Finalistes des événements marquants de 2007

Table des matières

Certaines des pires inondations à avoir touché les Prairies

Tôt en avril, les pluies abondantes des cours supérieurs de la rivière Rouge dans le Dakota du Nord, ont entraîné une augmentation marquée du niveau des eaux. L'entassement de glace à l'embouchure du canal de dérivation de Winnipeg, ont causé une inondation majeure dans la région de Selkirk, au Manitoba et au nord de celle-ci. Les eaux gonflées de la rivière Rouge remplies de glace, atteignaient les solives de certaines résidences et submergeaient parfois le capot des véhicules. Le 4 avril à Selkirk, une centaine de personnes âgées ont quitté leurs condominiums riverains. Au Marine Museum of Manitoba, les eaux d'égout brutes se sont répandues dans la collection et les eaux remplies de glace ont poussé les bateaux hors de leurs fondations. Le retour du temps plutôt froid au début du printemps a retenu plus longtemps l'embâcle massif au nord de Selkirk. Le Lac Winnipeg gelé et un frasil ou une glace pâteuse pénible, ont ralenti le débit fluvial - faisant de cet embâcle l'un des plus longs dans l'histoire de la province et l'un des plus importants jamais vus sur la rivière Rouge. À la mi-avril, l'avertissement d'inondation a pris fin alors que le niveau de la rivière Rouge chutait de plus d'un mètre en moins de vingt-quatre heures; puis, les citoyens ont amorcé le dur nettoyage. Cependant, l'inondation manitobaine n'était pas terminée. Le niveau des eaux est demeuré au-dessus de la normale pour les mois de mai et juin, alors que les pluies printanières tardives atteignaient une hauteur de 33 p. 100 de plus que la normale; et que le temps frais ralentissait la fonte. Ce qui allait suivre est devenu la troisième inondation estivale en importance sur la rivière Rouge outre celles des étés de 2005 et 2002. Le matin du 2 juillet, la rivière Rouge à Winnipeg a atteint 4,6 m - environ 3 m au-dessus de la normale. Le Lac Winnipeg avait atteint son niveau le plus élevé depuis les années 1950. Les terrains de camping avoisinants et les populaires sentiers de randonnée sont demeurés partiellement inondés et fermés pendant presque tout le mois de juillet.

En Saskatchewan, c'était la troisième année de suite que de fortes pluies printanières et une inondation massive touchaient les fermiers du Nord et du Centre de la province. Seize collectivités ont déclaré l'état d'urgence suite aux crues de la fonte rapide des neiges. Plus de 100 employés des services d'urgence de la Red Earth First Nation ont travaillé d'arrache-pied dans la collectivité, le 22 avril, dans le but de sauver les habitations mises en péril par les inondations, quelques jours à peine suivant l'évacuation de la moitié des résidents.

Les autorités locales n'avaient jamais vu le niveau des eaux du lac Fishing Lake, à environ 200 km à l'est de Saskatoon, si élevé et qui allait, d'ailleurs, monter de 30 à 40 cm de plus. À la fin d'avril, tandis que des résidents érigeaient des brise-vagues et remplissaient des sacs de sable, les responsables des mesures d'urgence pressaient les autres résidents à plier bagage et à quitter les lieux. À proximité, le niveau du lac Waldsea Lake atteignait 534,8 mètres au-dessus du niveau de la mer, un mètre de plus que l'année précédente. Pendant les deux semaines qui ont suivi, les vents ont poussé des plaques de glace sur les rives et les plages du lac Fishing Lake. La glace a broyé les quais, jeté de gros arbres par terre et enfoncé des remises et des embarcations dans les bois. Lorsque la glace a cessé de constituer une menace, des rafales de vents de 60 km/h ont généré des vagues qui pouvaient atteindre un mètre. Les murs de protection ont cédé sous le martèlement répété de la glace et des vagues; et l'eau a pénétré dans les résidences et les habitations de villégiature. Tard en mai, de nouvelles inondations ont eu lieu dans le nord-est de la Saskatchewan, suite à une semaine de pluies abondantes. Des fermes se sont retrouvées inondées et les semences ont commencé à pourrir de façon précoce.

