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Services métérologiques pour les Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2010 à Vancouver

6.0 Besoins météorologiques en lien avec les services fédéraux essentiels et d’autres services gouvernementaux

6.1 Séances d’information à l’intention de la haute direction d’Environnement Canada et d’autres fonctionnaires

6.2 Sécurité

6.2.1 Protocole de mesures de sécurité

6.3 Transport

6.4 Aviation civile


6.0 Besoins météorologiques en lien avec les services fédéraux essentiels et d’autres services gouvernementaux

Les besoins météorologiques en lien avec les services fédéraux essentiels ont été mis au point en collaboration avec les fournisseurs de services fédéraux essentiels. Un comité directeur des services fédéraux essentiels, sous l’égide de Patrimoine canadien, a été mis sur pied en 2006, et Environnement Canada y a participé à titre de membre. À plusieurs occasions, des présentations ont été faites au groupe concernant les plans, la préparation et les services météorologiques offerts, et on a demandé des rétroactions. En bout de ligne, les services offerts (prévisions météorologiques, données et sources des prévisions et des données) satisfaisaient aux exigences de nos collègues des services fédéraux essentiels, puisque dans notre planification, nous avions prévu l’ensemble de leurs besoins météorologiques.

6.1 Séances d’information à l’intention de la haute direction d’Environnement Canada et d’autres fonctionnaires

Dans le cadre du calendrier d’exploitation du centre principal des opérations du COVAN, le météorologue en chef fournissait un texte météo et un sommaire des prévisions sous forme de tableau, chaque matin, à un groupe de hauts dirigeants d’Environnement Canada, y compris au sous-ministre adjoint du Service météorologique du Canada. Ainsi, Environnement Canada et les autres paliers du gouvernement demeuraient informés des effets météorologiques possibles sur le calendrier des Jeux et la région où se tenaient les Olympiques. À plusieurs occasions, un compte rendu sur la météo a été fait à un adjoint du premier ministre.

6.2 Sécurité

Les mesures de sécurité concernant les armes qui contiennent des agents toxiques comprennent la modélisation de la circulation et de la dispersion des produits toxiques utilisés dans le cadre d’une attaque terroriste. Environnement Canada a développé une capacité accrue de prévoir la nature de la dispersion des agents chimiques, biologiques, radiologiques ou nucléaires (CBRN) dans le cadre de l’Initiative de recherche et de technologie CBRN (IRTC). Les participants fédéraux à l’IRTC comprennent le Centre de recherches pour la défense, le Bureau de la protection des infrastructures essentielles et de la protection civile, Santé Canada, Environnement Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Agence canadienne d’inspection des aliments, Pêches et Océans Canada, le Conseil national de recherches Canada, Ressources naturelles Canada, la Gendarmerie royale du Canada, Sécurité publique Canada, Énergie atomique du Canada limitée, l’Agence du revenu du Canada, la Commission canadienne de sûreté nucléaire, le Bureau du Conseil privé, le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Service canadien du renseignement de sécurité.

Tout juste avant et pendant la période des Jeux, la Section de la réponse aux urgences environnementales du Centre météorologique canadien a utilisé un prototype de modélisation à l’échelle urbaine à Vancouver. Ce prototype comportait un modèle global environnemental multiéchelle à aire limitée (GEM-LAM) ayant un effet cascade jusqu’à une résolution de 250 mètres. Les données issues de ce LAM ont été utilisées pour créer un modèle de dynamique des fluides simulant la circulation, dans la ville de Vancouver, selon une résolution d’environ 7 mètres. Les diverses cartes étaient accessibles sur un site Web utilisé pour afficher les résultats. Le prototype n’a pas été exploité de façon continue, mais plutôt sur demande, et à des fins d’évaluation.

Une section locale d’intervention en cas d’urgence a été mise sur pied à Vancouver pendant la période des Jeux; cette section comptait notamment des responsables de la Section des urgences – science et technologie d’Environnement Canada. Une équipe d’intervenants en cas d’urgence a été déployée à Vancouver pour exploiter un laboratoire chimique mobile et être en charge d’un véhicule d’intervention rapide pendant sept semaines, 24 heures par jour.

L’équipe d’Environnement Canada offrant un appui aux Jeux d’hiver était nombreuse et reflétait le soutien interministériel du programme de sécurité. L’équipe d’Environnement Canada de la région du Pacifique et du Yukon était formée de gens du Centre des sciences environnementales du Pacifique, du bureau régional du Service météorologique du Canada, de la Division de la durabilité, de la Direction générale du dirigeant principal de l’information et de la Section des urgences environnementales. Parmi les groupes à l’extérieur de la région du Pacifique et du Yukon, on comptait le Centre météorologique canadien, sa division des urgences environnementales (Gatineau, Québec) et les bureaux des urgences environnementales des régions de l’Atlantique, du Québec et de l’Ontario.

Au sein du Service météorologique du Canada, le responsable du projet était le directeur de la Section de la réponse aux urgences environnementales du Centre météorologique canadien.

