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Annexes du rapport d'évaluation préalable sur

l'hexabromocyclododécane

Numéro de registre du Chemical Abstracts Service
3194-55-6

Environnement Canada
Santé Canada

Novembre 2011


Table des Matières

Annexe C : Détermination des concentrations environnementales estimées (CEE) chez les organismes pélagiques et benthiques au moyen d'un modèle multicompartiments de fugacité de niveau III

On a appliqué un modèle de répartition multicompartiments reposant sur le concept de fugacité de niveau III (à l'état stable), lequel est basé sur le modèle plurispécifique de niveau IV décrit par Cahill et al. (2003), en vue d'estimer l'exposition à l'HBCD dans les milieux pélagiques et benthiques. Le modèle de Cahill et al. a pour importante caractéristique de modéliser le devenir des dérivés en plus de celui de la substance chimique mère. La dégradation de l'HBCD en cyclododéca-1,5,9-triène (CDT) est considérée comme un devenir important de cette substance. Ce dérivé a donc été ajouté au modèle en qualité d'espèce supplémentaire. Le CDT ne figurait pas dans l'analyse du quotient de risque de l'HBCD, mais on en a tenu compte pour ce qui est de la persistance globale de la substance mère.

La figure C-1 donne un aperçu conceptuel du modèle de fugacité. Il s'agit d'un modèle de bilan de masse comprenant une série vers l'aval de dix compartiments comportant chacun un milieu humide et un milieu sédimentaire. Aux fins de la modélisation, on présume que le courant est en ligne droite avec des croisements uniformes et rectangulaires sans végétation dans le cours d'eau ou sur les rives, sinon très peu. On considère l'entrée d'eau à l'embouchure comme constante, à partir d'une source stable et verticale.

Figure C-1. Aperçu conceptuel du modèle multicompartiments de fugacité, utilisé pour estimer les concentrations d'HBCD dans l'eau et les sédiments - Advection et interaction des sédiments en aval : 1) Source d'hexabromocyclododécane (HBCD) 2) Charge à l’intérieur 3) Compartiment 1 4) Advection à l’intérieur 5) Compartiment 2 6) Charge et advection à l’intérieur 7) Compartiment 3 (Compartiments séparés: eau et sédiment) a. Dans l’eau: HBCD se transforme en CDT par transformation b. Dans le sediment: HBCD se transforme en CDT par transformation et l’enfouissement est advecté par advection c. Remise en suspension/diffusion / Dépôt/diffusion se produit entre les deux compartiments (eau et sédiment) 8) Advection à l’extérieur 9) Compartiment 4 10) Advection à l’extérieur 11) Compartiment 5 12) Advection à l’extérieur

Figure C-1. Aperçu conceptuel du modèle multicompartiments de fugacité, utilisé pour estimer les concentrations d'HBCD dans l'eau et les sédiments

Pour chaque compartiment, on modélise la fugacité (f) de l'HBCD et du dérivé potentiellement persistant, le CDT, dans chaque milieu (eau, sédiments). La fugacité, exprimée en pascals (Pa), représente la « pression partielle » d'une espèce chimique dans un milieu donné, et elle est analogue à la concentration, C (mol/m3), normalisée en fonction de l'affinité relative de la substance chimique pour un milieu donné (appelée également la « capacité de fugacité », Z [mol/m3.Pa]). Par conséquent, f = C/Z (Mackay, 1991).

Mise à part la charge (qui est un taux de rejet connu [mol/h]), le transfert de masse associé à chaque phénomène (mol/h) est représenté par le produit d'un coefficient de fugacité (D, exprimé en mol/h.Pa) par f (Pa) pour d'autres compartiments/espèces (entrées) ou compartiments ou espèces modélisés (sorties). La conversion de l'HBCD en CDT est comprise dans les termes de la réaction. Un examen détaillé des équations de ce modèle est disponible (Environnement Canada, 2011).

Principales hypothèses du modèle :

  1. Rejet chimique dans l'eau seulement
  2. Volatilisation ou transport négligeable entre les milieux atmosphériques et aquatiques
  3. Les eaux de surface sont composées d'eau pure, de solides en suspension et de phases biotiques.
  4. Les sédiments benthiques sont composés d'eau pure et de phases sédimentaires solides.
  5. Phénomènes de réaction de premier ordre
  6. Mélange complet instantané dans les compartiments
  7. Équilibre entre les phases (eau pure, matières solides sédimentaires et biote) dans un compartiment donné

Paramètres du modèle

Les paramètres d'entrée pour ce modèle comprennent les propriétés chimiques (p. ex., log Koe, Kco, taux de dégradation), les taux de rejet de la substance, l'état des eaux réceptrices (p. ex., débit fluvial et débit d'eau) et les paramètres environnementaux génériques (p. ex., teneur en carbone organique des sédiments et taux de dépôt des sédiments). Les paramètres environnementaux ont été choisis de manière à représenter les rivières du Sud de l'Ontario à partir des paramètres du modèle ChemCan (Websteret al., 2004) et de Cahill et al. (2003) et des caractéristiques physiques plausibles de réseaux hydrographiques semblables (tenant compte des valeurs résumées dans Chapra, 1997 et dans Gobas et al., 1998). Pour la présente évaluation, le modèle s'étend sur 5 000 m et se divise en dix compartiments. La longueur du premier compartiment et celle du dernier ont été établies à 100 m et celle de chacun des huit autres compartiments à 600 m.

Estimation des émissions et scénarios du modèle

On a estimé les charges du modèle à l'aide des quantités déclarées en réponse à l'avis publié en application de l'article 71 (Environnement Canada, 2001), des facteurs d'émission par défaut recommandés par l'OCDE (2004a) et des périodes d'émission par défaut recommandées dans le document d'orientation technique du Bureau Européen des Substances Chimiques (BESC, 2003). Tel qu'il est indiqué en réponse à l'avis relatif l'article 71, les volumes annuels importés en l'an 2000 étaient de 100 000 à 1 000 000 kg. En outre, on a estimé que l'utilisation annuelle d'HBCD dans chaque installation canadienne serait comprise entre 10 000 kg/an et 100 000 kg/an. On a créé deux groupes de scénarios de rejets pour représenter les activités liées à l'HBCD qui ont vraisemblablement lieu au Canada – manutention des matières premières (groupe de scénarios 1) et formulation (groupe de scénarios 2). L'OCDE (2004a) définit la manutention des matières premières comme la manutention des matières premières de leur arrivée sur place à leur ajout aux polymères, notamment la manutention manuelle de sacs, les bandes transporteuses ou les pompes de transfert à partir des récipients de stockage en vrac. La formulation est alors le processus par lequel on incorpore des additifs tels que l'HBCD aux matières (p. ex., du plastique) pendant la production de polymères, et elle comprend le traitement et la transformation finale (OCDE, 2004a). On a séparé ces deux activités, en vue d'estimer le risque supplémentaire prévu de chaque activité. On ne produit pas d'HBCD au Canada et une usine préparant des formulations devra sans doute également assurer la manutention des matières premières. Dans de telles usines, les risques supplémentaires prévus consécutifs à la manutention de matières premières s'additionnent à ceux associés à la confection de mélanges.

Pour le groupe de scénarios 1, on a appliqué un facteur d'émission de 0,6 % basé sur les paramètres de l'OCDE (2004a) et des périodes d'émissions de 200 jours pour des utilisations de 100 000 kg/an et de 60 jours pour des utilisations de 10 000 kg/an. Pour chaque taux d'utilisation, on a appliqué trois degrés possibles de traitement des eaux usées (aucun traitement, traitement primaire et traitement secondaire) avec des taux d'élimination estimés au moyen d'EPIWIN (2000). La combinaison des deux taux d'utilisation et des trois degrés possibles de traitement des eaux usées a donné six possibilités de scénarios d'émissions pour la manutention des matières premières (scénarios 1a à 1f). Dans le groupe de scénarios 2, on a appliqué un facteur d'émission de 0,055 % basé sur les paramètres de l'OCDE (2004a) et les mêmes périodes d'émission ainsi que les mêmes degrés de traitement des eaux usées que pour le groupe de scénarios 1, ce qui a également donné six possibilités de scénarios d'émissions pour la formulation (scénarios 2a à 2f). Il est à noter que les paramètres d'émissions de l'OCDE et du document d'orientation technique ont été établis d'après l'avis d'experts et qu'ils ont tendance à correspondre aux pires éventualités.