Une inondation printanière en Alberta était concentrée dans la partie nord de la province, où une importante accumulation de neige (des quantités reçues une seule fois en 25 ans) augmentait le risque d'inondation dans les secteurs de Grande Prairie, Peace River et High Prairie. Pour la deuxième année de suite, en juin, de fortes pluies ont détrempé le sud de l'Alberta à plusieurs reprises. Le 5 juin, centré à Calgary, un violent orage d'une soixantaine de minutes a généré une inondation instantanée, engloutissant des véhicules et inondant des résidences. Plusieurs personnes se sont aventurées à bord d'embarcations de caoutchouc dans les rues de la ville, alors que les vagues tourbillonnaient aux intersections inondées. Des équipes de services d'urgence ont pataugé dans les eaux jusqu'à la taille pour secourir des automobilistes qui tentaient de rester à flots sur les véhicules. Dans un cimetière, les eaux de crues ont endommagé 200 tombes et ravagé certains souvenirs précieux. On a estimé les pertes totales à 10 millions de dollars résultant des dommages causés aux sous-sols inondés et aux infrastructures. L'intensité des pluies a approché les 100 mm en 18 heures, soit presque un retour de cent ans en arrière.

Également survenues le 5 juin, à Stoney Plain, à l'ouest d'Edmonton, des pluies torrentielles de 50 à 80 mm - accompagnées de grêle de la taille d'une bille - ont inondé la ville en deux heures. Les conducteurs de camions lourds roulaient à toute vitesse dans un mètre d'eau, mettant en colère les propriétaires de résidence dont les sous-sols déjà inondés le devenaient de nouveau, au passage de chaque nouvelle vague. La tempête déracina quelques gros arbres et souffla les couvercles de trous d'homme libérant ainsi un geyser. Il grêlait et pleuvait si fort qu'il était impossible de voir à un mètre devant soi. Même si certains secteurs d'Edmonton ont reçu 50 mm de pluie, moins de 3 mm seulement sont tombés à l'aéroport municipal. Deux semaines plus tard, une nouvelle et forte averse a créé un déluge dans le sud de l'Alberta, brisant un record vieux de 110 ans pour une chute de pluie en une seule journée à Calgary. Plusieurs collectivités le long des tributaires de la rivière Bow, à l'ouest de Calgary, ont reçu 70 mm de pluie la fin de semaine de la fête des pères, forçant les rivières à sortir de leur lit. Les crues ont inondé plusieurs terrains de golf à Foothills éloignant tout individu à part les golfeurs invétérés.

Le plus sale blizzard en 50 ans, à Saskatoon

Suivant le temps chaud - presque un record - pour une première semaine de janvier, l'hiver a sorti ses griffes dans l'ouest du Canada alors qu'une énorme tempête hivernale apportait des rafales de vent glacé, et d'intenses poudreries de neige dans presque tout le secteur Ouest. Le courroux de la tempête a été surtout ressenti par les résidents de Saskatoon. Le 10 janvier, le blizzard le plus intense en cinquante ans frappait Saskatoon et sa région, causant quatre décès et abandonnant la ville entière dans une monstrueuse tempête blanche. Les résidents présents pendant la perturbation ont aidé amis et étrangers, en déneigeant et en faisant preuve d'empathie. De nombreuses entreprises ont écourté la journée de travail des employés et ont gardé leurs portes ouvertes en guise de refuge. Les automobilistes ont attendu patiemment pendant des heures dans d'interminables bouchons de circulation, pris sur des rampes d'autoroute ou retardés par des accidents mineurs. Un retour à la maison qui habituellement prenait 10 minutes exigeait quatre heures. Des véhicules abandonnés jonchaient les rues. Le transport en commun s'est démené au travers les amoncellements de neige et la tempête blanche, jusqu'à l'arrêt complet du service à 18 heures. Les réseaux de cellulaires sont devenus surchargés, émettant aux abonnés le signal occupé . Même la livraison du courrier n'a pas eu lieu. Officiellement, Saskatoon n'a reçu que 17 cm de neige et certains secteurs avoisinants 28 cm. Toutefois, ce sont les vents puissants qui soufflaient la neige en de monstrueux amoncellements qui atteignaient la taille et réduisaient la visibilité à zéro pendant des heures, qui ont créé de telles conditions extrêmes. De nombreux résidents ont indiqué qu'il s'agissait là de l'expérience la plus traumatisante qu'ils aient vécue. Le coût total du nettoyage s'est élevé à plus d'un million de dollars. Dans le sillage du blizzard, les vents frigides de l'Arctique ont fait chuter les températures sous les -30°C avec un facteur éolien de -46, causant des cas d'engelures et conséquemment, l'arrivée de patients aux urgences des hôpitaux.

