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Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2013

Québec - Faits Saillants Régionaux

  1. La tempête du siècle à Montréal
  2. Froid polaire et surcharge de tension en janvier
  3. Opérations de secours reportées en raison de vents violents
  4. De la neige le premier jour de printemps
  5. Vague de chaleur en début de saison
  6. Première tornade et dernière chute de neige au Québec
  7. Temps orageux
  8. Une tempête avec un peu de tout
  9. Des inondations causées par la pluie
  10. Des premières chutes de neige abondantes
  11. Les sorcières de novembre

1. La tempête du siècle à Montréal

Montréal a reçu près de 250 cm de neige durant l'hiver 2012-2013, soit environ 20 % de plus que la normale. La période de neige a débuté en grand le 27 décembre 2012 lorsqu'une quantité record de neige (45,6 cm) est tombée sur la ville – le jour le plus enneigé jamais vu à l'aéroport international Trudeau. Probablement plus de 50 cm de neige sont tombés en une journée dans les banlieues de la rive sud de la ville. Bien que le nettoyage ait pris près de six jours, les équipes de la Ville et les résidents ont déployé des efforts miraculeux le lendemain qui ont permis de tout dégager, à l'exception des gigantesques bancs de neige. Le processus complet de déneigement a coûté 25 millions de dollars ou 20 % du budget annuel de la Ville alloué au déneigement.

2. Froid polaire et surcharge de tension en janvier

Un froid intense et persistant s'est installé sur une grande partie du Québec le 20 janvier, avec des températures atteignant -40 °C. Les valeurs de refroidissement éolien les plus basses étaient de -51 dans les régions de Saguenay – Lac-Saint-Jean/Normandin et de Lac Wagéguma et de -49 à Matagami. La consommation d'électricité a atteint un record historique pendant cette période de froid polaire; Hydro-Québec a demandé au public de conserver l'énergie et a même contribué en fermant les lumières alimentant son logo emblématique « Q » à son administration centrale de la région de Montréal. La température glaciale a entraîné la fermeture d'innombrables écoles, le bris de conduites d'eau et l'ajout de lits dans les refuges pour sans-abri. Cette vague de froid extrêmement glacial a été considérée comme étant rare, n'ayant eu lieu qu'une seule fois en 35 ans.

3.Opérations de secours reportées en raison de vents violents

À la fin janvier, des vents violents atteignant près de 100 km/h privent 100 000 clients d'électricité, renversent des véhicules sur l'autoroute 40 et forcent la fermeture de la route entre Joliette et Mascouche. Les opérations de secours à la carrière L'Épiphanie, où deux camionneurs ont été ensevelis lors d'une série de glissements de terrain le 29 janvier, ont également dû être reportées.

4. De la neige le premier jour de printemps

Pendant la semaine du 19 au 23 mars, une tempête déverse de 20 à 35 cm de neige sur le sud du Québec. Après cette tempête hivernale tardive, des vents forts du nord-ouest se sont abattus sur les eaux libres, favorisant la formation de bourrasques de neige qui ont laissé derrière elles plus de 50 cm de « neige marine » sur certaines régions de la rive nord de la Gaspésie.

5. Vague de chaleur en début de saison

À la fin avril et début mai, les températures observées dans le tiers sud du Québec sont exceptionnellement chaudes, atteignant un maximum de 29,8 °C le 6 mai à La Tuque – soit de 10 à 15 degrés supérieurs à la normale. Cette chaleur précoce accélère considérablement la fonte des neiges dans les régions plus au nord. Elle accélère aussi le séchage au champ, permettant ainsi aux cultivateurs d'entamer l'ensemencement plus tôt que d'habitude et rehaussant la menace d'incendie de forêt.