On a tenu pour acquis que tous les scénarios de rejets décrivaient des activités industrielles à une usine générique située au sud de l'Ontario. On a eu recours à des scénarios génériques afin de pouvoir utiliser des quantités approximatives d'émissions en l'absence de données sur un site particulier. L'usine générique était située au sud de l'Ontario, car cette région est associée à d'importantes activités industrielles, et on pourrait donc s'attendre à y trouver des usines de traitement et de production qui utilisent de l'HBCD. Les caractéristiques des dimensions des rivières de ces scénarios ont été choisies pour représenter la moyenne des rivières « de taille moyenne » de la région industrialisée du lac Érié et des basses terres du Sud de l'Ontario (c.-à-d. la moyenne de 33 % des rivières de cette région, selon la base de données Hydat d'Environnement Canada). Le débit fluvial des rivières correspondait au 25e percentile du débit fluvial de ces rivières.

On a saisi les scénarios de rejets dans le modèle multicompartiments de fugacité et on a utilisé les résultats obtenus pour estimer les concentrations potentielles d'exposition des organismes pélagiques dans la colonne d'eau. Pour chaque scénario, la concentration dissoute d'HBCD, dont on prévoyait qu'elle se produirait dans les 100 premiers mètres à partir du point d'émission, appelée la Cmax, a été prise en considération pour représenter une concentration d'exposition raisonnable et prudente dans la rivière et elle a été sélectionnée en tant que concentration environnementale estimée (CEE). Cette concentration équivaut à celle obtenue par un mélange complet instantané de la substance dans les 100 premiers mètres de distance du point d'émission dans la rivière.

Le tableau C-1 résume les caractéristiques et paramètres principaux des entrées dans le modèle pour chaque scénario.

Résultats du modèle et analyse du risque

Avant de calculer les quotients de risque pour les milieux benthiques et pélagiques, on a évalué les scénarios et les concentrations prévues par le modèle quant à leur degré de « réalisme » en ce qui concerne les conditions de rejet d'HBCD réelles et prévues au Canada. Après examen, on a jugé qu'il n'y aurait pas de rejet direct d'HBCD dans les cours d'eau sans traitement primaire ou secondaire des eaux usées dans des conditions d'exploitation normales des installations de traitement. Compte tenu de ces renseignements, les scénarios sans traitement des eaux usées (c.-à-d. « aucun traitement ») ont été exclus de la caractérisation des risques (c.-à-d. qu'on n'a pas calculé les quotients de risque).

Organismes pélagiques

Le tableau C-2 résume les résultats relatifs au quotient de risque obtenus pour les organismes pélagiques avec les scénarios retenus. Les quotients de risque allaient de 0,071 à 3,75 pour une quantité d'utilisation annuelle par installation de 10 000 kg/an et de 0,179 à 10,7 pour une quantité d'utilisation de 100 000 kg/an. Les concentrations d'HBCD dissoutes dans l'eau dépassaient la concentration estimée sans effet (CESE) pour tous les scénarios de manutention des matières premières (groupe de scénarios 1), sauf pour les installations traitant des petits volumes (10 000 kg/an) effectuant un traitement secondaire des eaux usées. Pour les scénarios de formulation (groupe de scénarios 2), les concentrations prévues d'HBCD dissoutes dans l'eau étaient inférieures à la CESE pour tous les scénarios, sauf pour les installations traitant des petits volumes (10 000 kg/an) effectuant un traitement primaire.

D'après les résultats des quotients de risque, on en conclut que les concentrations d'HBCD dans les eaux de surface résultant des activités associées à la manutention des matières premières et à la formulation peuvent causer des effets nocifs sur les populations d'organismes pélagiques au Canada. L'application de procédés de traitement secondaire aux cours d'eau qui viennent des usines de traitement d'HBCD réduit beaucoup le risque potentiel. Toutefois, les valeurs d'exposition prévues sont encore supérieures à la dose minimale d'effets observables pour les scénarios associés à la production de grandes quantités (p. ex., 100 000 kg/an) et qui ont recours à des procédés de traitement primaire des eaux usées. Il est à noter que bien qu'on prévoie une diminution des concentrations d'HBCD en fonction de la distance, on s'attend à ce que la distance potentielle des répercussions en aval (c.-à-d. la distance pour laquelle les quotients de risque sont supérieurs à 1) soit importante (plus de 5 000 mètres).

Organismes benthiques

Le tableau C-3 résume les résultats relatifs au quotient de risque obtenus pour les organismes benthiques avec chaque scénario retenu. Les résultats des organismes benthiques se comparent généralement à ceux des organismes pélagiques. Les quotients de risque allaient de 0,051 à 2,37 pour une quantité d'utilisation annuelle par installation de 10 000 kg/an et de 0,152 à 7,11 pour une quantité d'utilisation de 100 000 kg/an. Les concentrations d'HBCD prévues dans les sédiments en vrac dépassaient la concentration estimée sans effet (CESE) pour les scénarios associés à la manutention de gros volumes de matières premières (scénarios 1b et 1c) et aux installations traitant de plus petits volumes de matières premières n'effectuant qu'un traitement primaire des eaux usées (scénario 1e). Les concentrations d'HBCD prévues dans les sédiments en vrac étaient inférieures à la CESE pour tous les scénarios de formulation (groupe de scénarios 2), ce qui laisse penser que les estimations actuelles des volumes de sédiments en vrac pour cette activité ne devraient pas dépasser les concentrations minimales avec effet chez les organismes. Il est à noter que bien qu'on prévoie une diminution des concentrations d'HBCD en fonction de la distance, on s'attend à ce que la distance potentielle des répercussions en aval (c.-à-d. la distance pour laquelle les quotients de risque sont supérieurs à 1) soit importante (> 5 000 m).

Tableau C-1. Taux d'émission d'HBCD, caractéristiques des rivières et rejets pour les scénarios de rejets du modèle de fugacité

Activité industrielleQuantité utilisée à l'usine (kg/an)
100 000100 000100 00010 00010 00010 000100 000100 000100 00010 00010 00010 000
Scénarios de manutention des matières premièresScénarios de formulation
1a1b1c1d1e1f2a2b2c2d2e2f
Facteur d'émission (%)[2]0,60,60,60,60,60,60,0550,0550,0550,0550,0550,055
Jours d'émissions[3]200200200606060200200200606060
Quantité rejetée par l'installation (kg/jour)3331110.2750.2750.2750.0920.0920.092
Type de traitement des eaux uséesAucun[4][5]AucunAucunAucun
Taux d'élimination du traitement (%)[6]05790057900579005790
Quantité d'HBCD rejetée dans la rivière (kg/jour)31,280,310,430,10,280,120,0280,0920,0390,0092
Débit fluvial (m3/s)[7]0,850,850,850,850,850,850,850,850,850,850,850,85
Tirant d'eau moyen (m)[8]0,330,330,330,330,330,330,330,330,330,330,330,33
Vitesse de la rivière (m/s)[8]0,310,310,310,310,310,310,310,310,310,310,310,31
Largeur de la rivière (m)[8]8,58,58,58,58,58,58,58,58,58,58,58,5
[1] Environnement Canada, 2001
[2] OCDE, 2004a
[3] BESC, 2003
[4] Traitement primaire des eaux usées
[5] Traitement secondaire des eaux usées
[6] De STPWIN (EPIWIN, 2000).
[7] On a estimé le débit en tenant compte des données sur l'écoulement fluvial dans le Sud de l'Ontario tirées de la base de données HYDAT (Archives nationales des données hydrologiques, Environnement Canada). Celui-ci représente généralement le 25e percentile des débits observés.
[8] La géométrie des chenaux et les paramètres hydrauliques ont été estimés au moyen d'équations établies spécialement pour le Sud de l'Ontario (Boivin, 2005).

