dont l’effet nocif sur la santé a été démontré. Trois polluants particuliers ont été choisis comme indicateurs de la pollution globale :

  1. Le dioxyde d’azote (NO2) est émis par les véhicules à moteur et les centrales électriques alimentées aux combustibles fossiles. Il contribue à la formation des deux autres polluants. Le niveau de dioxyde d’azote est souvent élevé à proximité des routes très fréquentées et des autres sources locales de pollution.
  2. L’ozone troposphérique (O3) est le résultat de réactions photochimiques qui se produisent dans l’atmosphère. En été, il peut constituer un des principaux composants du smog, en particulier par temps chaud et ensoleillé. Il est généralement peu présent en hiver. L'ozone peut se déplacer sur de longues distances à l'intérieur d'une masse d'air polluée et peut causer des épisodes de pollution atmosphérique sur de vastes régions.
  3. Les particules fines (PM2.5) sont un mélange de minuscules particules qui peuvent être inhalées profondément dans les poumons. Elles peuvent être émises directement par les véhicules à moteur et les installations industrielles, avoir des causes naturelles, comme les incendies de forêt, ou encore résulter indirectement de réactions chimiques entre d’autres polluants. Les matières particulaires peuvent provenir de sources de pollution atmosphérique locales ou d’épisodes de pollution à grande échelle.

Ces trois types de polluants, lorsqu’ils se combinent, peuvent avoir des conséquences graves pour la santé humaine (depuis certaines maladies jusqu’à la mort prématurée, en passant par l’hospitalisation) et ce, même lorsqu’on y est exposé sur une courte période. Il faut insister sur le fait que tous ces polluants semblent nuire à la santé humaine même à de faibles niveaux d’exposition, en particulier chez les personnes qui éprouvent déjà des problèmes de santé.

Au moment de la mise au point de la CAS, il a été déterminé qu’une formule tenant compte de ces trois polluants constituerait le meilleur indicateur des risques pour la santé humaine des effets combinés du mélange de polluants atmosphériques.

Pour plus d’information, veuillez consulter : Qualité de l'air : foire aux questions.

La raison pour laquelle l’échelle de la Cote air santé (CAS) s’arrête à 10+

La cote air santé (CAS) est fondée sur des études qui établissent un lien entre les différents polluants et les risques pour la santé. La CAS utilise une échelle de 1 à 10+ : plus le chiffre est élevé, plus le risque pour la santé est important. L’échelle numérique est accompagnée de conseils visant à protéger la santé. Les conseils associés à la valeur 10+ se veulent les plus protecteurs possible; des valeurs plus élevées de la CAS ne modifieraient pas les conseils. Lorsque la CAS atteint 10+, tout le monde est à risque et devrait prendre des mesures pour protéger sa santé.

Pour plus d’information, veuillez consulter : La fumée des feux de forêt, la qualité de l'air et votre santé.

La raison pour laquelle la Cote air santé (CAS) présente un risque faible alors que nous pouvons voir ou sentir la fumée des feux de forêt

Les conditions météorologiques déterminent comment la fumée se propagera et où elle sera transportée par le vent. La fumée peut demeurer près du sol ou atteindre des hauteurs considérables. Lorsque la fumée se situe en altitude, l’air peut sembler brumeux, mais les mesures de la qualité de l’air au sol peuvent ne montrer que de faibles niveaux de polluants. Dans ces situations, la cote air santé (CAS) peut donc se situer dans la fourchette de faible risque (CAS de 1 à 3) malgré le fait que de la fumée soit visible.

Les niveaux de fumée provenant des feux de forêt peuvent changer très rapidement. L’observation de la CAS est calculée à partir d’une moyenne des concentrations de polluants des trois dernières heures. Par conséquent, si la fumée atteint votre collectivité et se dissipe rapidement, la CAS pourrait ne pas être en mesure de refléter ces conditions qui évoluent rapidement. Ces dernières années, des recherches ont montré que l'utilisation seules des observations horaires de PM2,5 était plus pertinente, car la formule de la CAS est une moyenne pondérée des trois polluants, le PM2,5 ayant une pondération inférieure à celle du NO2 et O3. Par conséquent, si la fumée entre et sort rapidement de votre communauté, la formule passera au calcul du PM2.5 lorsqu'elle sera plus élevée que la formule des trois polluants. La formule du PM2,5 sera utilisée jusqu'à ce que le PM2,5 deviennent inférieures à la CAS pour les trois polluants, ce qui indique que la fumée s'est éloignée de la zone. Cette méthode de calcul de la CAS permet désormais de tenir compte de l'évolution rapide des conditions. Ce calcul a été mis au point à partir des données respiratoires de la Colombie-Britannique et sera progressivement appliqué à l'échelle nationale.

