Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2012

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Table des matières

Finalistes des événements marquants de 2012 (Ordre chronologique)

Le dernier passage de l'hiver dans l'Est

Après un début de printemps exceptionnellement chaud, les Canadiens de l'Est ont été étonnés lorsqu'une énorme tempête a apporté de la pluie, de la neige, des granules de glace, de la pluie verglaçante et des vents froids et forts au cours de la dernière semaine d'avril. Un système intense et chargé d'humidité a remonté rapidement la côte est des États-Unis, a infléchi sa trajectoire vers le nord-ouest pour atteindre l'est de l'Ontario et le Québec et a ensuite étendu son couvert de précipitations hivernales dans le Canada atlantique. Dans certaines régions du sud de l'Ontario, cette surprenante neige fondante a écrasé les floraisons hâtives et a tué les bourgeons, tandis que les chutes de neige sur les terrains élevés ont atteint 30 cm. La neige, combinée aux vents forts, a produit des conditions routières dangereuses, la poudrerie rendant la visibilité nulle dans de nombreuses régions. À Montréal, la tempête a déversé de 25 à 40 mm de pluies abondantes, alors que les Laurentides et Mont-Tremblant ont enregistré une combinaison de 15 à 25 mm de pluie et de 10 à 15 cm de neige et de granules de glace. Hydro-Québec a signalé que plus de 28 000 clients se sont retrouvés sans électricité. Dans les Maritimes, il y avait de la pluie partout, notamment : 116 mm à Saint John, 94 mm à St. Stephen, 86 mm à Fredericton, 56 mm à Yarmouth et 79 mm sur l'île Brier.

Des orages causent 100 millions de dollars de dégâts en Ontario et au Québec

Une série d'orages violents a balayé des régions du sud et de l'est de l'Ontario et de l'ouest du Québec au cours de la troisième semaine de juillet, causant 100 millions de dollars de pertes matérielles. Les pluies torrentielles combinées à de la grêle et à des vents violents ont fait tomber des arbres et des lignes électriques, arraché des toits, cabossé des véhicules et des parements de maisons et déclenché des crues éclair. Pendant et après les tempêtes, près de 30 000 clients d'Hydro One de l'Est de l'Ontario ont subi des pannes de courant, tout comme 70 000 clients d'Hydro-Québec au Québec. De nombreuses personnes se sont réjouies de l'arrivée de cette pluie après plusieurs semaines de temps chaud et sec, mais les précipitations très intenses et localisées ne répondaient pas aux attentes. Le 22 juillet, la station météorologique de l'aéroport international de Hamilton a enregistré 66 mm de pluie, bien qu’un instrument de mesure non officiel ait enregistré 140 mm de pluie. Le jour suivant, une autre masse d'air chaud et collant rencontre un front froid, déclenchant une autre série d'orages dans l’ensemble de la région. En fin de matinée, plusieurs dommages causés aux arbres étaient signalés dans des collectivités situées au nord du lac Nipissing et vers Mattawa. Dans l'après-midi, la tempête a engendré d'autres rafales destructrices dans le comté de Renfrew, plus précisément dans la collectivité de Calabogie et aux alentours. La plupart des dommages ont été causés par des vents rectilignes associés à d'intenses rafales atteignant 110 km/h. Malgré les rumeurs, aucune indication n'a confirmé qu'une tornade ait touché le sol. Des centaines de voitures ont été détériorées par des grêlons de la taille de balles de golf : toits et capots bosselés, vitres et rétroviseurs brisés. Sur les terrains de camping, d'innombrables arbres ont été déracinés et plusieurs bateaux et caravanes, renversés. Étant donné que la longue trajectoire de tempêtes s'étendait sur une vaste zone forestière, les vents ont abattu des dizaines de milliers d'arbres. Heureusement, aucune blessure grave n'a été signalée. Les orages violents ont traversé le Québec produisant de forts vents, des grêlons de 4 cm de diamètre et des précipitations d'une intensité allant de 50 à 100 mm/h. Les tempêtes ont engendré d'importants dommages matériels, particulièrement en Montérégie et dans les Laurentides. Près de 70 000 propriétés au Québec ont été privées d'électricité. Et pour couronner la semaine, le 25 juillet, 30 000 éclairs ont provoqué des incendies nocturnes touchant des habitations et des dépendances rurales entre London et Toronto, causant ainsi d'importants dégâts.

