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Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2013

Ontario - Faits Saillants Régionaux

  1. Un dégel spectaculaire en janvier
  2. Chaos sur l'autoroute
  3. Un nouveau dégel en janvier
  4. Cruel mois d'avril
  5. L'arrivée du printemps
  6. Inondations de la baie James
  7. Un essaim de tornades
  8. Les pluies torrentielles de mai
  9. Le mois le plus pluvieux enregistré à Windsor
  10. Pluie battante dans le Nord
  11. Journée de quatre tornades
  12. Pluie battante à Sault Ste. Marie au mois de septembre
  13. Une fin de semaine de septembre détrempée
  14. Humidité record
  15. Des essaims de trombes marines au-dessus des lacs Ontario et Érié
  16. La première tornade de neige jamais enregistrée?
  17. Des tempêtes de neige d'effet de lac classiques

1. Un dégel spectaculaire en janvier

Une masse d'air doux pour la saison est remontée dans le sud de l'Ontario avant de se déplacer vers l'Est pour traverser le Québec et le Canada atlantique. Les températures maximales diurnes ont franchi la barre des deux chiffres dans de nombreuses régions, atteignant notamment les 14,6 °C à Toronto le 12 janvier, soit 5 degrés de plus que la température record précédente enregistrée en 1995. Malheureusement, ces températures inhabituellement douces pour la saison ont été accompagnées de pluies printanières, et des précipitations de 20 à 50 mm ont été enregistrées. Les entreprises de couverture et les entreprises générales ont été submergées par les appels d'urgence, les fréquents cycles de gel-dégel ayant provoqué de graves fuites de toit. L'eau qui a déferlé a submergé les systèmes de drainage et a inondé les sous-sols et les arrière-cours. Nombreux sont ceux qui, gagnés par la « fièvre du printemps », ont profité de l'occasion pour laver leurs voitures, faire du sport en short, organiser un barbecue ou décrocher leurs lumières de Noël.

2. Chaos sur l'autoroute

Le 25 janvier, une bourrasque de neige sur le lac Ontario s'est déplacée le long de la côte, entre Oshawa et Brighton. La visibilité presque nulle fut un facteur contributif à la collision de 70 véhicules qui s'est produite sur l'autoroute 401, causant cinq blessures. Des voitures ont été abandonnées couchées sur le côté et renversées, obstruant les voies en direction de l'ouest et de l'est.

3. Un nouveau dégel en janvier

Une deuxième vague de dégel, accompagnée de températures à deux chiffres, touche le sud de l'Ontario à la fin janvier. Des températures habituellement enregistrées à la fin du mois d'avril et au mois de mai ont été relevées à Windsor (14,5 ºC), à Sarnia (12,4 ºC) et à cinq autres endroits. Les pluies abondantes, les températures douces records et la fonte rapide des neiges ont provoqué la montée du niveau des eaux de la rivière Thames, à London, entraînant l'inondation des basses terres et des sous-sols. À Ottawa, une température maximale record de 11,6 ºC a été suffisamment élevée pour entraîner la fermeture de la patinoire du Canal Rideau deux jours avant le coup d'envoi du Bal de Neige.

4. Cruel mois d'avril

Trois semaines après le début du printemps, un souffle hivernal traverse l'Ontario, apportant avec lui un mélange complexe de grésil, de neige et de pluie verglaçante, transportés par des vents forts. Des coupures de courant se sont produites, causées par la chute de branches d'arbres sur des lignes électriques englacées. Dans l'ensemble de l'Ontario, 115 000 clients se sont retrouvés privés d'électricité, certains pendant trois jours. Les routes glissantes ont provoqué plusieurs accidents et la fermeture d'écoles.

5. L'arrivée du printemps

Le sud de l'Ontario a connu des conditions météorologiques printanières le 18 avril, mais également certains tourments propres à l'été. Une ligne d'orages violents associés à des vents rectilignes et à une tornade ont causé des dommages matériels dans certaines régions du centre-sud de l'Ontario. Une tornade de niveau 1 sur l'échelle de Fujita améliorée (EF 1), la première enregistrée au Canada en 2013, avec des vents d'une vitesse allant de 135 à 175 km/h, a ravagé le Comté de Dufferin situé à environ 6 km au nord-ouest de Shelburne, abattant des lignes électriques, arrachant le toit d'une grange et faisant tomber des arbres.