Les quantités de fumée peuvent également varier d’un secteur à l’autre d’une collectivité. Parfois, les niveaux de fumée à l’emplacement de l’équipement utilisé pour mesurer la qualité de l’air peuvent être différents de ceux d’un autre secteur de la même collectivité. Dans ces circonstances, il est préférable que vous soyez à l’écoute de votre corps et que vous ajustiez vos activités à l’extérieur si vous le jugez nécessaire. Si vous présentez des symptômes, vous devriez prendre des mesures pour protéger votre santé.

Pour plus d’information, veuillez consulter : La fumée des feux de forêt, la qualité de l'air et votre santé.

Où trouver de l'information sur l'indice de pollen

Environnement et Changement climatique Canada ne fournit pas directement cette information. Cependant, vous pouvez, en saison, obtenir des renseignements polliniques pour certaines villes canadiennes sur le site Web de MétéoMédia.

Foudre

Plus d’info sur la foudre et les mesures de sécurité en cas de foudre

Pour plus d’information, veuillez consulter : La foudre.

Radar

Comment utiliser le radar

Pour en savoir plus sur la signification des échos et leur intensité dans les précipitations (pluie, neige, etc.) et comment lire et utiliser l’image comme système d’affichage, veuillez consulter : À propos des radars météo au Canada.

Pour obtenir les images historiques simples et composées, veuillez consulter : Radar météo canadiens historiques.

La raison pour laquelle certaines régions, particulièrement en Colombie-Britannique, semblent toujours avoir des précipitations

Les échos radar que vous voyez sur ces zones ne sont pas toujours causés par des précipitations. Ce sont parfois des échos parasites causés par certains éléments de la surface comme les montagnes, les collines ou les gratte-ciel. On peut reconnaître les zones d’échos parasites en regardant les animations : sur celles-ci, les échos provenant des zones de précipitations se déplacent alors que les échos parasites restent immobiles. Nous prenons des mesures pour filtrer les échos parasites sur les images radar, mais il n’est pas possible de les éliminer tous.   

Satellite

Plus d’info sur les satellites et les images satellitaires

Des renseignements complets et exhaustifs sur les satellites géostationnaires GOES (Geosynchronous Operational Environmental Satellite) et à orbite polaire POES (Polar-Orbiting Environmental Satellite) de la National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis peuvent être trouvés sur la page Web NOAA Satellite Information System (en anglais seulement).

Il y a deux capteurs-imageurs à bord des satellites (visible et infrarouge). Le champ observé est identique pour les deux capteurs, mais ces derniers n’ont pas le même degré de sensibilité aux différentes longueurs d'onde de la lumière.

Le détecteur de lumière de chaque capteur est un dispositif à transfert de charge (Charge-Coupled Device, ou CCD) semblable (en concept) à celui qu'on trouve sur la plupart des caméras vidéo. L'énergie lumineuse (photons) frappe le détecteur et génère un courant électrique qui peut être mesuré grâce à des composantes électroniques sensibles.

La lumière visible comprend la zone des longueurs d'onde que l'œil peut détecter, d'où le terme « optique » souvent employé pour décrire cette zone. Vu que l'usage de l'électronique est une partie essentielle du fonctionnement du détecteur, le détecteur de lumière visible est souvent appelé détecteur ou capteur électro-optique (ÉO).

La lumière infrarouge (IR) occupe une vaste bande du spectre lumineux. C'est le type d'énergie qui fournit la chaleur à votre maison et à votre four. Les détecteurs infrarouges peuvent « voir dans l'obscurité » en détectant la présence de chaleur émise par les êtres humains ou l'équipement. Le détecteur utilisé dans les capteurs infrarouges est essentiellement le même que celui employé pour les capteurs ÉO, sauf qu'il est sensible aux longueurs d'onde d'une zone différente du spectre. Ce détecteur doit demeurer froid afin que sa propre température ne génère pas de faux signaux.