Tableau C-2. Analyse des résultats du modèle et du quotient de risque pour les organismes pélagiques

Activité industrielleQuantité utilisée à l'usine (kg/an)
100 000100 000100 00010 00010 00010 000100 000100 000100 00010 00010 00010 000
Scénarios de manutention des matières premièresScénarios de formulation
1a1b1c1d1e1f2a2b2c2d2e2f
Type de traitement des eaux uséesAucun[1][2]AucunAucunAucun
CESE (mg/L)5.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-45.6 ×10-4
Concentration maximale (Cmax, mg/L)[3]0,0150,0060,0010,00490,00210,00050,00130,00060,00010,000450,000190,00004
Concentration à 5 km en aval du point d'émission (C5000, mg/L)[4]0,0100,0040,0010,00340,00150,00030,00090,00040,00010,000320,000130,00003
Quotient de risque maximal (Qmax = Cmax/CESE)S.O.[5]10,71,79S.O.[5]3,750,893S.O.[5]1,070,179S.O.[5]0,3390,071
Distance (m) avec Q > 1S.O.[5]> 5000> 5000S.O.[5]> 5000S.O.[6]S.O.[5]> 5000S.O.[6]S.O.[5]S.O.[6]S.O.[6]
[1] Traitement primaire des eaux usées
[2] Traitement secondaire des eaux usées
[3] Cmax représente la concentration d'HBCD dissoute dans les 100 premiers mètres en aval du point de rejet.
[4] C5000 représente la concentration d'HBCD dissoute à une distance allant de 4 900 à 5 000 m en aval du point de rejet.
[5] On n'a pas calculé le quotient de risque, car les scénarios de « non traitement » ont été jugés irréalistes.
[6] Sans objet, car la concentration d'exposition prévue était inférieure à la concentration sans effet estimée.

Tableau C-3. Analyse des résultats du modèle et du quotient de risque pour les organismes benthiques

Activité industrielleQuantité utilisée à l'installation (kg/an)
100 000100 000100 00010 00010 00010 000100 000100 000100 00010 00010 00010 000
Scénarios de manutention des matières premièresScénarios de formulation
1a1b1c1d1e1f2a2b2c2d2e2f
Type de traitement des eaux uséesAucun[1][2]AucunAucunAucun
CESE (mg/kg poids humide de sédiments)6,56,56,56,56,56,56,56,56,56,56,56,5
Concentration maximale (Cmax, mg/kg)[3]108,246,210,836,115,43,69,924,240,993,311,410,33
Concentration à 5 km en aval du point d'émission (C5000, mg/kg)[4]76,732,87,725,610,92,67,033,010,702,341,000,23
Quotient de risque maximal (Qmax = Cmax/CESE)S.O.[5]7,111,67S.O.[5]2,370,553S.O.[5]0,6520,152S.O.[5]0,2170,051
Distance (m) ave Q > 1S.O.[5]> 5000> 5000S.O.[5]> 5000S.O.[6]S.O.[5]S.O.[6]S.O.[6]S.O.[5]S.O.[6]S.O.[6]
[1] Traitement primaire des eaux usées
[2] Traitement secondaire des eaux usées
[3] Cmax représente la concentration d'HBCD dans les sédiments dans les 100 premiers mètres en aval du point de rejet.
[4] C5000 représente la concentration d'HBCD dans les sédiments à une distance allant de 4 900 à 5 000 m en aval du point de rejet.
[5] On n'a pas calculé le quotient de risque, car les scénarios de « non traitement » ont été jugés irréalistes.
[6] Sans objet, car la concentration d'exposition prévue était inférieure à la concentration sans effet estimée.

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Annexe D : Formulaires pour sommaire de rigueur d'études concernant les principales études sur l'HBCD

Sommaire de rigueur d'études – Persistance

ÉlémentOuiNon
Référence : CMABFRIP. 1996. Hexabromocyclododecane (HBCD): Closed bottle test. Wildlife International Ltd. Project No. 439E-102. Wildlife International Ltd. (11 novembre 1996).
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 1,2,5,6,9,10-hexabromocyclododécane (hexabromocyclododécane)
Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Méthode
RéférencesX 
Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Conception et conditions des essais
Type d'étude (photodégradation, hydrolyse, biodégradation, autre – préciser, mais ne pas évaluer) : biodégradation
Type d'essai (aérobie ou anaérobie – préciser, mais ne pas évaluer) : aérobie  
Milieu d'essai (air, eau, sol ou sédiments – préciser, mais ne pas évaluer) : boues activées  
Des renseignements sont-ils disponibles sur la stabilité de la substance dans le milieu préoccupant indiqué?X 
Témoins (positifs ou négatifs) : négatifs et positifs (référence)X 
Nombre de répétitions (y compris les témoins)X 
TempératureX 
Durée de l'expérienceX 
Pour la photodégradation seulement  
Sources de lumière (préciser) :  
Spectre de la lumière et intensité relative selon l'intensité de la lumière du soleil :  
Pour l'hydrolyse seulement  
Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?  
Propriétés fondamentales de l'eau (pH, dureté, etc.)  
Pour la biodégradation seulement  
Biodégradation immédiate ou intrinsèque (préciser) : immédiateX 
Inoculum (concentration et source) :X 
Résultats
Paramètres : absorption d'oxygène moyenne chez les témoins, référence et traitements utilisés pour calculer la demande biochimique en oxygène (DBO) et le pourcentage de dégradation à chaque intervalle d'échantillonnage. On n'a observé aucune dégradation de la substance d'essai au cours de la période d'essai de 28 jours.
Information sur les produits de répartition (ne pas évaluer ce point) : non  
Note globale : 11/11 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Persistance

ÉlémentOuiNon
Référence : ACCBFRIP. 2003b. Evaluation of aerobic and anaerobic transformation of hexabromocyclododecane in aquatic sediment systems. Environmental Chemistry Research Laboratory Project Study ID 021081. Midland (MI) : The Dow Chemical Company (5 mars 2003).
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 1,2,5,6,9,10-hexabromocyclododécane (hexabromocyclododécane)
Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Méthode
RéférencesX 
Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Conception et conditions des essais
Type d'étude (photodégradation, hydrolyse, biodégradation, autre – préciser, mais ne pas évaluer) : biodégradation
Type d'essai (aérobie ou anaérobie – préciser, mais ne pas évaluer) : aérobie et anaérobie  
Milieu d'essai (air, eau, sol ou sédiments – préciser, mais ne pas évaluer) : sédiments  
Des renseignements sont-ils disponibles sur la stabilité de la substance dans le milieu préoccupant indiqué?X 
Témoins (positifs ou négatifs) : négatifsX 
Nombre de répétitions (y compris les témoins)X 
TempératureX 
Durée de l'expérienceX 
Pour la photodégradation seulement  
Sources de lumière (préciser) :  
Spectre de la lumière et intensité relative selon l'intensité de la lumière du soleil :  
Pour l'hydrolyse seulement  
Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?  
Propriétés fondamentales de l'eau (pH, dureté, etc.)  
Pour la biodégradation seulement  
Biodégradation immédiate ou intrinsèque (préciser) : immédiateX 
Inoculum (concentration et source) :X 
Résultats
Paramètres : concentration de la substance cible à des intervalles de temps choisis tout au long de la période d'exposition utilisée pour calculer les demi-vies de biotransformation. On a déterminé que les demi-vies de biotransformation du HBCD étaient de 11 et 32 jours dans le système aérobie et de 1,1 et 1,5 jour dans le système anaérobie.
Information sur les produits de répartition (ne pas évaluer ce point) : oui, non détectés  
Note globale : 11/11 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Persistance

