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Les dix événements météorologiques canadiens les plus marquants de 2008

Table des matières

Événements météorologiques marquants de 2008 par région

Canada atlantique

Une tempête avec un peu de tout
Une perturbation météorologique se déplaçant lentement et comportant des vents forts, beaucoup de neige, du grésil, de la pluie et de la pluie verglaçante a causé des maux de tête aux voyageurs dans les quatre provinces de l'Atlantique les 28 et 29 janvier. Le mauvais temps a provoqué la fermeture des écoles à l'Île du Prince Édouard et en Nouvelle Écosse. Le temps chaud qui l'accompagnait a fait fondre les bancs de neige, entraînant des accumulations d'eau sur de nombreuses routes principales. Plus de 25 cm de neige sont tombés sur Moncton, au Nouveau Brunswick, suivis de 10 à 20 mm de grésil et de pluie verglaçante.

Une tempête la veille de la Saint Valentin
Le 13 février, un mélange de mauvaises conditions météorologiques a frappé les Maritimes, rendant la circulation routière périlleuse et causant plusieurs annulations de vols. On a fermé les écoles pour une deuxième fois en trois jours, et les pannes d'électricité se sont généralisées. L'Organisation des mesures d'urgence du Nouveau Brunswick a émis un avertissement de crue pour le sud de la province, s'adressant surtout aux gens qui vivent et travaillent le long des cours d'eau. À Truro en Nouvelle Écosse, 30 à 40 mm de pluie et un temps doux ont pris de front l'épaisse couverture de neige, provoquant une inondation locale.

Mars commence en lion
Mars a commencé avec de fortes rafales de neige et de vent qui ont causé la fermeture du Pont de la Confédération à toute circulation, pour la quatrième fois seulement en 11 ans. Les routes étaient impraticables puisque des vents forts fouettaient la neige fraîchement tombée, créant ainsi de dangereuses conditions de voile blanc. La météo a également contraint les autorités à fermer la Transcanadienne, à la limite territoriale de la Nouvelle Écosse et du Nouveau Brunswick, pour la deuxième fois cette saison. Les commerces sont restés fermés et plusieurs églises ont annulé les célébrations dominicales. Le lendemain, la tempête s'est déplacée jusqu'à Terre Neuve et Labrador et, selon les estimations, a déversé 40 cm de neige sur le sud est du Labrador.

Une tempête confine les habitants de Fogo à la maison
Le 13 mars, une tempête d'hiver constituée d'un mélange de neige et de pluie verglaçante a frappé Terre Neuve et Labrador, entraînant la fermeture des écoles et des commerces et paralysant la circulation terrestre et aérienne. Le centre de Terre Neuve a été le plus touché par le blizzard. On avait averti les résidents de l'île Fogo, au large de la côte nord est de Terre Neuve, de rester à la maison en raison des avalanches de neige et de la présence de poudrerie basse jusqu'à une hauteur de 50 cm.

La tempête de la Saint Patrick et le coup de balai de Sheilagh
Entre le 13 et le 16 mars, deux tempêtes en quatre jours ont obligé les résidents de Terre Neuve et Labrador à pelleter une montagne de neige folle pour sortir de chez eux. Mais le pire était encore à venir. Une Saint Patrick tumultueuse, suivie d'un autre coup dur (une tempête connue sous le nom de Sheilagh's Brush), ont enseveli la région sous 30 à 50 cm de neige. Les tempêtes ont paralysé Terre Neuve en forçant la fermeture des écoles, des institutions bancaires, des entreprises et des services de transport. Au centre de Terre Neuve, les déneigeuses ont été retirées de la route alors que le blizzard faisait rage, provoquant des voiles blancs aveuglants pendant plus de 24 heures. À l'est de la province, la pluie verglaçante s'est ajoutée à l'horrible mélange de précipitations. La conduite sur la Transcanadienne est devenue critique. Dans l'est, les traversiers sont restés à quai, et tous les vols à destination et en provenance de St. John's ont été annulés. « Sheilagh's Brush » désigne une tempête qui survient aux alentours de la Saint Patrick (le 17 mars) et de l'équinoxe du printemps (le 20 ou le 21 mars). La tempête Sheilagh a été la plus explosive. St. John's a reçu 38 cm de neige avant que les précipitations ne se changent en grésil et en pluie. Les régions de la péninsule de Bonavista et de Clarenville ont subi le plus fort de la tempête en recevant jusqu'à 50 cm de neige dans certains secteurs. Dans les zones côtières, le vent a soufflé à plus de 120 km/h, avec des rafales atteignant plus de 140 km/h au cap Race.

Des icebergs et des floes
Près de 1 000 icebergs ont dérivé dans les routes maritimes transatlantiques et les champs pétroliers en mer, près des Grands Bancs de Terre-Neuve. Les icebergs ont été plus nombreux que tous ceux observés entre 2004 et 2007, et presque aussi nombreux qu'en 1912, lorsque le RMS Titanic a fait naufrage lors de son voyage inaugural. Par moments, d'épaisses plaques de glace et des icebergs de taille considérable ont interrompu la production dans les champs pétroliers en mer. Un iceberg d'une largeur d'environ 100 m a complètement bloqué l'entrée du havre de Quidi Vidi le 30 avril, ce qui a attiré un flux constant de spectateurs, mais également empêché les allées et venues des bateaux.

Il y avait aussi une banquise dans le golfe du Saint Laurent au printemps. Elle était suffisamment importante pour perturber le service de navigation commerciale et de traversier le long de la côte est du Canada. Des vents forts et persistants ont poussé la banquise près du port de North Sydney en Nouvelle Écosse, et sur la côte ouest de Terre Neuve, empêchant ainsi les transbordeurs à passagers d'atteindre les ports embourbés par la glace.

Du gumbo à Gambo
À la fin de juillet, des crues éclair déclenchées par 70 mm de pluie diluvienne tombés en neuf heures ont provoqué l'évacuation de dizaines de familles de Gambo, à Terre Neuve et Labrador. Les secours ont utilisé des canots et de la machinerie lourde pour se déplacer. Le sous sol de certaines maisons était noyé sous 50 cm d'eau au niveau du sol. Des routes secondaires de la ville, recouvertes de boue s'apparentant à du gumbo, sont devenues impraticables. Des petits ruisseaux sont devenus des rivières déchaînées. Le maire de Gambo a déclaré que la réparation des infrastructures de la ville qui avaient été endommagées par la crue coûterait des millions de dollars.

Une bouffée hivernale immobilise des centaines de véhicules à Cobequid Pass
Sur la Transcanadienne, près de Cobequid Pass, située près de la limite territoriale de la Nouvelle Écosse et du Nouveau Brunswick, plus de 1 500 automobiles et de camions sont restés coincés pendant toute une nuit, le 19 novembre. La première tempête d'hiver a fait tomber une modeste quantité de neige mouillée que des vents forts ont balayée. Au plus fort de la tempête, par des températures glaciales et des conditions de voile blanc, la circulation a été paralysée sur un tronçon de 12 km de l'autoroute à quatre voies, à quelque 100 km au nord de Halifax. Des vents violents ont aussi privé d'électricité plus de 20 000 clients au nord et au centre de la Nouvelle Écosse. Des pannes d'électricité sporadiques et des conditions rendant la conduite automobile dangereuse ont également été signalées dans l'ouest de l'Île du Prince Édouard.