Début hâtif de la saison des feux de forêt

Selon le Centre interservices des feux de forêt du Canada, plus de 6 400 incendies sont survenus au pays, soit deux fois plus que l'an dernier; ce nombre est supérieur à toutes les moyennes sur 5, 10, 20 ou 25 ans. Cependant, le nombre total d'hectares de forêt ravagés a été moindre qu'en 2011, mais s'est néanmoins situé près des moyennes sur 10 et 15 ans. L'hiver et le printemps ayant été inhabituellement doux et secs partout au Canada, les pompiers ont été mis sur un pied d'alerte plus tôt en 2012.

Au début de mars, le tapis forestier de l'Alberta, dangereusement sec et sans neige, a motivé la province à décréter le début de la saison des incendies beaucoup plus tôt qu'à l'habitude. Dès la mi-mai, les forêts extrêmement sèches au nord d'Edmonton, l'humidité faible et les vents soufflant en fortes rafales, le niveau de menace de feux de forêt passait d'élevé à extrême. Peu de temps après, les conditions étant propices aux incendies, on décrétait une interdiction de faire des feux dans la plupart des forêts de la province, du sud du parc national du Canada des Lacs-Waterton jusqu'au nord de Fort McMurray. En mai, partout dans la région du nord-est de l'Ontario, le temps chaud, sec et venteux a également mené au décret hâtif de la saison des feux. Déjà, dès la fin de semaine de la fête de Victoria, de dangereux points chauds étaient signalés partout, la plus grande concentration se trouvant près de Kirkland Lake. Le 25 mai, un autre feu de forêt se déclarait, répandant sa fumée et ses cendres à la périphérie de Timmins. Les autorités décrétaient alors un état d'urgence et le début de l'évacuation de quelque 800 personnes occupant les chalets, les terrains de camping et les campements dans les alentours de cette ville. Les vents forts entravaient les efforts pour éteindre les flammes et dirigeaient la lourde fumée près de Timmins, avant de tourner deux jours plus tard et que la menace soit apaisée. Au Nouveau-Brunswick, les conditions exceptionnellement sèches ont justifié le déclenchement de la surveillance des feux de forêt deux semaines plus tôt que prévu. La sécheresse s'est poursuivie jusqu'en juillet, augmentant le nombre de feux de broussailles. En tout, les débuts d'incendie dans la province dépassaient la moyenne sur 10 et sur 20 ans, brûlant un nombre d'hectares plus élevé qu'au cours des dix dernières années. Plus à l'est, le temps chaud et sec a exacerbé la menace des feux de forêt partout à Terre Neuve et Labrador. Le 23 juin, plus de 1 800 personnes dans deux collectivités du Labrador, au nord de Goose Bay, recevaient un ordre d'évacuation en raison de la progression des flammes. Dans toute la province, 192 incendies ont rasé 137 000 hectares de terrains boisés en 2012 par rapport à la moyenne sur 20 ans de 114 incendies et de 28 000 hectares.

Après des mois de calme relatif, les autorités de la Colombie-Britannique constataient l'apparition de nombreux incendies, après qu'un temps chaud et sec se soit installé et ait persisté de la mi-juillet jusqu'à octobre. Le 9 septembre, un incendie se déclarait dans la périphérie de Peachland, dans la région d'Okanagan Interior. De forts vents ont fait en sorte qu'il s'étende rapidement, détruisant quatre résidences. Environ 1 500 familles et entreprises ont fait l'objet d'un ordre d'évacuation, en raison d'une épaisse fumée blanche et de cendres qui recouvraient un tiers de la collectivité. Au total, le nombre d'incendies en Colombie Britannique a été de 17 % supérieur à la normale en 2012, mais le nombre de terres brûlées moindre que la moyenne.