ÉlémentOuiNon
Référence : ACCBFRIP. 2003c. Evaluation of aerobic and anaerobic transformation of hexabromocyclododecane in soil. Environmental Chemistry Research Laboratory Project Study ID 021082. Midland (MI) : The Dow Chemical Company (5 mars 2003).
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 1,2,5,6,9,10-hexabromocyclododécane (hexabromocyclododécane)
Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Méthode
RéférencesX 
Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Conception et conditions des essais
Type d'étude (photodégradation, hydrolyse, biodégradation, autre – préciser, mais ne pas évaluer) : biodégradation
Type d'essai (aérobie ou anaérobie – préciser, mais ne pas évaluer) : aérobie et anaérobie  
Milieu d'essai (air, eau, sol ou sédiments – préciser, mais ne pas évaluer) : sol  
Des renseignements sont-ils disponibles sur la stabilité de la substance dans le milieu préoccupant indiqué?X 
Témoins (positifs ou négatifs) : négatifsX 
Nombre de répétitions (y compris les témoins)X 
TempératureX 
Durée de l'expérienceX 
Pour la photodégradation seulement  
Sources de lumière (préciser) :  
Spectre de la lumière et intensité relative selon l'intensité de la lumière du soleil :  
Pour l'hydrolyse seulement  
Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?  
Propriétés fondamentales de l'eau (pH, dureté, etc.)  
Pour la biodégradation seulement  
Biodégradation immédiate ou intrinsèque (préciser) : immédiateX 
Inoculum (concentration et source) :X 
Résultats
Paramètres : concentration de la substance cible à des intervalles de temps choisis tout au long de la période d'exposition utilisée pour calculer les demi-vies de biotransformation. On a déterminé que les demi-vies de biotransformation du HBCD étaient de 63 et 6,9 jours dans les sols aérobies et anaérobies, respectivement.
Information sur les produits de répartition (ne pas évaluer ce point) : oui, non détectés  
Note globale : 11/11 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Persistance

ÉlémentOuiNon
Référence : EBFRIP. 2004. Investigation of the biodegradation of [14C]hexabromocyclododecane in sludge, sediment, and soil. Toxicology and Environmental Research and Consulting Laboratory Project Study ID 031178. Midland (MI) : The Dow Chemical Company (30 novembre 2004).
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 1,2,5,6,9,10-hexabromocyclododécane (hexabromocyclododécane)
Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Méthode
RéférencesX 
Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Conception et conditions des essais
Type d'étude (photodégradation, hydrolyse, biodégradation, autre – préciser, mais ne pas évaluer) : biodégradation
Type d'essai (aérobie ou anaérobie – préciser, mais ne pas évaluer) : aérobie et anaérobie  
Milieu d'essai (air, eau, sol ou sédiments – préciser, mais ne pas évaluer) : sol, sédiments et boues  
Des renseignements sont-ils disponibles sur la stabilité de la substance dans le milieu préoccupant indiqué?X 
Témoins (positifs ou négatifs) : négatifsX 
Nombre de répétitions (y compris les témoins)X 
TempératureX 
Durée de l'expérienceX 
Pour la photodégradation seulement  
Sources de lumière (préciser) :  
Spectre de la lumière et intensité relative selon l'intensité de la lumière du soleil :  
Pour l'hydrolyse seulement  
Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?  
Propriétés fondamentales de l'eau (pH, dureté, etc.)  
Pour la biodégradation seulement  
Biodégradation immédiate ou intrinsèque (préciser) : immédiateX 
Inoculum (concentration et source) :X 
Résultats
Paramètres : paramètres numériques non déterminés, comme l'objectif de l'étude était d'effectuer des recherches sur les voies d'exposition et les principaux produits formés pendant la dégradation.
Information sur les produits de répartition (ne pas évaluer ce point) : oui  
Note globale : 11/11 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : Élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Persistance

ÉlémentOuiNon
Référence : Gerecke, A.C. et al.,2006. Anaerobic degradation of brominated flame retardants in sewage sludge. Chemosphere 64:311-317.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 1,2,5,6,9,10-hexabromocyclododécane (hexabromocyclododécane)
Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits) : pureté, pas la compositionX 
Méthode
Références X
Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)? X
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéantX 
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)Inconnue 
Conception et conditions des essais
Type d'étude (photodégradation, hydrolyse, biodégradation, autre – préciser, mais ne pas évaluer) : biodégradation
Type d'essai (aérobie ou anaérobie – préciser, mais ne pas évaluer) : anaérobie  
Milieu d'essai (air, eau, sol ou sédiments – préciser, mais ne pas évaluer) : boues d'épuration  
Des renseignements sont-ils disponibles sur la stabilité de la substance dans le milieu préoccupant indiqué? X
Témoins (positifs ou négatifs) : négatifsX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) : imprécis, mais définition d'une fourchette (voir la section Remarques)X 
TempératureX 
Durée de l'expérience : imprécise, mais définition d'une limite supérieure (voir la section Remarques)X 
Pour la photodégradation seulement  
Sources de lumière (préciser) :  
Spectre de la lumière et intensité relative selon l'intensité de la lumière du soleil :  
Pour l'hydrolyse seulement  
Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?  
Propriétés fondamentales de l'eau (pH, dureté, etc.)  
Pour la biodégradation seulement  
Biodégradation immédiate ou intrinsèque (préciser) : immédiateX 
Inoculum (concentration et source) :X 
Résultats
Paramètres : constantes du taux de dégradation et demi-vies pour le mélange technique et pour chaque isomère. Seules les valeurs du mélange technique ont été indiquées. La constante du taux de l'HBCD technique était de
1,1 ± 0,3 j-1, ce qui correspond à une demi-vie de 0,66 jour.
Information sur les produits de répartition (ne pas évaluer ce point) : non  
Note globale : 8/11 = 73 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 2
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : satisfaisante
Remarques : L'étude est consignée dans un article de journal; par conséquent, tous les détails ne sont pas inclus. Plusieurs ignifugeants bromés ont été soumis à des essais en même temps, et l'article détaille la méthodologie et les résultats globaux. Bien que la méthode utilisée ne soit pas normalisée, elle semble rigoureusement scientifique et l'étude a bien été menée. Certains renseignements importants (comme le nombre de réplicats et la durée d'exposition pour les essais sur l'HBCD) ne sont pas fournis.

Sommaire de rigueur d'études – Bioaccumulation

ÉlémentOuiNon
Référence : Veith et al., 1979. Measuring and estimating the bioconcentration factor of chemicals in fish. J Fish Res Board Can 36:1040-1048.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
*Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits) X
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéants.o. 
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)s.o. 
Organismes d'essai (préciser les noms communs et latins) : tête-de-boule (Pimephales promelas)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essaiX 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essai X
Nombre d'organismes d'essai par réplicatX 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai (sur le terrain, en laboratoire) : en laboratoireX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
*Des concentrations mesurées sont-elles indiquées? Concentration d'exposition moyenne mesurée; la description de la méthodologie d'essai précise que la concentration a été mesurée quotidiennement.X 
* La concentration chimique dans l'eau était-elle inférieure à l'hydrosolubilité de la substance? Concentration moyenne mesurée : 6 µg/L; hydrosolubilité : de 3,4 à 8,6 µg/LX 
* La durée de l'expérience était-elle semblable ou plus longue par rapport au temps requis pour que la concentration chimique dans l'organisme et dans l'eau atteigne un état stable? Durée de l'exposition : 32 jours; FBC à l'état stable calculé à partir de l'exposition de 32 jours.X 
Les conditions du milieu d'exposition (température, pH, COT, COD, O.D., autre) ont-elles été mentionnées? La température, l'O.D. (saturation), la dureté, l'alcalinité et le pH de l'eau d'essai ont été mentionnés.X 
Photopériode et intensité de l'éclairage : précise quelles méthodes de l'EPA des États-Unis (USEPA, 1975) sont utilisées.X 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essai X
Information sur les agents émulsionnants utilisés pour les substances peu solubles ou instablesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (nepas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Résultats
Paramètres et valeurs (FBA, FBC ou log Koe; ne pas évaluer ce point) : FBC = 18 100
FBA ou FBC déterminés comme : 1) le rapport des concentrations de la substance dans l'organisme et dans l'eau, ou 2) le rapport entre l'absorption de la substance et les constantes du taux d'élimination (1 ou 2– préciser; ne pas évaluer ce point) : 1
A-t-on obtenu le FBA/FBC à partir d'un échantillon de tissu ou d'un organisme entier (ne pas évaluer ce point)?X 
Indication mentionnant si le FBA/FBC utilisé correspond à une valeur moyenne (préciser; ne pas évaluer ce point)X 
Indication mentionnant si le FBA/FBC utilisé correspond à une valeur maximale (préciser; nepas évaluer ce point) X
*A-t-on précisé le FBA/FBC en fonction de valeurs normalisées pour les lipides, ou a-t-on indiqué le pourcentage (%) de lipides?X 
Note : points principaux – 5/6; note globale :17/20 = 85 %
Code de fiabilité (Klimisch) : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) :élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Bioaccumulation