Un nombre record de personnes contractent le virus du Nil occidental

En 2007, un nombre record de Canadiens ont contracté le virus du Nil occidental, c'est-à-dire 2 351 personnes comparativement au nombre record précédent de 2003 qui se chiffrait à 1 481. Cette année, 98 p. 100 des cas cliniques ont été enregistrés dans les Prairies où huit personnes sont décédées après avoir été en contact avec ce virus. En Saskatchewan, la province la plus touchée, le nombre de cas confirmés ou soupçonnés se chiffre à 1 422. À l'exception de personnes ayant voyagé à l'extérieur de leur province, on ne signale aucun cas dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada atlantique, au Québec et en Colombie-Britannique.

Les conditions culicidogènes parfaites durant l'été et le délai avant le premier gel à l'automne ont facilité la propagation du virus potentiellement mortel. En outre, un plus grand nombre de moustiques et d'oiseaux infectés ont été capables de survivre en raison de la douceur de l'hiver. Les pluies abondantes dans les Prairies, en mai et juin, 150 p. 100 au-dessus de la normale, ont créé beaucoup de surface d'eau stagnante où les moustiques aiment se développer. Les records de chaleur et d'humidité enregistrés par la suite, en juillet et au début du mois d'août, ont donné d'excellentes conditions de reproduction aux moustiques qui sont grandement responsables de la propagation du virus aux humains. En plus d'apparaître plus tôt en 2007, les moustiques se sont reproduits en plus grand nombre, ce qui a entraîné un risque plus élevé d'exposition au virus. De plus, en raison de l'été plus chaud et d'une plus longue période sans gel à l'automne, les gens sont demeurés à l'extérieur plus longtemps, ce qui a accru le temps d'exposition aux moustiques.

La terrible tempête de la Saint-Valentin

Une tempête d'hiver majeure s'étendant sur la moitié de l'Amérique du Nord a occasionné une série d'intempéries, allant des terribles tornades en Louisiane aux chutes de neige colossales dans le sud du Québec, le tout accompagné d'une bonne quantité de pluie, de pluie verglaçante, de grésil et d'un refroidissement éolien mordant. Cette puissante tempête hivernale s'est abattue sur l'Ontario et le Québec avant et pendant la Saint-Valentin. Les écoles ont dû fermer et bien des autos et des camions ont pris le fossé. À Toronto, Ottawa et Montréal, le mauvais temps a entraîné d'innombrables délais et annulations de vols, à destination de grandes villes américaines dans la plupart des cas.

Pour les fleuristes, cette fête qui représente leur meilleur jour de l'année s'est transformée en cauchemar. Débordant de marchandises à écouler, les fleuristes ont l'habitude de doubler le nombre de livreurs à l'occasion de la Saint-Valentin. Cependant, en raison des prévisions météorologiques pour le 14 février qui annonçaient de fortes chutes de neige et de mauvaises conditions routières, ils ont dû quadrupler le nombre de livreurs, sans pour autant arriver à effectuer toutes les livraisons.