6. Première tornade et dernière chute de neige au Québec

Une ligne d'orages violents traverse la partie sud-ouest du Québec le 1er juin, apportant des pluies abondantes et provoquant des inondations au sud de la région de Lac-Kénogami et près de La Baie. La pluie délave aussi des sections d'une autoroute principale reliant les régions de Charlevoix et du Saguenay. Les rafales ont atteint près de 100 km/h, causant des pannes d'électricité et entraînant la première tornade (EF0) de la saison dans la région de Saint-Hugues en Montérégie, où elle a arraché des portes de garage et des morceaux de toiture. Quelques jours seulement avant la tempête, un système dépressionnaire immobile au-dessus de la Nouvelle-Angleterre avait déversé de 60 à 150 mm de pluie sur les Cantons de l'Est, la Beauce, la ville de Québec et la région de Chaudière-Appalaches. Les niveaux d'eau se sont élevés rapidement, provoquant des inondations et des glissements de terrain qui ont forcé l'évacuation de résidents et de campeurs ainsi que la fermeture de plusieurs routes. Fait choquant, une chute de 19 cm de neige est enregistrée à une station en Beauce. Selon un expert particulier, elle constitue la plus grande quantité de neige tardive tombée sur le sud du Québec depuis 1967.

7. Temps orageux

Le 11 juillet, un front froid passager occasionne des orages violents qui déversent 50 mm de pluie torrentielle sur une période de deux heures dans les Laurentides et les Cantons de l'Est. Les orages apportent aussi de la grêle et des rafales, endommageant les cultures dans les Laurentides et la région autour de Drummondville. De plus, les experts ont confirmé la survenue d'une tornade (EF0) à Saint-Marc-des-Carrières entre Trois-Rivières et la ville de Québec.

8. Une tempête avec un peu de tout

Le 13 août, des orages intenses inondent subitement plusieurs rues et sous-sols dans les régions de Laval, de Montréal et de Saint-Jérôme, suscitant alors la fermeture d'un grand nombre de routes et d'autoroutes. Vers 22 h 30, une tornade de faible intensité frappe un concessionnaire d'automobiles à Sherbrooke, endommageant la toiture et fracassant plusieurs fenêtres. Le système météorologique a également déversé d'importantes quantités de pluie dans le centre et l'est du Québec, y compris 87 mm entre Sept-Îles et Mingan.

9. Des inondations causées par la pluie

Le 11 septembre, une masse d'air chaud et humide contenant des cellules orageuses encastrées apporte des pluies abondantes dans le Suroît, les Cantons de l'Est et la Beauce. Les municipalités de Saint-Anicet et de Lacolle ont reçu la plus grande quantité de pluie : 80 mm de pluie y sont tombés en moins de 5 heures, provoquant de vastes inondations des sous-sols. Des vents violents ont également soufflé, déracinant plusieurs arbres, et des grêlons d'un diamètre allant jusqu'à 3 cm se sont abattus sur les récoltes et les propriétés à Saint-Anicet ainsi qu'à Hemmingford. Les valeurs de l'humidex dans la masse d'air ont atteint 42 – un niveau incroyablement élevé si tard dans l'année.

10. Des premières chutes de neige abondantes

Le système dépressionnaire intense qui est demeuré au-dessus de la mer du Labrador a provoqué des vents violents, qui ont balayé les régions du Saguenay –Lac-Saint-Jean, du nord des Laurentides et de l'est du Québec, les rafales de pointe dépassant les 90 km/h à certains endroits. Des bourrasques de neige se sont également formées, expliquant l'abondance des premières chutes de neige de la saison : entre le 23 et le 25 novembre, il est tombé entre 17 et 36 cm de neige, réduisant la visibilité à zéro à certains moments dans le nord de la Vallée de la Matapédia, dans l'arrière-pays de Rimouski, dans le nord du Parc de la Gaspésie et dans la ville de Blanc-Sablon.

11. Les sorcières de novembre

Dans les premiers jours de novembre, de violents vents du sud-ouest font des ravages dans le sud de l'Ontario ainsi qu'au Québec, dans la vallée du Saint-Laurent, abattant des arbres et des lignes électriques. Les violentes rafales de vent ont atteint des vitesses de 100 km/h à Montréal, de 109 km/h à Saint-Hubert, et de plus de 110 km/h à Cap-Chat. Près de 350 000 clients se sont retrouvés sans électricité par moments, notamment des dizaines de milliers d'habitants de Montréal et de Laval, et des régions de Lanaudière et de l'Outaouais. Juste au nord de Montréal, les vents ont jeté sur un centre commercial les débris d'un échafaudage ayant été broyé et ont provoqué la rupture d'une conduite de gaz. Dans plusieurs régions, il est également tombé jusqu'à 60 mm de pluie.

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