ÉlémentOuiNon
Référence : CMABFRIP. 2000. Hexabromocyclododecane (HBCD) : A flow-through bioconcentration test with the rainbow trout (Oncorhychus mykiss). Easton (MD) : Wildlife International Ltd. Project No. 439A-11.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
* Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéants.o. 
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Organismes d'essai (préciser les noms communs et latins) : truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essai : même source et groupe d'âgeX 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essaiX 
Nombre d'organismes d'essai par réplicatX 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai (sur le terrain, en laboratoire) : en laboratoireX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
* Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?X 
* La concentration chimique dans l'eau était-elle inférieure à l'hydrosolubilité de la substance?X 
* La durée de l'expérience était-elle semblable ou plus longue par rapport au temps requis pour que la concentration chimique dans l'organisme et dans l'eau atteigne un état stable? État stable atteint à la concentration d'essai la plus élevée, mais pas à la plus faible concentration. X
Les conditions du milieu d'exposition (température, pH, COT, COD, O.D., autre) ont-elles été mentionnées? La température, l'O.D., le pH, la dureté, l'alcalinité, la conductivité et le COT ont été mentionnés.X 
Photopériode et intensité de l'éclairage :X 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essaiX 
Information sur les agents émulsionnants utilisés pour les substances peu solubles ou instablesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (ne pas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Résultats
Paramètres et valeurs (FBA, FBC ou log Koe; ne pas évaluer ce point) : FBC au 35e jour, à une concentration d'essai de 0,34 µg/L = 6 531 (comestible), 20 726 (non comestible), 13 085 (poisson entier) N.B. : Cette concentration ne permet pas d'atteindre l'état stable. FBC à l'état stable au 35e jour, à une concentration d'essai de 3,4 µg/L = 4 650 (comestible), 12 866 (non comestible), 8 974 (poisson entier).
FBA ou FBC déterminés comme : 1) le rapport des concentrations de la substance dans l'organisme et dans l'eau, ou 2) le rapport entre l'absorption de la substance et les constantes du taux d'élimination (1 ou 2 – préciser; ne pas évaluer ce point) : 1
A-t-on obtenu le FBA/FBC à partir d'un échantillon de tissu ou d'un organisme entier (nepas évaluer ce point)?X 
Indication mentionnant si le FBA/FBC utilisé correspond à une valeur moyenne (préciser; ne pas évaluer ce point)X 
Indication mentionnant si le FBA/FBC utilisé correspond à une valeur maximale (préciser; ne pas évaluer ce point)X 
* A-t-on précisé le FBA/FBC en fonction de valeurs normalisées pour les lipides, ou a-t-on indiqué le pourcentage (%) de lipides?X 
Note : points principaux – 6/7; note globale :20/21 = 95 %
Code de fiabilité (Klimisch) : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) :élevée
Remarques :

Sommaire de rigueur d'études – Toxicité intrinsèque

ÉlémentOuiNon
Référence : CMABFRIP. 1988. Hexabromocyclododecane (HBCD) : A flow-through life-cycle toxicity test with the cladoceran (Daphnia magna). Easton (MD) : Wildlife International Ltd. Project No. 439A-108.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
* Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Organismes d'essai (préciser les noms commun et latin) : cladocère (Daphnia magna)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essaiX 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essaiX 
Nombre d'organismes d'essai par réplicatX 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai – toxicité aiguë ou chronique (préciser, ne pas évaluer ce point) : chronique
Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) précisé?X 
Type de système (statique, semi-statique, renouvellement continu)?X 
Témoins négatifs ou positifs (préciser)? Solvants témoins négatifsX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux)X 
Durée de l'expositionX 
* Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?X 
Conditions du milieu d'exposition (température, pH, conductivité électrique, COT, COD, O.D., cations et anions principaux, autre)X 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (ne pas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Photopériode et intensité de l'éclairageX 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essaiX 
Utilisation d'agents émulsionnants/solubilisants (surtout pour les substances peu solubles ou instables)X 
Intervalles des contrôles analytiquesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Résultats
Valeurs de toxicité (CL50, CE50, ou CI50 – préciser ne pas évaluer ce point) : CSEO après 21 jours (survie) > 11 µg/L, CMEO après 21 jours (reproduction) = 11 µg/L, CMEO après 21 jours (croissance) = 5,6 µg/L, CSEO après 21 jours (étude générale) = 3,1 µg/L
Autres paramètres indiqués – par exemple, FBC/FBA (préciser, nepas évaluer ce point) : CMAT après 21 jours = 4,2 µg/L
* La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau?X 
Autres effets nocifs (p. ex., cancérogénicité, mutagénicité). (ne pas évaluer ce point) X
Note : points principaux – 5/5; note globale : 24/25 = 96 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : élevée
Remarques : Tous les points principaux mentionnaient un « oui »; note globale de 96 %. La plus faible valeur de toxicité (5,6 µg/L) était légèrement supérieure à la valeur d'hydrosolubilité de 3,4 µg/L (25 °C) utilisée par les auteurs de l'étude. Cependant, une étude récente (EBFRIP, 2004a) a permis de mesurer une fourchette de solubilité comprise entre 2,08 et 48,8 µg/L (20 °C) pour chaque diastéréo-isomère. Température : de 19,0 à 20,5 °C; O.D. : de 7,2 à 8,8 mg/L; pH : de 8,1 à 8,4. Dureté : de 128 à 132 mg/L en tant que CaCO3. Alcalinité : de 176 à 178 mg/L en tant que CaCO3. Conductivité : de 310 à 320 µs/cm. Utilisation d'un solvant diméthylformamide. Bonnes performances des témoins, concentrations d'essai bien conservées tout au long de la période d'exposition.