Hamilton-Burlington, en Ontario, a été la région la plus touchée par la tempête, car un vent froid soufflant sur les eaux chaudes du lac a poussé les chutes de neige directement sur l'extrémité ouest du lac Ontario. Il est tombé de 40 à 70 cm de neige dans cette zone. Environnement Canada a enregistré une accumulation de 30,4 cm le 13 février, faisant de cette journée le record de neige en février, et une accumulation de 16 cm le lendemain pour battre le record le neige jamais atteint le jour de la Saint-Valentin. Cette combinaison a permis à Hamilton de connaître les chutes de neige record de son histoire en deux journées. La tempête a causé près de 1 000 accidents dans le sud de l'Ontario, y compris un carambolage de 70 véhicules près d'Ancaster. Plus de 3 000 appels ont été effectués auprès des services de dépannage routier, la plupart du temps pour dégager des véhicules pris dans les bancs de neige et réparer des crevaisons.

Au Québec, dans les Cantons de l'Est, la tempête a enseveli Sherbrooke sous 55 cm de neige. Pour leur part, les Montréalais ont reçu de 15 à 20 cm de neige avec des vents de 60 km/h. Certains restaurants du Vieux-Montréal ont perdu 25 p. 100 de leur clientèle cette soirée-là, à la suite d'annulation de dernière minute.

La glace le long de la côte est : trop mince et trop épaisse

Pour la deuxième année consécutive, le gel tardif au Canada atlantique a gardé l'épaisseur de la glace marine dans le détroit de Northumberland et le golfe du Saint-Laurent bien au-dessous de la normale. L'épaisseur de la glace était égale à la moitié de l'épaisseur normale, ce qui a amené le gouvernement du Canada à réduire les quotas pour la chasse aux phoques sur la Côte-est. Plusieurs tempêtes de fin d'hiver ont brisé la mince couche de glace, causant ainsi l'écrasement et la noyade de milliers de bébés phoques.

Dans les eaux au nord-est de Terre-Neuve et au sud du Labrador, les vents forts du nord-est en avril ont poussé les banquises contre la côte, ce qui a créé de fortes pressions. Ce phénomène se produit lorsque la glace marine a plus de 15 cm d'épaisseur et que les vents dépassent les 45 km/h pendant plus de six heures. Durant presque tout le printemps, la glace au nord-est de Terre-Neuve avait plus de 30 cm d'épaisseur. La banquise contenait de la vieille glace plus dure et plus résistante que la normale, ce qui a rendu les conditions beaucoup plus difficiles pour les navires de pêche. L'Association canadienne des chasseurs de phoques a affirmé que ces conditions ont été les plus difficiles des 30 dernières années. Pendant la troisième semaine d'avril, un changement de direction du vent qui provenait du nord-est a resserré les glaces et a pris au piège plus de 100 navires. Les trous perforés par la glace dans les navires ont amené les brise-glaces de la Garde côtière à essayer de se frayer un chemin à travers les glaces massives afin de libérer les navires de chasse. Des hélicoptères sont venus à la rescousse de 50 pêcheurs prisonniers des glaces sur leurs bateaux, mais 500 personnes sont demeurées échouées dans le temps froid et humide pendant près de trois semaines. Pris dans de la glace de plus d'un mètre d'épaisseur, certains navires ont basculé et endommagé leur coque et leur quille. À la fin d'avril, les vents du sud-ouest ont commencé à déplacer la glace vers le large.

La saison des feux de végétation

En 2007, le nombre de feux de végétation au Canada a été sous la normale et le nombre de régions touchées se situait près de la normale comparativement aux moyennes des 10 et 20 dernières années, selon le Canadian International Forest Fire Centre. En date du 1er septembre, le Canada avait enregistré 6 324 feux touchant 1 661 174 hectares. Le printemps, le plus humide depuis une dizaine d'années, a tardé à arriver dans les régions de l'ouest et du centre du pays. Par conséquent, la saison des feux a pris plus de temps à commencer dans l'Ouest. Cependant, dans l'Est, les mois d'avril et de mai qui avaient été chauds et secs ont entraîné plus tôt que d'habitude des restrictions en matière de feux sur presque tout le centre et le nord-ouest de l'Ontario et les Maritimes. Cette situation des feux a continué à s'étendre dans l'est au cours de la deuxième semaine de mai, particulièrement au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador. Des équipes d'incendie provenant de l'extérieur de la région ont été appelées en Ontario au mois de mai et au Québec par la suite. Le 13 mai, les pompiers ont lutté contre quatre conflagrations hors de contrôle dans le nord-ouest de l'Ontario, ce qui a entraîné l'évacuation de 300 propriétaires de chalets situés à l'ouest de Thunder Bay. Vers la fin du mois de mai, un important incendie de forêt a entraîné l'évacuation de 1 500 résidents de Sept-Îles, au Québec, car le feu était rendu à cinq kilomètres de la ville. Quatre autres feux de forêt hors de contrôle ont brûlé dans la zone du Lac-Saint-Jean et des centaines de pompiers provenant de l'extérieur du Québec sont venus lutter contre les flammes. À la fin du mois de juin, la menace d'incendies s'est déplacée aux Territoires du Nord-Ouest, au Yukon, au centre-sud de la Colombie-Britannique et au nord de l'Alberta.