L'humidité clôt le dernier chapitre d'un magnifique été en Colombie-Britannique

En Colombie-Britannique, le temps a été dominé par un ciel gris et des conditions de fraîcheur et d'humidité au printemps et au début de l'été, en particulier en juin (appelé pour l'occasion « juinvier »); certains résidents se sont donc demandé si le soleil allait un jour faire son apparition. Un hiver absent, la douceur en mars et l'arrivée précoce d'un été décevant dans l'Est ont contribué à ces conditions. Lorsque l'été est officiellement arrivé sur la côte du Pacifique, ses premiers jours ont poursuivi la tendance : ils ont été gris et humides. Les résidents subissant ces conditions étaient de plus en plus frustrés, puis se sont résignés lorsque le temps humide a persisté pendant la longue fin de semaine de la fête du Canada. La longue période de ciel couvert a eu un effet néfaste sur les activités de plein air. Les jardiniers ont passé leur temps à combattre les limaces. Certains agriculteurs ont dû planter de nouvelles graines qui n'ont pas réussi à germer à cause de l'humidité ou du froid (ou des deux). La croissance des cultures qui ont pu germer a retardé de deux à trois semaines, en particulier celle des fraises et des bleuets. La persistance des conditions météorologiques du Pacifique Nord a semblé condamner l'île de Vancouver et la région du Lower Mainland en Colombie-Britannique. À Victoria, entre le 20 mai et le 18 juin, 23 jours sur 30 ont été pluvieux. Et cela était censé être la saison sèche. À Vancouver, aucun record n'a été établi en juin, mais les statistiques étaient déprimantes : davantage de pluie (40 % de plus en moyenne avec 19 jours pluvieux), des températures plus basses, et beaucoup moins d'ensoleillement qu'en moyenne (seulement 157 heures au total et six jours avec à peine une minute d'ensoleillement).

En Colombie-Britannique, on dit que la patience lors d'un mois de juin morose sera récompensée par un magnifique été. Nombre de ces personnes qui croient à cette logique pensent que septembre est le plus beau mois sur la côte du Pacifique. Les deux faits se sont avérés exacts en 2012 avec une période de temps chaud et sec spectaculaire qui s'est étendue du début du mois de juillet à la deuxième semaine d'octobre. Les mois d'août et de septembre sont passés dans l'histoire comme étant ceux les plus secs en 105 ans à Vancouver, avec une quantité dérisoire de 5,9 mm de pluie (7 % de la quantité normale). En outre, le mercure a frôlé les 30 degrés et plus, établissant des records dans toute la province. Et il n'y a pas eu de pénurie de soleil. Les conditions délicieusement monotones étaient dues à une forte crête de haute pression persistante qui est restée au dessus de la province, encourageant un flux en direction du sud avec un ciel clair et des températures chaudes records qui ont efficacement empêché toute tempête d'atteindre la côte. Victoria et Nanaimo ont également connu leurs mois d'août et de septembre les plus secs jamais enregistrés; Victoria a reçu seulement 3,8 mm de pluie soit moins que le record précédent de 5 mm en 1974. Lors de cette même période, Nanaimo a reçu 7 mm de pluie par rapport à 9,1 mm en 1998. La sécheresse prolongée a placé plusieurs collectivités côtières sous restriction d'eau sévère. Des niveaux d'eau très réduits de la rivière Cowichan sur l'île de Vancouver ont nui aux montaisons de saumon, à l'approvisionnement en eau potable et à la dilution des eaux usées, et ont engendré des pertes d'emploi temporaires dans les usines de pâtes et papiers. Les gens ont vraiment craint que la rivière Cowichan ne tarisse s'il ne pleuvait pas bientôt.