Sommaire de rigueur d'études – Toxicité intrinsèque

ÉlémentOuiNon
Référence : EBFRIP. 2004b. Hexabromocyclododecane (HBCD) : A 72-hour toxicity test with the marine diatom (Skeletonema costatum). Easton (MD) : Wildlife International Ltd. Project No. 439A-125.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
*Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Organismes d'essai (préciser les noms commun et latin) : algue marine (Skeletonema costatum)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essais.o. 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essais.o. 
Nombre d'organismes d'essai par réplicats.o. 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai – toxicité aiguë ou chronique (préciser, ne pas évaluer ce point) : aiguë
Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) précisé?X 
Type de système (statique, semi-statique, renouvellement continu)?X 
Témoins négatifs ou positifs (préciser)? Milieux témoins négatifsX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux)X 
Durée de l'expositionX 
* Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?X 
Conditions du milieu d'exposition (température, pH, conductivité électrique, COT, COD, O.D., cations et anions principaux, autre)X 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (ne pas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Photopériode et intensité de l'éclairageX 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essaiX 
Utilisation d'agents émulsionnants/solubilisants (surtout pour les substances peu solubles ou instables)X 
Intervalles des contrôles analytiquesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Résultats
Valeurs de toxicité (CL50, CE50, ou CI50 – préciser, ne pas évaluer ce point) : CE50 après 72 heures (densité cellulaire, zone sous la courbe de croissance, taux de croissance) > 41,0 µg/L
Autres paramètres indiqués – FBC/FBA, CMEO/CSEO (préciser, ne pas évaluer ce point) : CSEO après 72 heures (densité cellulaire, zone sous la courbe de croissance, taux de croissance) < 41,0 µg/L
* La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau?X 
Autres effets nocifs (p. ex., cancérogénicité, mutagénicité). (ne pasévaluer ce point) X
Note : points principaux – 5/5; note globale : 22/22 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : élevée
Remarques : Tous les points principaux mentionnaient un « oui »; note globale de 100 La concentration d'essai choisie (41,0 µg/L) est nettement supérieure à l'hydrosolubilité déclarée de 3,4 à 8,6 µg/L (25 °C) pour l'HBCD total; toutefois, une étude récente (EBFRIP, 2004a) a permis de mesurer des valeurs de solubilité comprises entre 2,08 et 48,8 µg/L à 20 °C pour chaque diastéréo-isomère. Par conséquent, bien que la présente étude n'ait déterminé aucun paramètre de toxicité, il faut considérer les résultats présentés comme significatifs dans le contexte d'un essai de télémétrie. Température : de 18,0 à 22,0 °C; pH de 7,9 à 8,4. Intensité de l'éclairage : de 4 130 à 4 660 lux. La croissance des témoins pendant la période d'essai de 3 jours était de 10 à 11 fois, et inférieure à la croissance de 16 fois recommandée par l'OCDE pour la validité de l'essai. Néanmoins, il convient de considérer que la réponse entre les témoins et la solution d'essai était suffisamment délimitée pour indiquer que l'inhibition se produisait dans les flacons de la substance d'essai.

Sommaire de rigueur d'études – Toxicité intrinsèque

ÉlémentOuiNon
Référence :. Oetken et al., 2001. Validation of the preliminary EU-concept of assessing the impact of chemicals to organisms in sediment by using selected substances. UBA-FB 299 67 411. Dresden (DE): Institute of Hydrobiology, Dresden University of Technology
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
*Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits) X
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)Non indiqué 
Organismes d'essai (préciser les noms commun et latin) : oligochète (Lumbriculus variegatus)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essaiX 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essaiX 
Nombre d'organismes d'essai par réplicatX 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai – toxicité aiguë ou chronique (préciser, mais ne pasévaluer ce point) : chronique
Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) précisé?X 
Type de système (statique, semi-statique, renouvellement continu)?X 
Témoins négatifs ou positifs (préciser)? Solvants témoins négatifsX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux)X 
Durée de l'expositionX 
* Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?X 
Conditions du milieu d'exposition (température, pH, conductivité électrique, COT, COD, O.D., cations et anions principaux, autre)X 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (ne pas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Photopériode et intensité de l'éclairages.o. 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essaiX 
Utilisation d'agents émulsionnants/solubilisants (surtout pour les substances peu solubles ou instables)X 
Intervalles des contrôles analytiquesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Résultats
Valeurs de toxicité (CL50, CE50, ou CI50 – préciser, ne pas évaluer ce point) : CSEO après 28 jours (nombre de vers) = 3,25 mg/kg de sédiments (poids sec); CMEO après 28 jours (nombre de vers) = 29,25 mg/kg de sédiments (poids sec); CSEO après 28 jours (grands vers par rapport aux petits vers, biomasse moyenne) = 29,25 mg/kg de sédiments (poids sec); CMEO après 28 jours (grands vers par rapport aux petits vers, biomasse moyenne) = 311,35 mg/kg de sédiments (poids sec).
Autres paramètres indiqués – FBC/FBA (préciser, ne pas évaluer ce point) :
* La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau?s.o. 
Autres effets nocifs (cancérogénicité, mutagénicité, etc. – ne pas évaluer ce point) déformation (aucune)X 
Note : points principaux – 2/4; note globale : 20/22 = 91 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 2
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : satisfaisante
Remarques : On a utilisé une ligne directrice modifiée (essai n° 218) de l'OCDE et bien que les BPL n'aient pas été précisées dans le rapport, la description de la méthodologie est conforme à ces pratiques. Il convient de considérer que l'étude a respecté les principes scientifiques de base et que toutes les données et la documentation nécessaires ont été soumises. Température : 20 °C; O.D. : de 7,52 ± 0,81 mg/L; pH de 8,7 ± 0,15. Conductivité : de 1 026 ± 199 µs/cm.

Sommaire de rigueur d'études – Toxicité intrinsèque

ÉlémentOuiNon
Référence : ACCBFRIP. 2003a. Effect of hexabromocyclododecane on the survival and reproduction of the earthworm, Eisenia fetida. Columbia (MI) : ABC Laboratories Inc. Study No. 47222.
Substance d'essai (n° CAS et nom) : 3194-55-6 (hexabromocyclododécane)
*Composition chimique de la substance (y compris la pureté et les sous-produits)X 
Persistance/stabilité de la substance d'essai dans le système d'essaiX 
Méthode
RéférencesX 
* Méthode normalisée (OCDE, UE, nationale, ou autre)?X 
Justification de la méthode ou du protocole non normalisé employé, le cas échéant  
* BPL (bonnes pratiques de laboratoire)X 
Organismes d'essai (préciser les noms commun et latin) : lombric (Eisenia fetida)
Indication du nom latin ou des deux noms (latin et commun)?X 
Âge ou stade biologique de l'organisme d'essaiX 
Sexes.o. 
Longueur et poids des organismes d'essaiX 
Nombre d'organismes d'essai par réplicatX 
Type et périodes d'alimentation (acclimatation/pendant l'essai)X 
Conception et conditions des essais
Type d'essai – toxicité aiguë ou chronique (préciser, mais ne pas évaluer ce point) : chronique
Type d'expérience (en laboratoire ou sur le terrain) précisé?X 
Type de système (statique, semi-statique, renouvellement continu)?X 
Témoins négatifs ou positifs (préciser)? Témoin négatifX 
Nombre de réplicats (y compris les témoins) et concentrationsX 
Voies d'exposition (nourriture, eau, les deux)X 
Durée de l'expositionX 
* Des concentrations mesurées sont-elles indiquées?X 
Conditions du milieu d'exposition (température, pH, conductivité électrique, COT, COD, O.D., cations et anions principaux, autre)X 
Le pH se situait-il entre 6 et 9? (ne pas évaluer ce point)X 
La température se situait-elle entre 5 et 28 °C? (ne pas évaluer ce point)X 
Photopériode et intensité de l'éclairageX 
Préparation de solutions mères et de solutions d'essaiX 
Utilisation d'agents émulsionnants/solubilisants (surtout pour les substances peu solubles ou instables)s.o. 
Intervalles des contrôles analytiquesX 
Méthodes statistiques utiliséesX 
Résultats
Valeurs de toxicité (CL50, CE50, ou CI50 – préciser, ne pas évaluer ce point) : CE10 et CE50 après 28 jours (survie) > 4 190 mg/kg de sol (poids sec); CE10 après 56 jours (reproduction) = 21,6 mg/kg avec limites de confiance de 95 % de 0,000468 à 110 mg/kg; CE50 après 56 jours (reproduction) = 771 mg/kg avec limites de confiance de 95 %, de 225 à 4 900 mg/kg.
Autres paramètres indiqués – FBC/FBA, CMEO/CSEO (préciser, ne pas évaluer ce point) : CSEO après 28 jours (survie) ≥ 4 190 mg/kg de sol (poids sec); CSEO après 56 jours (reproduction) = 128 mg/kg de sol (poids sec); CMEO après 56 jours (reproduction) = 235 mg/kg de sol (poids sec); FBA allant de 0,026 à 0,069.
* La valeur de la toxicité était-elle inférieure à celle de la solubilité de la substance dans l'eau?s.o. 
Autres effets nocifs (p. ex., cancérogénicité, mutagénicité – ne pas évaluer ce point) X
Cote : points principaux – 4/4; cote totale : 22/22 = 100 %
Code de fiabilité d'Environnement Canada : 1
Catégorie de fiabilité (élevée, satisfaisante, faible) : élevée
Remarques : Bonnes performances des témoins. Température : de 19,4 à 22,7 °C; pH de 5,50 à 6,67. Humidité du sol : de 18,9 à 42,3 %. Intensité de l'éclairage : de 573,4 à 595,5 lux. Cependant, il convient de noter que la préparation des sols d'essai différait de celle indiquée par l'ASTM et les facteurs de bioaccumulation ont été indiqués d'après la concentration dans les tissus (ppm) relativement à la concentration moyenne après 28 jours dans le sol.