Le capteur ÉO du satellite peut détecter les nuages visibles à l'œil nu. Ce capteur est sensible à la lumière de longueur d'onde entre 0,4 et 1,1 micromètre (ou micron). Le capteur IR est sensible à la lumière de longueur d'onde entre 10,5 et 12,5 micromètres. Il peut détecter les nuages élevés même lorsqu’ils sont très minces et invisibles pour le capteur ÉO. Cela est possible puisque les nuages élevés sont également très froids (ils sont composés de cristaux de glace).

La signification de IR et VIS et ce qu’on voit sur les images satellitaires

IR signifie infrarouge. Sur une image, le terme IR est habituellement suivi d’une longueur d’onde en micromètres (par exemple, 10,7). Dans le spectre IR, les nuages à différentes altitudes apparaissent très clairement grâce aux différences de radiance (la quantité d’énergie lumineuse détectée). À l’aide de calculs, les radiances peuvent ensuite être converties en températures. Ce que l’image IR nous permet de voir, c’est la distribution de la température sur la couche sous-jacente (dessus des nuages, du sol ou de l'océan) vue par le capteur sur le satellite. La légende correspond à la température enregistrée par le capteur du satellite (nuages à différentes altitudes, surface de la mer, surface de la terre).

VIS signifie visible. Une image satellite VIS (prise dans le spectre visible) est une image de la terre à partir de l’espace, comme si vous regardiez la terre du hublot d’un vaisseau spatial en orbite. Lorsque le satellite survole une région la nuit, l’image est foncée.

La signification des couleurs des images satellites et où trouver la légende

Pour une image IR : La légende indique la relation entre la couleur et la température, en degrés Celsius, de ce qui est capté par le capteur du satellite (nuages à différentes altitudes, surface de la mer, surface de la terre).

Pour une image VIS : La couleur de la légende à gauche (si elle est présente) est liée à la réflectivité (par exemple, la quantité de lumière [0-100 %] dispersée ou réfléchie de la terre et des nuages jusqu’au satellite [0-100 %]).

La raison pour laquelle l’image satellite est partiellement ou complètement noire

S’il s’agit d’une image VIS de l’Amérique du Nord prise la nuit, l’image sera partiellement ou complètement noire. Les images visibles sont seulement disponibles pendant le jour. Donc, une image de nuit de l’Amérique du Nord sera noire puisqu’il n’y a aucune lumière visible qui frappe cette partie de la planète. Si vous visualisez une animation visuelle, vous pouvez voir le lever ou le coucher du soleil se déplacer dans l'hémisphère (d’est en ouest). La nuit, les images du spectre visuel sont pratiquement toutes noires.

Où trouver des images satellitaires au nord du 60e parallèle

Vous pouvez trouver des images satéllitaires au nord du 60e parallèle sur la page Web Imagerie et animation satellitaire, vers le bas de la page.

Les images au nord du 60e parallèle peuvent sembler différentes car elles proviennent d’un satellite en orbite polaire. Les images les plus couramment utilisées pour le sud du Canada sont obtenues d’un satellite en orbite géosynchrone. Cela signifie qu’ils tournent autour de la terre en 24 heures à une très grande altitude (34 880 km) au-dessus de l’équateur.

Pour cette raison, ces satellites demeurent au-dessus d’un point fixe sur la terre (en Amérique du Sud pour les satellites qui peuvent voir les Amériques). Puisque les satellites géostationnaires se trouvent habituellement au-dessus de l’équateur, plus la latitude de la région à observer sera grande, plus la distorsion causée par la courbure de la terre sera importante. Pour obtenir des images plus utiles à des latitudes plus élevées (au nord du 60°), nous avons besoin d’un autre satellite (nommé satellite à orbite polaire).

