Les dix événements météorologiques les plus marquants de 2006 : évènement deux

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2. Malheurs météorologiques en C.-B., partie II : Un mois de décembre inoubliable en Colombie-Britannique

Les résidants de l'île de Vancouver et de la région du Lower Mainland de la Colombie-Britannique étaient abattus à la suite de l'une des tempêtes les plus violentes de l'histoire de la province, le 15 décembre. C'était la troisième en cinq jours, et elle s'accompagnait de rafales de vent de plus de 100 km/h. Les trois tempêtes se sont succédées au large des côtes au début de la semaine et - l'une après l'autre - se sont dirigées plein est à un jour d'écart pour l'île de Vancouver et la région du Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Trois violents orages en moins d'une semaine, c'est déjà amplement, mais le fait qu'ils se déchaînent au même endroit successivement était sans précédent. Certains ont mis en cause El Niño ou le réchauffement de la planète, mais c'était plus probablement le fait du mauvais sort.

La tempête du 11 décembre ne s'est pas accompagnée des pluies de novembre, mais ses rafales ont tout de même paralysé un réseau électrique déjà fragile. Les vents soufflaient à 96 km/h, ce qui est suffisament pour renverser deux avions à l'aéroport de Victoria. Tout ce qui n'était pas fixe ou attaché au sol s'envolait. Le 13 décembre, une autre tempête violente accompagnée de vents de force égale à un ouragan s'est encore une fois abattue sur le Sud-Ouest. Elle a fait tomber d'autres arbres et lignes électriques- dont certaines avaient été réparées la veille à peine. BC Hydro a demandé des renforts de l'Alberta et du Yukon pour soulager les travailleurs qui avaient déjà travaillé des journées de 16 heures sans arrêt pendant trois semaines et demie.

La troisième tempête, le 15 décembre, a porté le plus grand coup et s'est révélée la pire de la saison, surpassant les autres en intensité et en nombre de pannes causées. En début de journée, les vents ont franchi des records, hurlant en provenance du Pacifique, renversant des pinèdes âgées de deux siècles. La force destructive de l'orage a été comparée à celle du typhon de 1962. Les vents ont atteint 124 km/h à Victoria. À Race Rocks dans la région de Juan de Fuca, les vents ont soufflé à 150 km/h, justifiant la diffusion d'avertissements de vent d'ouragan.

Au pire moment de la tempête, un nombre record d'un quart de million d'abonnés ont perdu le courant. Plusieurs milliers ont dû attendre des jours avant que le courant et le service téléphonique soient rétablis, Les anciens d'Hydro ne pouvaient se rappeler un orage plus dévastateur alors qu'ils s'efforçaient d'empêcher le réseau électrique de complètement s'effondrer. Les services d'urgence de la C.-B. ont décrit le temps violent comme le plus destructeur pour l'infrastructure et le personnel de toute l'histoire de la province. Le parc Stanley a été fermé pendant plusieurs jours, car des centaines d'arbres et des milliers de branches ont été arrachés par les rafales de vent. Des dommages à la propriété de plus de 100 millions de dollars en ont fait la tempête de vent la plus dévastatrice et le plus coûteuse de mémoire récente. On l'a appelé la « tempête de glace » de la C.-B. À Whistler, il est tombé environ 60 cm de neige en 24 heures, coinçant des centaines d'automobilistes sur l'autoroute Sea-to-Sky pendant 14 heures. Certaines personnes ont abandonné leur véhicule et ont franchi plusieurs kilomètres à pied jusqu'à Whistler, dans la neige à hauteur de la taille.

Déjà cette année, environ un million d'abonnés de la Colombie-Britannique ont perdu le courant, la plupart à cause du mauvais temps. La fin de l'année est généralement orageuse le long de la côte de la Colombie-Britannique, mais la férocité et la fréquence des orages, cette année, étaient sans précédent. Depuis le début de novembre, neuf tempêtes ont fait rage sur la côte - trois fois de plus que la normale.

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