6. Inondations de la baie James

Un phénomène couramment observé au printemps sur les rives de la baie James s'est produit le 2 mai, lorsque les inondations et les refoulements d'égouts ont menacé les collectivités des Premières nations d'Attawapiskat et de Kashechewan, dans le nord de l'Ontario. Les eaux d'égout et les autres eaux ont inondé 40 habitations et bâtiments. Finalement, huit collectivités du Grand Nord ontarien, dont celle de Moosonee, ont été mises en état d'alerte d'urgence, essentiellement en raison de la montée des eaux.

7. Un essaim de tornades

Le 21 mai, deux groupes d'orages traversent le sud de l'Ontario, accompagnés de fréquents éclairs, de grêle, de fortes averses, de vents forts soufflant en rafales, et de trois tornades – une au sud de Midland, une autre près de Barrie, et une troisième à proximité de Glenarm, dans la région de Kawartha Lakes. La tornade de Glenarm fut la plus puissante, d'une intensité EF 2, avec des pointes de vent allant de 180 à 200 km/h. Outre ces tornades, des vents rectilignes ont causé d'importants dommages au sud-ouest de Fenelon Falls. Les vents en spirale étaient suffisamment forts pour écorcer les arbres et faire s'envoler les toits.

8. Les pluies torrentielles de mai

Le 29 mai, une série d'orages a provoqué des pluies excessives à Toronto et dans certaines régions du sud de l'Ontario. Les chutes de pluie les plus importantes ont été enregistrées dans la ville de Port Stanley (89,0 mm) et dans le quartier d'East York de Toronto (70,2 mm). À Toronto, les pluies ont été si importantes qu'elles ont inondé la promenade Don Valley, la rendant complètement impraticable pendant l'heure de pointe du matin. En effet, dans les deux sens, des tronçons de la promenade étaient soit sous les eaux, soit couverts de boue et de débris. Dans certains endroits, le niveau des eaux de crue est monté à hauteur des portes des véhicules, et des voies du réseau GO ont également été inondées.

9. Le mois le plus pluvieux enregistré à Windsor

Le mois de juillet a été le mois le plus pluvieux de l'histoire de Windsor : il est tombé 262,2 mm de pluie, soit près de trois fois les précipitations mensuelles normales, qui sont de 82 mm. Le précédent record historique, établi en 1969, était de 244 mm. Ce mois de juillet bat même le record du mois le plus pluvieux de tous les temps, établi au mois de septembre 1981 au cours duquel il était tombé 246,1 mm de pluie. Il a plu beaucoup et fréquemment au cours du mois, qui a compté 21 jours humides, ce qui est également un record. Les fréquents déluges ont causé des maux de tête aux agriculteurs locaux. Comme l'a dit un producteur : « Je ne peux tout simplement pas aller aux champs, car mes machines ne flottent pas. »

10. Pluie battante dans le Nord

Un système dépressionnaire se déplaçant lentement déverse sur certaines régions du nord et du centre de l'Ontario de grandes quantités de pluie durant la fin de semaine du 26 au 28 juillet. Au cours de ces pluies d'orage, il est tombé 92 mm d'eau à Nagagami, 64 mm à Armstrong et 62 mm à Sault Ste. Marie, à Geraldton et à Kapuskasing. L'air étant plus froid, les conditions étaient favorables à la formation de trombes marines. Au moins 12 nuages en entonnoir et 7 trombes marines ont été observés au-dessus des Grands Lacs et du lac Nipissing.

11. Journée de quatre tornades

Une ligne d'orages violents s'est formée le 7 août, en fin de journée, entre Arthur et Orillia, et jusqu'au nord de Minden. Ces orages ont donné naissance à quatre faibles tornades. La plus forte d'entre-elles, une tornade d'intensité EF 1, a déraciné une bande d'arbres au nord-est d'Haliburton.

12. Pluie battante à Sault Ste. Marie au mois de septembre

De violents orages, accompagnés d'averses déversant jusqu'à 100 mm de pluie et de milliers d'éclairs intenses produisant un effet stroboscopique, éclatent le 9 septembre entre l'île Manitoulin et Sault Ste. Marie. Les inondations, les emportements par les eaux et les coulées de boue ont entraîné la fermeture de tronçons d'autoroutes et de rues de la ville. Les pluies excessives ont donné lieu à des évacuations, provoqué des inondations de sous-sols et emporté des ponceaux, entraînant la formation de dolines et le décollement de tampons de regards, soufflés par la force de l'eau.On déplore la noyade d'un motocycliste emporté par les eaux. À l'extrémité nord de Sault Ste. Marie, une crue soudaine a contribué à l'effondrement d'un pont ferroviaire à chevalets.