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Annexe E : Estimations de la limite supérieure d'absorption quotidienne d'HBCD par la population canadienne (µg/kg p.c. par jour par divers groupes d'âge)

Voie d'exposition0 à 6 mois[1], [2], [3]0,5 à 4 ans[4]5 à 11 ans[5]12 à 19 ans[6]20 à 59 ans[7]60 ans et plus[8]
AllaitésNourris au lait materniséSans lait maternisé
Air ambiant[9]7,0 x 10-87,0 x 10-87,0 x 10-81,5 x 10-71,2 x 10-76,6 x 10-85,7 x 10-85,0 x 10-8
Air intérieur[10]4,9 x 10-54,9 x 10-54,9 x 10-51,1 x 10-48,2 x 10-54,7 x 10-54,0 x 10-53,5 x 10-5
Eau potable[11]Aucun2,9 x 10-51,1 x 10-51,2 x 10-59,6 x 10-65,5 x 10-65,7 x 10-66,0 x 10-6
Alimentation[12]8,4 x 10-2Aucun3,3 x 10-22,4 x 10-21,4 x 10-21,2 x 10-27,9 x 10-33,3 x 10-2
Sol/poussière[13]5,2 x 10-35,2 x 10-35,2 x 10-38,4 x 10-32,7 x 10-36,6 x 10-45,5 x 10-45,4 x 10-4
Absorption totale8,9 x 10-25,3 x 10-33,1 x 10-24,2 x 10-22,7 x 10-21,5 x 10-21,3 x 10-28,5 x 10-3
[1] Lait maternel : Lait maternel : 28 µg/kg de lipides ou 0,084, soit 0,1 µg/kg p.c. par jour d'après 3 % de lipides ou de teneur en matières grasses dans le lait maternel, un poids corporel de 7,5 kg et 750 g de lait consommés par jour.
[2] On présume que le nourrisson pèse 7,5 kg, respire 2,1 m3 d'air par jour, boit 0,8 L d'eau par jour (lait maternisé) ou 0,3 L d'eau par jour (lait non maternisé) et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[3] Pour les nourrissons exclusivement nourris au lait maternisé, l'absorption d'eau est synonyme d'absorption de nourriture. La concentration d'HBCD dans l'eau de 279 pg/L, utilisée pour préparer le lait maternisé, était fondée sur des données non publiées. Aucune donnée n'a été relevée au sujet des concentrations d'HBCD décelées dans le lait maternisé, au Canada ou ailleurs. Environ 50 % des enfants qui ne sont pas nourris au lait maternisé essaient des aliments solides vers l'âge de 4 mois, et cette proportion atteint 90 % vers 6 mois (SBSC, 1990, dans Santé Canada, 1998).
[4] On suppose que l'enfant pèse 15,5 kg, respire 9,3 m3 d'air par jour, boit 0,7 L d'eau par jour et ingère 100 mg de sol par jour (Santé Canada 1998).
[5] On suppose que l'enfant pèse 31 kg, respire 14,5 m3 d'air par jour, boit 1,1 L d'eau par jour et ingère 65 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[6] On suppose que le jeune pèse 59,4 kg, respire 15,8 m3 d'air par jour, boit 1,2 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[7] On suppose que la personne pèse 70,9 kg, respire 16,2 m3 d'air par jour, boit 1,5 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada 1998).
[8] On suppose que la personne pèse 72 kg, respire 14,3 m3 d'air par jour, boit 1,6 L d'eau par jour et ingère 30 mg de sol par jour (Santé Canada, 1998).
[9] On a choisi une concentration de 2 pg ou 2 x 10-6 µg/m3 provenant de l'Arctique canadien (Xiao et al., 2010).Toutes les données définies pour les concentrations dans l'air ambiant figurant dans le tableau 7 ont été prises en considération, et cette valeur était la valeur maximale au Canada. De plus, on a présumé que les Canadiens passent trois heures par jour à l'extérieur (Santé Canada, 1998).
[10] La concentration atmosphérique médiane dans l'air intérieur relevée au Royaume-Uni, soit 180 pg/m3 ou 0,00018 µg /m3, a servi de donnée de substitution relative à l'air intérieur pour les Canadiens, n = 33 (Abdallah et al., 2008a). On n'a relevé aucune concentration d'HBCD dans l'air intérieur au Canada. Il a été présumé que les Canadiens passaient 21 heures par jour à l'intérieur (Santé Canada, 1998).
[11] On n'a relevé aucune concentration d'HBCD dans l'eau potable au Canada. Pour cette raison, on a utilisé les données non publiées sur l'HBCD dans les lacs du Royaume-Uni comme données de substitution : 270 pg/L ou 2,7 × 10-4 µg/L. Toutes les données relevées pour les concentrations dans l'eau ont été prises en considération.
[12] Les estimations de l'absorption d'HBCD par voie alimentaire ont été établies d'après les concentrations mesurées dans des aliments définis au cours d'une étude sur le panier de provisions de produits alimentaires américains. Les estimations de l'absorption d'HBCD par voie alimentaire ont été établies d'après les concentrations mesurées dans des aliments représentatifs en Amérique du Nord au cours d'une étude sur le panier de provisions de produits alimentaires américains (Schecter et al., 2009). Dans la partie I de cette importante étude, on a mesuré l'HBCD total dans des échantillons composites (n = 31 types d'aliments et n = 310 échantillons). On a utilisé des valeurs des limites de détection pour les cas de non-détection. Les apports étaient les suivants : 0,86 µg/kg poids humide dans la viande; 0,261 µg/kg poids humide dans les produits laitiers; 0,810 µg/kg poids humide dans les matières grasses; 0,180 µg/kg poids humide dans les céréales; 0,022 µg/kg poids humide dans les fruits; 0,018 µg/kg poids humide dans les légumes. En ce qui concerne les poissons, à titre d'estimation de l'HBCD dans les espèces de poisson au Canada, on a utilisé une valeur de 4,6 µg/kg (ΣHBCD; α-HBCD = 3,8 µg/kg, γ-HBCD = 0,8 µg/kg, β-HBCD = 0,03 µg/kg; environ 35 ng/g de lipides) prélevée sur des touladis du lac Ontario (Tomy et al., 2004a).. On considère qu'il s'agit d'une estimation raisonnable de la valeur supérieure des concentrations d'HBCD chez les espèces de poissons du nord et du sud du Canada.
[13] On a choisi la plus forte concentration dans la poussière relevée au Canada, soit 1 300 µg/kg poids sec (Abdallah et al., 2008b). En Amérique du Nord et en Europe, il existe d'importantes variations dans les concentrations d'HBCD dans la poussière.

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Annexe F : Estimations de l'exposition orale à l'HBCD pour les nourrissons âgés de 6 à 24 mois découlant du mâchonnement de coussins ou de meubles rembourrés ignifugés

Scénarios concernant les produits de consommationAlgorithme et hypothèsesEstimation de l'exposition

Mâchonnement de coussins ou de meubles rembourrés ignifugés avec de l'HBCD

D'après l'algorithme de l'

Environ International Corporation, 2003

 

Intensité de la dose = [HS × Ds × TP × FA0 × FE o × 1]/p.c.