Les Prairies ont connu un mois de juillet tranquille dans son ensemble en ce qui concerne les feux de végétation, ce qui est assez surprenant étant donné les records de température élevée et d'humidité. Plusieurs incendies importants dans le nord du Manitoba ont rempli le ciel de scories et d'une épaisse fumée noire dans la région de Thompson, de Nelson House, de Wabowden et même jusque dans l'est comme à Kenora, en Ontario. Cette fumée a entraîné l'évacuation des résidents des collectivités comme South Indian Lake et Lynn Lake. À la mi-juillet, les conditions de sécheresse explosive dans le sud des Rocheuses ont amené l'Alberta à hausser le niveau de risque d'incendie à " très élevé ". Une vague de chaleur prolongée, combinée à des orages, a entretenu les feux de végétation dans la province en juillet et au début d'août, amenant une hausse des interdictions de faire des feux. L'humidité accrue a été à l'origine de plus d'incendies causés par la foudre.

Au cours de la première semaine d'août, on a assisté à plusieurs débuts d'incendie en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec. Le temps chaud et sec qui a continué de sévir dans le Centre-sud de la Colombie-Britannique a obligé les pompiers à combattre des feux en priorité. Le 15 août, des interdictions de faire des feux étaient en vigueur dans le sud de la Colombie-Britannique, en Alberta et dans la région de Cypress Hills, en Saskatchewan. À la fin d'août, la saison des feux de végétation au Canada montrait des signes de faiblesse.

Un jour de l'Action de grâce exceptionnellement chaud

Une étroite bande d'air extrêmement chaud accompagné d'une humidité semblable à celle d'un sauna a atteint le sud-est du Canada en provenance du sud des États-Unis, au début du mois d'octobre. Les températures ont alors atteint des valeurs de 10 °C au dessus de la normale. Pendant la fin de semaine de l'Action de grâce, alors que les fours cuisaient des dindes dans beaucoup de cuisines de l'est du Canada, les températures ont grimpé bien au-dessus de 25 °C à l'extérieur, ce qui ne s'était jamais produit à cette époque de l'année.

Toronto a aussi connu une journée très chaude avec une température de 31,5 °C et un facteur humidex de 39, comme si les conditions inconfortables de la canicule que nous connaissons en été revenaient pour le jour de l'Action de grâce! Jusqu'à cette année, la température record enregistrée à Toronto le jour de l'Action de grâce remontait à 1949 lorsqu'elle a atteint 26,1 °C. Parmi les villes qui ont enregistré de nouveaux records de plus de 30 °C, mentionnons Hamilton, London, Sarnia, Windsor, Kitchener, Toronto et Niagara. Habituellement, dans le sud de l'Ontario, les températures se situent autour de 15 °C la fin de semaine de l'Action de grâce. Les valeurs de 32 °C enregistrées quatre jours consécutifs constituent donc un record pour cette période tardive de l'année. En outre, la plus longue série de jours de +30 °C en octobre a permis aussi d'atteindre un record à deux endroits. La fin de semaine de l'Action de grâce a été un point marquant pour le sud de l'Ontario en lui faisant atteindre cette année un mois d'octobre et des mois de septembre et d'octobre les plus chauds que cette région n'a jamais connus.

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