Pendant la période de 100 jours de temps presque parfait entre le 3 juillet et le 9 octobre, le soleil a brillé tous les jours, sauf trois. Cette période prolongée de temps clément a fait le bonheur des vinificateurs de la Colombie-Britannique qui prévoyaient un excellent cru avec des niveaux de sucre élevés. Dans le nord-est, à Fort St. John, à peine 1 mm de pluie est tombé en septembre, un chiffre bien inférieur au bas niveau record de 15,4 mm en 2006 et à la moyenne mensuelle de 45,7 mm pour septembre. Les rivières de la majeure partie de la région de la rivière de la Paix ont frôlé des bas niveaux historiques, aboutissant à un avertissement de basses eaux pour l'est de la région et à une suspension des extractions d'eau à court terme dans les rivières locales pour les exploitations pétrolières et gazières.

Le 13 octobre, la période sèche de 11 semaines à Vancouver s'est terminée. Et lorsqu'il a commencé à pleuvoir, il est tombé des cordes, annoncées par des vents forts avec des rafales de 158 km/h le long des côtes. En 27 jours, après le 11 octobre, 236 mm de pluie sont tombés à Vancouver avec seulement deux jours secs; pendant le même nombre de jours avant le 12 octobre, il y a eu deux jours humides avec une quantité totale de 2 mm de pluie.

Le virus du Nil occidental

Le nombre de cas déclarés du virus du Nil occidental au Canada en 2012 a atteint son plus haut niveau au cours des dernières années. Au nombre des facteurs contributifs citons l'augmentation des taux de survie des moustiques et des oiseaux contaminés en raison d'un hiver doux et des chaleurs record au printemps et en été, ce qui offre des conditions de reproduction parfaites au moustique Culex tarsalis, espèce en grande partie responsable de la transmission du virus aux humains. Le réchauffement des températures signifie également la présence d'un nombre accru de personnes à l'extérieur pendant de plus longues périodes, d’où l’augmentation de leur exposition aux moustiques. Jusqu'au 27 octobre, il y a eu 450 cas confirmés ou soupçonnés par l'Agence de santé publique du Canada, le tiers d'entre eux étant classés sous syndrome neurologique débilitant et parfois mortel. L'Ontario a ouvert la voie avec 259 cas confirmés et probables, le nombre le plus élevé depuis 2003. Le Québec a suivi avec 133 cas, le Manitoba, avec 39 cas, et enfin l'Alberta et la Saskatchewan, avec 9 cas chacun. Aucun cas d'infection par le virus du Nil occidental n'a été signalé dans les trois territoires du Nord, au Québec, en Colombie-Britannique et au Canada atlantique, à l'exception d'un seul cas à l'Île-du-Prince-Édouard. À ce jour, six décès au Canada ont également été attribués au virus du Nil occidental en 2012.

Le Manitoba aux prises avec le feu et la glace!

Les habitants du sud-est du Manitoba n'avaient pas vraiment le goût de témoigner leur reconnaissance la semaine précédant l'Action de grâce, où ils ont dû affronter des phénomènes climatiques extrêmes, notamment des feux irréprimés, des bancs de neige abondants et une pluie verglaçante paralysante. Tout a commencé à Vita, Saint-Malo, où les résidants et les collectivités avoisinantes ont dû quitter les lieux lorsque des feux d'herbe et de brousse, provoqués par de violents vents chauds et secs, ont ravagé plusieurs établissements et même un pont. Certaines personnes ont décidé d'arroser les arbres et l'herbe sur leurs propriétés afin de prévenir la propagation des flammes. Malgré tous ces efforts, quatre familles ont perdu leur maison en raison des incendies. Deux jours plus tard, une tempête hivernale a frappé la région et a rapidement éteint les flammes. Néanmoins, la tempête a déversé d’abondantes chutes de neige mouillée (jusqu'à 30 cm), ce qui a entraîné la fermeture de routes et des pannes d'électricité dans une douzaine de collectivités. Les déplacements sur la Transcanadienne et d'autres routes ont été rigoureusement limités en raison de la visibilité réduite causée par la poudrerie provenant des vents du nord, qui atteignaient jusqu'à 70 km/h. Pour empirer encore les choses, une épaisse couche de glace de 8 cm s'est formée sur les lignes électriques et les arbres, ce qui provoqua l'effondrement de 165 poteaux électriques et d'un pylône. Puisque les équipes du service public ont eu du mal à se rendre jusqu’aux lignes électriques tombées pour les réparer, jusqu'à 6 000 personnes ont été privées d'électricité. Dans la région d’Interlake, des vents soufflant en rafales ont poussé l'eau du lac Winnipeg dans les rues de Gimli.

