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Les dix événements météorologiques les plus marquants au Canada en 2011


Provinces des Prairies - Faits Saillants Régionaux

Des chutes de neige colossales en Alberta

Une quantité importante de neige est tombée dans toute l'Alberta en janvier, dont la plus grande partie a eu lieu au cours d'une seule tempête à l'échelle de la province du 7 au 10 janvier. La tempête a déversé jusqu'à 30 cm de neige à Edmonton, soit l'une des plus grandes chutes de neige de janvier au cours des 20 dernières années. Des vents violents ont entassé la neige en bancs monstrueux, laissant ainsi aux navetteurs des routes bloquées, de longs retards des transports en commun, des stationnements encombrés et certains des bancs de neige les plus importants jamais enregistrés. À l'est de Calgary, des vents violents et de la poudrerie avec une visibilité nulle ont engendré des conditions dangereuses qui ont bloqué des centaines d'automobilistes dans leur véhicule ou les ont obligés à s’abriter dans une école secondaire, lorsque la Transcanadienne a dû fermer près de Strathmore. En janvier, des chutes de neige intenses supplémentaires se sont avérées trop lourdes pour les toits de nombreux bâtiments importants en Alberta. Le 26 janvier, le toit d’un magasin de meubles à Leduc s'est effondré, laissant ainsi un trou béant de cinq à dix mètres. Par ailleurs, des toits de stations-services, de granges et d'immeubles publics se sont également effondrés. À Red Deer, l'accumulation de neige a atteint 48 cm, soit quelques centimètres de moins que le record établi en 1974.

Tempête de neige printanière
Une tempête hivernale printanière s'est abattue sur la partie sud de la Saskatchewan et du Manitoba les deux derniers jours du mois d’avril. La Transcanadienne a été fermée en raison de conditions de blizzard, de Sintaluta en Saskatchewan jusqu’à la frontière du Manitoba. Les autorités ont mis le blâme sur les conditions météorologiques et routières dangereuses pour les cinq décès sur les routes du Manitoba. La tempête a déversé 25 cm de neige fondante dans certaines régions, jusqu'à 50 cm de neige dans les zones les plus élevées et de 20 à 30 mm de pluie près de la frontière canado-américaine. Les conditions ont été aggravées par des rafales de vent qui ont atteint 90 km/h. Des milliers de clients d'Hydro One ont passé plus d'une journée sans électricité, après que des vents violents aient fait tomber des poteaux électriques, aient brisé des lignes électriques ou aient fait tomber des arbres. Des vagues de trois-quarts de mètre de hauteur, poussées par le vent, se sont abattues sur le sommet de digues de sacs de sable autour des lacs du Manitoba et le long de la rivière Qu’Appelle en Saskatchewan. Heureusement, la glace de lac épaisse avait disparu; autrement, les dommages auraient été bien pires.

Edmonton envahi; Winnipeg sans moustique

À Edmonton, de fortes chutes de neige (environ 33 % de plus que la normale) et des précipitations record en juin et en juillet (53 % de plus que la normale) ont créé l'habitat idéal pour la reproduction des moustiques, ce qui n'avait pas été observé depuis plus d'une décennie. En outre, les conditions météorologiques ont rendu la pulvérisation difficile, donnant ainsi aux larves de moustiques un bon coup d'avance pour l’éclosion et ne laissant aux golfeurs, aux randonneurs et aux autres types de sportifs en plein air que le loisir de se plaindre constamment des essaims qui en ont découlé. À Winnipeg, l'histoire a été toute autre, car la ville a pu volontiers transmettre à Edmonton son titre de « capitale des moustiques ». Cette année, les températures printanières fraîches ont aidé à ralentir l'émergence des moustiques, et la chaleur estivale a séché le sol, créant ainsi un environnement où de nouveaux moustiques ne pouvaient pas éclore. La dernière fois que la ville avait dénombré si peu de moustiques était en 1980.

 Quatre tornades en Alberta

Le 7 juillet, le centre-ouest de l'Alberta pouvait être mieux décrit comme une « pépinière de tempêtes » lorsqu'il a donné naissance à une série d'orages violents, accompagnés de quatre tornades distinctes. Un nuage en entonnoir s'est d'abord abattu au sud-ouest de Bergen, vers 16 h 40, suivi une heure plus tard d'une tornade qui a frappé 15 km au sud-ouest d'Olds. Deux tornades se sont abattues près de Sundre. Les signes habituels de tornade étaient tous présents : de la grêle bruyante, un ciel verdâtre et des nuages en rotation, noirs comme de l'encre. Les dommages matériels comprenaient des arbres, des greniers à céréales et des lignes électriques abattus, ainsi que des maisons endommagées.

Temps violent estival à Calgary

Juste après midi, le 3 juillet, des rafales de vent atteignant 100 km/h ont soufflé jusqu'à Calgary, abattant des lignes électriques, renversant des arbres, submergeant des voiliers et remuant un mur de poussière au passage. À l'extérieur de la ville, le vent a terrassé un pare-feu en briques à côté d'un théâtre à Strathmore. Les experts ont parlé de cette soudaine rafale de vent comme une « microrafale sèche », un courant d'air descendant qui entraîne des vents rapides et forts qui poussent vers l'extérieur lorsqu'ils atteignent le sol. Sur le réservoir Glenmore, des équipes de sauvetage ont tiré plusieurs bateaux jusqu’à la rive après que des vents violents aient créé certaines des vagues les plus importantes jamais observées à cet endroit.

Dix jours plus tard, une autre tempête a endommagé environ dix maisons et arraché plusieurs clôtures. Des preuves photographiques ont confirmé que la tempête était une tornade de catégorie F0, soit la première tornade à Calgary depuis 2009 et la neuvième depuis 1970, dont une seule d'entre elles classée F0. Les résidants ont passé la journée à nettoyer des bardeaux, des façades et d’autres débris qui ont été propulsés dans les jardins. D'autres étaient occupés à colmater des trous dans les toits et les façades. Même un trampoline a été aspiré plus loin par la tempête.

Une semaine plus tard, un orage bien plus important a fait des ravages dans la majeure partie de la ville, provoquant des crues soudaines (laissant les automobilistes coincés sur les principales voies d’accès),  mettant le feu à des arbres et  laissant tomber de la grêle de la taille d'une pièce de 25 cents dans des zones juste à l'extérieur des limites de la ville. Plusieurs sous-sols ont été inondés, et les couvercles de trous d'homme ont été délogés, ce qui a fait que dans certains quartiers, l'eau a atteint une profondeur d'un mètre ou plus.

Comme si cela ne suffisait pas, les résidants et les équipes d'intervention d'urgence de Calgary ont dû faire face à des rues inondées le 5 août après un déluge de pluie et de grêle engendré par un orage qui se déplaçait de façon inhabituellement lente. Lors d'un terrible accident, un homme âgé est mort noyé sous sa voiture, emporté par le courant alors qu'il tentait de se déplacer dans de l'eau à hauteur du genou. L'eau des rues inondées a également envahi les véhicules abandonnés, tandis que de la grêle aussi grosse que des balles de golf a causé des dommages matériels à grande échelle.

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