13. Une fin de semaine de septembre détrempée

Les 20 et 21 septembre, un front froid se déplaçant lentement, associé à l'humidité provenant du golfe du Mexique, entraîne la formation de lourdes bandes de pluie et d'orages dispersés dans la majeure partie du sud de l'Ontario. Au total, il est tombé plus de 100 mm de pluie à London (Dorchester), à Wellesley, à New Hamburg et à Waterloo, tandis que dans les régions situées au sud de la baie Georgienne, il est tombé près de 50 mm de pluie. La pluie battante de septembre a entraîné l'annulation de plusieurs activités qui devaient avoir lieu près des villes de Mitchell et de Stratford, dans le cadre du Championnat international de labour.

14. Humidité record

L'humidité exceptionnelle a dû être une grande déception pour les résidents et les touristes qui souhaitaient admirer les couleurs d'automne dans toute leur splendeur. Des endroits comme Owen Sound ont connu le mois d'octobre le plus humide jamais enregistré, avec plus de 200 mm de pluie, soit un peu plus de deux fois le niveau normal. Entre le 15 octobre et le 2 novembre, tous les jours ont été humides à Owen Sound. À vrai dire, l'année entière a battu des records en matière de temps pluvieux. En date du 4 décembre, le niveau des précipitations annuelles totales s'élevait à 1 294 mm, battant le précédent record de l'année la plus pluvieuse, établi en 2011.

15. Des essaims de trombes marines au-dessus des lacs Ontario et Érié

Le 20 octobre, un nombre impressionnant de trombes marines sont observées au-dessus des Grands Lacs – 67 au total, dont 54 au-dessus du lac Ontario, et 13 au-dessus du lac Érié. Bon nombre de ces trombes ont duré jusqu'à 15 minutes. Il s'agissait d'un record pour les Grands Lacs (plus du double du dernier nombre enregistré). Selon Wade Szilagyi, agent d'Environnement Canada responsable des trombes marines, ce total sur une seule journée représente également un record mondial.

16. La première tornade de neige jamais enregistrée?

Le 23 novembre, une tornade très rare si tard dans la saison touche le nord de Prescott au moment où un puissant front froid traverse l'est de l'Ontario. Cette tornade d'intensité EF 1 était accompagnée de vents de près de 150 km/h, suffisamment forts pour endommager un silo de ferme et causer d'autres dommages matériels mineurs. Il s'agit de l'une des tornades les plus tardives jamais signalées au Canada; elle s'est produite dans un « blizzard » de neige et de grêle et était accompagnée de températures sous le point de congélation. Dave Sills, un spécialiste canadien des tornades qui travaille pour Environnement Canada, a indiqué qu'il pourrait s'agir de la première « tornade de neige » jamais enregistrée au Canada. [Remarque : Environnement Canada a confirmé que 22 tornades ont été enregistrées en Ontario cette année, soit presque deux fois plus que la moyenne saisonnière de 2012. Ces tornades étaient toutefois pour la plupart faibles et de courte durée.]

17. Des tempêtes de neige d'effet de lac classiques

Un air arctique froid s'est abattu sur le sud de l'Ontario les 23 et 24 novembre, déclenchant le phénomène de neige d'effet de lac du côté sous le vent des eaux chaudes du lac Huron et de la baie Georgienne. Là où se trouve la station météorologique de London, 32 cm de neige sont tombés, mais les régions situées plus à l'ouest, près de St. Thomas, ont été frappées par des flûtes marines stationnaires, qui ont déversé jusqu'à 70 cm de neige. La force policière de la région est intervenue dans le cadre de dizaines d'accidents survenus dans les rues et sur les autoroutes. Au Nord, près de Barrie, une chute de neige abondante a déclenché sur l'autoroute 400 une série de collisions dans lesquelles plus de 40 véhicules ont été impliqués, dans de dangereuses conditions de voile blanc en raison desquelles les véhicules se sont écrasés les uns contre les autres, tombant dans les fossés et s'écrasant contre les glissières de sécurité. Heureusement, personne n'a été gravement blessé.

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