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Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2011

 

Colombie-Britannique - Faits Saillants Régionaux

Avalanches

Selon le Canadian Avalanche Centre, 11 personnes ont perdu la vie cette année dans des avalanches en Colombie‑Britannique et en Alberta, alors que la moyenne annuelle se situe entre 12 et 14. Au cours de la dernière semaine complète de janvier, et à la suite d'un intense dégel et d'une accumulation de neige abondante sur une base de neige fragile, accompagnés désormais d’un mélange de forts vents, les autorités ont fait passer le risque d'avalanche à un niveau élevé. Les experts ont désigné ces conditions d’avalanche comme étant les pires depuis 30 ans. Moins d'un mois plus tard, le 20 février, trois hommes de l'Alberta ont été tués dans une avalanche déclenchée alors qu'ils faisaient de la motoneige près de Golden, en Colombie-Britannique. À certains moments, des vents violents, des chutes de neige abondantes, des nuages bas et un risque élevé d'avalanche ont rendu les tentatives de secours lentes et difficiles. La période hiver-printemps 2011 comprenait l'une des saisons de neige les plus longues jamais enregistrées, et même si c'était pour le plus grand plaisir des passionnés de neige, cela a également contribué aux risques d’avalanche. Pour la toute première fois, le Canadian Avalanche Centre a prolongé ses opérations de surveillance jusqu'au 21 avril.

Période hivernale de deux semaines

Bien qu'il ait mis du temps à venir, l'hiver s'est finalement montré le long de la côte ouest du Canada à la mi-février. De la pluie, de la grêle, un froid de canard et de la neige sont tous arrivés avec la première tempête hivernale de la saison qui a traversé l'île de Vancouver et le Lower Mainland au cours d'une période de dix jours. Les températures ont chuté à -10oC, et la neige a recouvert le sol et les routes. Les conducteurs de Victoria ont eu de la difficulté à se déplacer dans environ 25 cm de neige, et de forts vents soufflant par rafales de 60 km/h ont rendu les routes glissantes et la conduite, frustrante. À Vancouver, un refroidissement éolien record a occasionné l'ouverture de nombreux lits d'hébergement d'urgence dans l'ensemble du Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Le 26 février, de 6 à 20 cm de neige ont recouvert Vancouver et la région avoisinante.

 Printemps monotone à Vancouver

Le mois de mars a été froid, gris et trempé à Vancouver, avec seulement quatre jours secs dans tout le mois, alors qu'en avril la température moyenne en après-midi atteignait presque deux degrés sous la normale. La ville a en fait établi un record pour le plus grand nombre de jours d'avril au cours desquels la température maximale quotidienne est tombée en-dessous de la moyenne. Comme si cela ne suffisait pas, les précipitations printanières étaient 28 % supérieures à la normale et les éclaircies, en moyenne 20 % inférieures à la normale, y compris un tiers des jours avec une heure en moins d'ensoleillement que la moyenne. Les résidants du Lower Mainland de la Colombie-Britannique s'en sont encore moins bien tirés avec seulement 55 % de l'ensemble des éclaircies habituelles du mois. Les températures moyennes en après-midi pour les mois d'avril et de mai ont été les plus froides depuis le début des enregistrements de données, il y a 74 ans, et le mois d'avril a été le plus froid depuis 36 ans avec une température maximale enregistrée comme la seconde plus froide. Le mois de mai a également connu peu de soleil avec environ 64 heures de moins.

Inondations printanières et estivales

Les menaces d'inondation en Colombie-Britannique ont été plus retardées en 2011, en raison de températures plus froides qu'à l'habitude. Dans toute la province, les niveaux de neige accumulée en avril et en mai représentaient environ 110 % de la normale, avec quelques zones comme la région de l'Okanagan ayant connu jusqu'à 140 % des précipitations normales, soit la quantité de neige la plus élevée en 30 ans. Au moment où la neige accumulée aurait dû diminuer, elle augmentait en réalité de 15 à 20 %. Avec la crue printanière retardée d'environ quatre semaines, la Colombie-Britannique a dû affronter un risque d'inondation plus élevé qu'à l'habitude. Des températures plus douces sont inévitablement arrivées, entraînant ainsi une augmentation du risque d'inondation dans les terres intérieures de la Colombie-Britannique à la fin de mai et au début de juin lorsque le River Forecast Centre a lancé des avertissements d'inondation dans l'ensemble de la province. Au cours de la troisième semaine de juin, des pluies torrentielles de près de 150 mm sont tombées en dedans de 48 heures, déclenchant ainsi un autre avertissement de crue pour les rivières situées au nord-est de la Colombie-Britannique. De plus, à la suite de trois jours de fortes pluies et d'affouillements sur les routes à la fin de juin, plusieurs collectivités du nord de la province ont été mises en alerte aux inondations. Fort St. John a déclaré 117 mm de pluie en à peine deux jours, tandis que Dawson Creek a reçu 81 mm de précipitations.

En juillet, des millions de dollars de dommages ont été causés, lorsque de fortes pluies torrentielles ont inondé les autoroutes et les routes entre Chetwynd et la jonction Mackenzie. La province a offert un financement afin de réparer des ponts détruits, des plates-formes effondrées, ainsi que des maisons et des commerces endommagés, victimes du déluge. Lorsque les niveaux d'eau du fleuve Fraser ont augmenté de deux mètres au-dessus du niveau moyen près de Prince George, des ordres d'évacuation ont été émis. Il importe de noter que les niveaux d'eau les plus élevés de l'année à Prince George ont généralement lieu à la fin de mai ou au début de juin. Le 10 juillet, la ville a déclaré l'état d'urgence et émis un ordre d'évacuation. Trois semaines de pluie et de fonte des neiges un mois plus tard que la normale ont engendré des avertissements d'inondation de mi-été inhabituels, tandis que des pluies abondantes (de près de 150 mm) au cours de la fin de semaine de la mi-juillet ont endommagé environ 100 sites dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Dans l'ensemble des régions du nord et du centre, les conditions météorologiques ont eu des répercussions sur le secteur des ressources, avec un sol trop humide pour l'exploitation forestière et des inondations terrestres balayant les routes, réduisant ainsi les opérations de forage du gaz et d'exploitation minière.

Inondations en septembre

Autour du 27 septembre, un système frontal très humide du Pacifique s'est arrêté au nord de l'île de Vancouver et de la côte centrale de la Colombie-Britannique. La tempête a frappé la côte pendant trois jours, ce qui a entraîné des inondations, des pannes d'électricité et des annulations de traversier. Les personnes vivant à l'intérieur et autour de Vancouver ont reçu 50 mm précipitations, alors que les résidants de Squamish en ont reçu 130 mm. . À certains endroits, on a également connu des rafales de vent de plus de 100 km/h. BC Hydro a pu, de ce fait, enregistrer 45 000 pannes de courant, surtout dans la partie nord de l'île de Vancouver, où plusieurs collectivités ont été isolées par des coulées de boue et des inondations. Sur le continent, les personnes résidant le long des berges de la rivière Bella Coola ont dû quitter leur maison. Le long de la côte Nord, des chutes de pluie de 235 mm sur deux jours ont emporté des routes autour de Stewart et Terrace. De plus, à Vancouver, de fortes pluies ont retardé les réparations finales des panneaux couvrant le stade BC Place récemment rénové.