6.2.1 Protocole de mesures de sécurité

En cas d’urgence, la Section de réponse aux urgences environnementales devait coordonner ses efforts avec le Centre météorologique canadien et le centre de prévision POD afin de fournir les meilleures prévisions possible au groupe d’intervention d’urgence sur place concernant la dispersion et la trajectoire des agents toxiques, et pour évaluer et identifier l’agent en cause. Deux scénarios étaient possibles – scénarios qui se recouperaient probablement. Dans l’éventualité où un superviseur de quart du Centre de prévision des intempéries aurait été avisé en premier d’un incident, il aurait informé le superviseur de quart du Centre météorologique canadien qui, à son tour, aurait communiqué avec le personnel sur appel de la Section de la réponse aux urgences environnementales du Centre météorologique canadien. Le personnel de la Section de la réponse aux urgences environnementales aurait exécuté le CANERM (Canadian Emergency Response Model) afin de prévoir la trajectoire et la concentration prévues du panache toxique sur une période donnée, et de produire des données de sortie à partir des modèles plus sophistiqués présentés au point 5.1. Dans l’éventualité où la section locale de réponse aux urgences environnementales aurait été avisée, les employés de la section auraient communiqué directement avec la Section de la réponse aux urgences environnementales du Centre météorologique canadien et auraient avisé le centre de prévision POD afin qu’il soit prêt à fournir les renseignements météorologiques locaux à l’appui des interventions.

Ultimement, des simulations des conséquences d’attaques terroristes CBRN ont été modélisées et utilisées dans les plans et les scénarios d’urgence. Aucun incident CBRN ne s’est produit durant les Jeux. Néanmoins, on a répondu à une demande de l’Agence de la santé publique du Canada concernant des alarmes déclenchées par des capteurs à la Place Hockey du Canada, le 18 février, au moyen des données sur le vent et la température provenant d’une séquence d’utilisation à très haute résolution du LAM (1 kilomètre) et d’une séquence d’utilisation du modèle à une résolution de 250 mètres. On a déterminé que des feux d’artifice à proximité étaient probablement la source des émissions ayant déclenché les détecteurs sur place.

6.3 Transport

Des prévisions et avertissements météorologiques généraux ont été produits pour les régions des basses terres continentales et du corridor Sea to Sky pendant les Jeux, puisque ces régions faisaient partie du scénario courant pour les prévisions publiques. Comme le déneigement et l’application de traitement sur les routes relèvent, en Colombie-Britannique, des municipalités et, dans le cas des autoroutes provinciales, d’entrepreneurs privés, ces entités avaient généralement recours à des organismes de prévision privés pour préparer l’information météorologique répondant à leurs besoins. Environnement Canada s’est engagé, dans le cadre du projet des services météorologiques pour 2010, à collaborer avec le ministère responsable des transports de la Colombie-Britannique, et avec les autres ministères ayant un intérêt dans la météorologie, afin de veiller à ce que les prévisionnistes du Service météorologique du Canada aient un accès facile et sans restriction à toutes les données météorologiques provinciales recueillies. En retour, Environnement Canada fournissait le même accès libre et complet aux observations météorologiques de surface d’Environnement Canada et aux autres données environnementales à la province. À au moins une occasion, le ministère responsable des transports de la Colombie-Britannique a posé des questions concernant une prévision des conditions météorologiques hivernales pour Sea to Sky pendant les Jeux paralympiques. En outre, les prévisionnistes des conditions météorologiques propices aux incendies travaillant pour le ministère des Forêts de la Colombie-Britannique ont eu recours aux stations météorologiques de l’OAN pour calculer les indices associés aux conditions météorologiques propices aux incendies forestiers pour la région de Whistler, au cours des étés de 2006 à 2009.

Les services de transport du COVAN, exploitant un système de transport de plusieurs centaines d’autobus pour les athlètes et les spectateurs pendant les Jeux, se sont avérés un grand utilisateur des prévisions pour les sites de compétition et des aperçus des prévisions qu’ont produits les prévisionnistes du centre de prévision POD et du centre principal des opérations du COVAN.

6.4 Aviation civile

Les services météorologiques pour l’aviation sont fournis à NAVCAN par Environnement Canada en vertu d’un contrat. Dès le début du projet, nous avons communiqué avec les responsables de NAVCAN pour les informer que leurs services feraient probablement l’objet d’une demande importante pendant les Jeux. Sinon, le projet des services météorologiques pour 2010 a soutenu les efforts visant à offrir des services météorologiques complets pour l’aviation et la navigation aérienne à NAVCAN, principalement en fournissant des données, et particulièrement, en offrant un réseau partagé de caméras Web le long du corridor Sea to Sky. Des prévisions spéciales pour l’aviation dans le cadre des Jeux comprenaient les prévisions d’aérodrome pour Pemberton, Whistler et Squamish, ainsi que des prévisions spéciales pour le corridor Sea to Sky, lesquelles étaient produites par le Centre de météorologie aéronautique de l’Ouest d’Environnement Canada à Edmonton.

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