Chutes de neige record dans les Prairies

Deux puissants systèmes météorologiques venant du sud de la frontière se sont attardés au-dessus des Prairies pendant cinq jours avant le jour du Souvenir. Cet épisode hivernal précoce a mené la vie dure aux automobilistes et aux piétons depuis les contreforts des Rocheuses jusqu’au nord-ouest de l'Ontario. La première tempête s'est formée au dessus de l'Idaho et du Montana le 7 novembre et s'est déplacée vers le nord, jusqu'en Alberta. Au début, les précipitations sont tombées sous forme de pluie verglaçante à Edmonton, mais elles se sont vite transformées en neige abondante et humide (30 cm), faisant des ravages sur les routes et obligeant la fermeture des écoles. Calgary et le reste du sud de l'Alberta ont également reçu de 20 à 30 cm de neige. Deux jours plus tard, une tempête venant du Colorado et gonflée de l'humidité du golfe du Mexique est arrivée au dessus de la Saskatchewan et du Manitoba. De la neige tourbillonnante alimentée par de forts vents froids a rendu les conditions de conduite automobile dangereuses, causant des centaines de collisions dans tout le sud et dans des régions du centre des deux provinces. Les gens ont peiné à pelleter les 25 à 40 cm de neige tombés sous des vents soufflant en rafales à plus de 50 km/h.

Entre le 9 et le 11 novembre, il est tombé 34 cm de neige sur la ville de Regina. La majeure partie de cette neige, soit 24 cm, est tombée le 9 novembre, constituant un nouveau record journalier. Plus d'un mois avant le début officiel de l'hiver, les résidents de Regina étaient déjà fatigués de dégager ces quantités record de neige. Au cours des trois premières semaines du mois de novembre, il est tombé sur la ville plus de neige qu'au cours des six mois d'hiver de l'année dernière. Regina a connu le mois de novembre le plus enneigé depuis les premiers enregistrements dans les années 1880, avant même la fin du mois. Si les citadins en avaient plus qu'assez, les agriculteurs, eux, jubilaient, car la neige humide a aidé à compenser le bas niveau d'humidité causé par des semaines de faibles précipitations.

Le changement de mois n'a pas changé les conditions météorologiques. Au début de décembre, une autre tempête renfermant plus de pluie verglaçante et de neige a traversé les Prairies, ce qui a entraîné des conditions routières dangereuses le long de la Transcanadienne. Les conditions étaient également dangereuses entre Edmonton et Saskatoon. Le transport interprovincial a été interrompu pendant plusieurs heures. Cette violente tempête hivernale n’a recouvert de neige que certaines parties du centre du Manitoba, mais elle a tout de même fait des ravages, les accumulations allant des genoux à la ceinture ont formé des congères de deux mètres. Certains endroits ont reçu de 40 à 90 cm de neige, battant ainsi les records de chutes de neige en une journée. À peine quelques jours plus tard, soit le 5 décembre, Edmonton a reçu une autre bordée de 15 cm de neige, ce qui a réduit la visibilité et paralysé la circulation une fois de plus. Les habitants des Prairies commençaient à se lasser de l'hiver, mais la saison n'allait débuter que deux semaines plus tard.

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