Où :

HS = L'hydrosolubilité de l'isomère α-HBCD est de 48,8 µg/L.
Vs = Le débit de salive dans la bouche d'un enfant est de 0,00022 L/min; information tirée de Watanabe et al.(1990), tel que cité dans Environ (2003a, 2003b).
TP = Le taux partiel d'extraction par la salive est de 0,05 (valeur par défaut).
FA0 = Le facteur d'absorption par voie orale est 1 (valeur par défaut).
FEorale = Fréquence d'exposition par la mise en bouche, soit 23 min/jour, d'après les données suivantes : Juberg et al. (2001) : 22 min/jour pour les enfants âgés de zéro à 18 mois qui ont porté des objets à leur bouche (n = 46); Smith et Norris (2003) : 24 min/jour pour les enfants âgés de six à neuf mois (n = 15) et 23 min/jour pour les enfants âgés de 15 à 18 mois (n = 14) qui portent d'autres objets à leur bouche, d'après les déclarations du manuel de l'Environmental Protection Agency qui s'intitule Child-Specific Exposure Factors Handbook (USEPA, 2008)
PC = Poids corporel, estimé à 10 kg pour un nourrisson âgé de six à 24 mois, période durant laquelle le comportement de mâchonnement est le plus répandu.

1,2 × 10-3 µg/kg p.c. par jour

Exposition d'enfants à l'HBCD par voie orale découlant du suçotement d'un tissu

D'après l'algorithme de l'

U.S. National Research Council, 2000

 

D = Su × Zf × µa × fcc / Pc

Où :

D = Intensité de la dose de la substance chimique (masse par unité de poids corporel par unité de temps)
Su = Masse par surface unitaire, taux d'application au tissu ou à l'enduction d'envers. 2 mg/cm2 pour l'HBCD; cette valeur est utilisée dans l'évaluation des risques que représente l'HBCD dans l'UE.
Zt = Zone de tissu suçotée à chaque occasion, 50 cm2. Valeur par défaut choisie par le sous-comité du CNR des États-Unis pour son évaluation de l'HBCD (US NRC, 2000).
µa = Taux partiel (par unité de temps) d'extraction d'un ignifugeant par la salive dans les conditions données. Taux propre à la substance chimique, soit 0,025/jour, utilisé par le Conseil national de recherches des États-Unis dans l'évaluation de l'HBCD. D'après les données d'extraction relatives à l'HBCD dans les fibres de polyester du rapport de McIntyre et al.(1995) cité dans le Conseil national de recherches des États-Unis (2000).
fcc = Fraction (sans dimension) du temps que passent les enfants à porter à leur bouche du tissu ignifugé, soit 23 min/jour, d'après les données suivantes : Juberg et al. (2001) : 22 min/jour pour les enfants âgés de zéro à 18 mois qui ont porté des objets à leur bouche (n = 46); Smith et Norris (2003) : 24 min/jour pour les enfants âgés de six à neuf mois (n = 15) et 23 min/jour pour les enfants âgés de 15 à 18 mois (n = 14) qui portent d'autres objets à leur bouche, d'après les déclarations du manuel de l'Environmental Protection Agency qui s'intitule Child-Specific Exposure Factors Handbook (USEPA, 2008)
PC = Poids corporel, estimé à 10 kg pour un nourrisson âgé de six à 24 mois, période durant laquelle le comportement de mâchonnement est le plus répandu.

4,0 µg/kg p.c. par jour
Remarque : Le scénario d'exposition de l'Union européenne lié au mâchonnement de textiles a supposé un mâchonnement quotidien de 50 cm2 de tissu enduit avec de l'HBCD (2 mg/cm2), un taux d'extraction par la salive de 0,9 % pendant 30 minutes, une absorption à 100 %, un mâchonnement tous les trois jours, un enfant d'un an pesant 10 kg. L'estimation de l'exposition obtenue était de 30 µg/kg p.c. par jour quand les deux côtés du textile pouvaient être portés à la bouche. Si l'envers n'est pas disponible, l'exposition était de 3 µg/kg p.c. par jour. Les marges de sécurité calculées pour ces estimations de l'exposition étaient comprises entre 330 et 7 600.

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Annexe G : Tableau sommaire des intrants des modèles de la persistance, de la bioaccumulation et de la toxicité

Paramètres d'entrée des modèlesPropriétés physico-chimiques et devenirDevenirProfils de persis-tance, bioaccu-mulation et toxicitéÉco-toxicité

EPISuite

(tous les modèles, notamment AOPWIN, KOCWIN, BCFBAF, BIOWIN et ECOSAR)

STP (1)

ASTreat (2)

Simple-Treat (3)

(différents intrants requis selon le modèle)

EQC (diffé-rents intrants requis selon le type de subs-tances – type I ou II)TaPL3 (diffé-rents intrants requis selon le type de subs-tances – type I ou II)Outil de l'OCDE pour les POP

Modèle de FBC / FBA Arnot-Gobas

Gobas BCFBAF

Modèle de FBA Gobas et Wolf

Modèle de POP canadien

(incluant : Catabol, modèle de facteurs d'atté-nuation du FBC, modèle de toxicité OASIS)

Artificial Intelli-gence Expert System (AIES)/

TOPKAT/

ASTER)

Code SMILESBrC(C(Br)
CCC(Br)C
(Br)CCC(Br)
C(Br)C1)C1
      BrC(C(Br)
CCC(Br)C
(Br)CCC(Br)
C(Br)C1)C1
x
Masse moléculaire (g/mol) x (1, 2, 3)641,7 (I,II)x (I, II)x    
Point de fusion (°C)  x (I)x (I)     
Point d'ébullition (°C)         
Température (°C)  25 (I,II)x (I, II)     
Masse volumique (kg/m3) x (2)       
Pression de vapeur (Pa)6,27 × 10-5 Pa[5]x (1, 3)x (I)x (I)     
Constante de la loi de Henry (Pa·m3/mol) x (3)       

Log Kae

(coefficient de partage air-eau; sans dimension)

 x (2)2,63E-09 (II)x (II)x    

Log Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

 x (1)x (I)x (I)x

7.74,

5,625 (γ-HBCD)

x  

Koe

(coefficient de partage octanol-eau; sans dimension)

 x (2, 3)       

Log Kco

(coefficient de partage carbone organique-eau : L/kg)

         
Solubilité dans l'eau (mg/L)

0,00345 mg/L[5]

(γ-HBCD)

x (1, 3)x (I)x     

Log Koa

(coefficient de partage octanol-air, sans dimension)

      x  
Coefficient de partage sol-eau (L/kg)[1]  2502 (II)x (II)     
Coefficient de partage sédiments-eau (L/kg)[1]  5004 (II)x (II)     
Coefficient de partage particules en suspension-eau (L/kg)[1] x (2)25 020 (II)x (II)     
Coefficient de partage poisson-eau (L/kg)[2]  8 974 (II)x (II)     
Coefficient de partage aérosol-eau (sans dimension)[3]  100 (II)x (II)     
Coefficient de partage végétation-eau (sans dimension)[1]   x (II)     
Enthalpie (Koe)   -20 (3)     
Enthalpie (Kae)   55 (3)     
Demi-vie dans l'air (jours)  2,13 (I,II)x (I, II)x    
Demi-vie dans l'eau (jours)  60 (I,II)x (I, II)x    
Demi-vie dans les sédiments (jours)  240 (I,II)x (I, II)     
Demi-vie dans le sol (jours)  60 (I,II)x (I, II)x    
Demi-vie dans la végétation (jours)[4]   x (I, II)     
Constante cinétique de métabolisme (1/jour)     **  
Constante cinétique de biodégra-dation (1/jour) ou (1/heure)– préciser 

x

(3, 1/heure)

(2, 1/jour)

       
Demi-vie de biodégra-dation en clarificateur primaire (t1/2-p; h) x (1)       
Demi-vie de biodégra-dation en bassin d'aération (t1/2-s; h) x (1)       
Demi-vie de biodégra-dation en bac de décantation (t1/2-s; h) x (1)       
[1] D'après le log Kco
[2] D'après les données sur le FBC
[3] Valeur par défaut
[4] D'après la demi-vie dans l'eau
[5] Valeur définie par l'utilisateur utilisée pour déterminer la constante de la loi de Henry seulement

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