Au lieu de demeurer à haute altitude au-dessus d’un point fixe, un satellite à orbite polaire se déplace très rapidement (une orbite en moins de 2 heures) à une altitude beaucoup moins élevée (environ 800 km). Alors qu’un satellite géostationnaire capte l'image de tout l'hémisphère (un disque qui montre la planète), les satellites à orbite polaire sont si bas qu'ils ne peuvent capter qu’un mince couloir d’observation de la terre sous le satellite, à chaque orbite.

En ce moment, nous recevons des données des satellites à orbite polaire de la National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA), et nous publions des images de la plupart des régions nordiques canadiennes, y compris le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut.

Où trouver des images satellitaires de l’Europe

Pour les images satellites européennes, visitez le site : Agence européenne de satellites météorologiques (EUMETSAT - en anglais seulement).

La fréquence à laquelle les images satellitaires sont mises à jour

Les images complètes de disque du satellite géostationnaire d’observations environnementales (GOES) (une vue mondiale utilisant tous les secteurs disponibles) sont numérisées à partir du satellite toutes les trois heures, tandis que les images de secteur GOES sont habituellement numérisées à partir du satellite chaque demi-heure.

La transmission d’images à haute résolution (HRPT) est mise à jour dès qu'elle est disponible.

Les images sont disponibles sur le site Web Météo habituellement dans les 30 minutes qui suivent leur numérisation.

Modèles météorologiques

Plus d’info sur le titre d’une carte des prévisions

Tous les jours, à 0 h et 12 h (UTC), un échantillon mondial de l’atmosphère est relevé à partir de sondages en altitude (un dispositif de surveillance atmosphérique, souvent relié à un ballon rempli d’hélium, qui fournit des données sur les vents, la température, la pression et l’humidité) et au moyen d’observations de surface ou de comptes rendus. Ces données sont entrées dans nos ordinateurs. Cette période de temps correspond à ce qu’on appelle « une analyse » ou 0 h.

En utilisant l’analyse et d’autres données comme point de départ, une simulation numérique (ou un programme informatique qui tente de simuler un modèle abstrait de l’atmosphère) est exécutée par ordinateur afin de prévoir l'état de l'atmosphère à divers moments dans le futur. Les cartes de prévisions sont habituellement disponibles environ trois heures après l’initialisation des données (à 3 h et 15 h UTC). Les cartes de prévisions sont identifiées par l’heure simulée du modèle, et par heure et date validées. Voici un exemple de titre d’une carte de prévisions :

12 H FORECAST - PRÉVISION 12 h
12Z WED-MER 09 AUG-AOU 00

Il s’agit d’une carte qui montre une prévision valide à 12Z (midi UTC), le mercredi 9 août 2000 (la deuxième ligne du titre). La première ligne du titre signifie que la prévision est valable pendant 12 heures après l'heure de cueillette des données sur laquelle est basée la prévision. Elle est donc basée sur des données recueillies à 00Z (c’est-à-dire, à minuit UTC le 9 août). Cette prévision serait habituellement disponible sur le site Web Météo à 3 h (UTC).

La signification de « PRÉVISION 0 h » (prévision de zéro heure)

Une prévision de zéro heure (0 h) indique comment le modèle informatique « voit » l'atmosphère au début - soit à l'heure initiale ou zéro - d'une simulation numérique. Une carte de la prévision de zéro heure illustre les valeurs initiales des éléments météorologiques que le modèle calcule.

Données climatiques et historiques

Plus d’info sur les données climatiques et historiques

Pour plus d’information, veuillez consulter : Données climatiques historiques.

Données hydrométriques (Relevés hydrologiques du Canada)

Plus d’info sur les données hydrométriques (Relevés hydrologiques du Canada)

Pour plus d’information, veuillez consulter : Programme hydrométrique national : Foire aux questions.

Ouragans

Plus d’info sur les cyclones tropicaux et les ouragans

Pour plus d’information, veuillez consulter : Centre canadien des ouragans : foire aux questions.

Temps violent

Que faire en cas de temps violent (orages, grêle, blizzards, tempêtes de verglas, ouragans, ondes de tempête, tornades et fortes pluies)

Pour plus d’information, veuillez consulter : Tempêtes violentes : Que faire.

Pour signaler du temps violent

Pour plus d'information, veuillez consulter : Messages sur le temps violent : aperçu.

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